DOSSIER

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Retrouver la motivation au travail !

Selon une récente enquête de la société de sondages américaine Gallup, seuls 10 % des salariés s'estiment impliqués dans leur travail. Comment a-t-on pu arriver à une telle situation ? Pourquoi avoir construit un système conduisant à l'ennui et au désintérêt chez neuf salariés sur dix ?

La réponse pourrait provenir d'un simple constat : jamais l'engagement et la motivation n'ont été aussi faibles dans notre société. Impulsée par des choix stratégiques, la suprématie du plaisir, notamment par la consommation, peut être considérée comme l'une des causes majeures de cette situation délétère. Un plaisir favorisé au détriment du désir, qui a pourtant l'avantage de simuler la récompense à venir et d'offrir la possibilité de se projeter.

Autre cause de ce désengagement : la perte de confiance envers l'élite économique, liée à l'émergence d'un sentiment d'injustice sociale. Sans compter qu'il semble toujours difficile pour les entreprises de répondre aux aspirations des plus jeunes, dont les leviers de motivation s'appuient davantage sur le besoin de trouver un sens et d'accéder à une plus grande autonomie, tout en valorisant une dynamique de travail collaborative.

Quelle serait donc la solution pour renforcer le niveau d'engagement des salariés ? Tout d'abord, il faudrait que chacun puisse connaître son profil motivationnel, afin d'identifier ses sources de motivation, ce qui revient à apprendre à se connaître soi-même. Une faculté qui est, hélas, peu encouragée par notre système scolaire. Ensuite, arrêter de considérer que la rémunération est l'unique levier de motivation au travail. Le salaire arrive, en effet, en huitième position dans le classement des facteurs de motivation, bien loin derrière la reconnaissance sociale. Enfin, il reste essentiel de redonner une place centrale au désir, sous toutes ses formes, pour que nos compatriotes puissent, à nouveau, se sentir impliqués dans de véritables projets.

Une autre solution consiste à sortir de cette situation d'insatisfaction en regardant ce qui se passe ailleurs, envisager de changer d'entreprise pour retrouver la motivation de ses débuts, et continuer ainsi d'avancer...

Nous sommes là pour vous y aider !



Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président du Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil
Tel : 01.55.38.75.00
direction@rcv-conseil.com







N'HESITEZ PAS A DEPOSER OU ACTUALISER VOTRE C.V. SUR NOTRE SITE : www.rcv-conseil.com

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Le Chargé de Recrutement du trimestre

Stéphen de MASCUREAU : Titulaire d'une Licence d'Histoire et d'un Master 2 Sécurité Défense obtenu à Paris II Assas en 2014. Il a poursuivi son cursus au sein de l'Ecole de Guerre Economique de Paris en y obtenant le MBA d'Intelligence Economique (géoéconomie, négociation internationale, conquête de marchés, communication de crise, lobbying, cyber-sécurité, veille stratégique) ; il y a mené une mission comme Chef de Projet en Intelligence économique pour un grand avionneur. Il a ensuite réalisé une mission de Chef de Projet anti-piratage pour un média télévisuel. Il est Chargé de recrutement chez R.C.V. Conseil sur les activités Génie Civil, Sols, VRD, Travaux Publics, Rail, Travaux Spéciaux, Environnement, Contrôle Technique, Expertise, Structures.


3 questions à Stéphen de MASCUREAU :

Traditionnellement, les périodes électorales ont tendance à ralentir le lancement de recrutements de la part des entreprises, particulièrement dans le BTP, et à inciter les profils à reporter leur projet de mobilité professionnelle. Est-ce le cas cette année ?
Non, en aucune façon ! Lors des précédentes échéances électorales d’importance, nous avions, c’est vrai, enregistré une période d’attentisme tant du côté des entreprises frileuses à recruter et des candidats hésitants à bouger. Cela n’est pas du tout le cas cette année, et notamment dans le secteur du BTP ! Il est vrai que le BTP est très lié au secteur public et donc d'une volonté politique. Le bâtiment a repris depuis plus d’un an et les travaux du Grand Paris étant lancés, il y a un véritable engouement et une dynamique positive dans tous les secteurs d'activités du BTP. Cette reprise se traduit notamment pour le bâtiment en 2016, par une croissance de 7,4 % sur son activité en logement neuf. Notre Cabinet le ressent également avec de plus en plus de demandes d'intervention de la part de nos clients habituels mais aussi de nombreux nouveaux partenaires. C'est aussi pourquoi l’équipe du Cabinet s’est étoffée pour atteindre 9 Chargés de recrutement. J'ajouterai enfin que les profils que nous approchons ont parfaitement conscience de cette période dynamique et en sont d'autant plus prêts à étudier les opportunités professionnelles car elles sont nombreuses et constituent souvent un vrai accélérateur de carrière.

Le chômage en général amorce une lente décrue et le chômage des cadres se situe un taux relativement faible de 3,5 %. Est-ce le moment d’envisager de changer d’entreprise pour les profils en poste ?
Très clairement, oui. Le marché de l'emploi offre actuellement de nombreuses opportunités au sein de structures solides avec des perspectives de carrières très intéressantes. C’est particulièrement vrai dans le BTP où les grands Groupes, comme les ETI qui se positionnent notamment sur les travaux du Grand Paris, ont commencé à recruter et vont continuer dans ce sens. Les premiers arrivés seront les premiers servis ! En d'autres termes, il faut monter dans le train qui démarre…

Quels conseils donneriez-vous aux candidats pour réussir cette mobilité professionnelle ?
Une mobilité réussie est la rencontre de deux envies avec celle de l’entreprise et celle du candidat. Il s’agit donc de bien définir cette envie et son projet. Pour cela, les Cabinets de recrutement constituent souvent une source de conseils adaptés s’ils savent rester objectifs. Ces derniers sauront envisager plusieurs possibilités d’opportunités ce qui permet au candidat de choisir celle qui lui correspond le mieux, et l’entreprise qui a le plus envie de l’intégrer ! 






 



R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :

- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission),
- Dossier d’Evaluation (approche directe),
- Prise (contrôle) de références,
- Bilan de compétences (formation),
- RPO (externalisation du recrutement),
- Outplacement (reclassement),
- Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation),
- Portage salarial,
- Test de personnalité ou d’aptitude.

N'hésitez pas à nous consulter.


 


 

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Deux nouveaux Chargés de recrutement chez R.C.V. Conseil :

Bruno de KERIZOUET :

Diplômé de Sciences Po Paris (filière Affaires Internationales) en 2010 après une préparation littéraire en lycée militaire, il a poursuivi par des études de philosophie au Chili et de théologie en Espagne et en Italie. Il intervient comme Chargé de recrutement chez R.C.V. Conseil au sein du pôle Génie Civil, Industrie, Travaux Publics, VRD, Sols, Environnement, Travaux Spéciaux, Rail, Contrôle Technique, Expertise, Structures.

Christine LAROCHE :

Après un BTS Bureautique et Secrétariat trilingue, elle obtient une Maitrise d'Histoire de l'Art en 1998 (Paris IV) et une Licence Ressources Humaines et Relations Sociales. Elle a débuté sa carrière en Agence privée de recherches historiques avant d'intégrer un Cabinet de conseil spécialisé dans l'évaluation par assessment center en tant qu'Assistante Coordinatrice. Elle a rejoint un Cabinet de Conseil RH en 2012 comme Chargée de Sourcing en Recrutement avant d'intégrer R.C.V. Conseil comme Chargée de recrutement. Elle intervient au sein du Pôle Bâtiment, Construction, Immobilier.



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L'équipe de notre Cabinet de recrutement sera heureuse de vous accueillir dans nos locaux des Bureaux de la Colline à Saint-Cloud, à 5 minutes du métro et du tram, dans un cadre convivial bénéficiant d'une vue exceptionnelle sur Paris, La Défense et le parc de Saint-Cloud. Pour vous y rendre : Plan d'accès R.C.V. Conseil

Restant à votre disposition,

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
contact@rcv-conseil.com


 

 

Les opportunités à saisir, actuellement traitées par R.C.V. Conseil :

Vous trouverez ci-dessous les liens vers les différents postes (h/f) susceptibles de vous intéresser, actuellement confiés à notre Cabinet. N'hésitez pas à nous faire part de votre intérêt ou à nous contacter pour davantage de détails :

Bâtiment :
-
Ingénieurs Travaux Maitrise d'oeuvre d'exécution (Ile-de-France)
- Responsable Etudes de Prix (Bordeaux)
- Délégué Régional Grues à Tour (Ouest)
- Directeur Commercial Construction (Ile-de-France)
- Chargé Etudes de Prix Bâtiment (Arcueil - 94)
- Conducteur Travaux Principal (Rouen)
-
Conducteur Travaux Bâtiment (Vincennes)
- Chargé d'Etudes (Lyon)
- Chargé d'Affaires Verrières et Façades (Ile-de-France)

- Conducteur Travaux Corps d'Etat Secondaires (Limoges)
- Ingénieur Méthodes Bâtiment (Palaiseau - 91)
- Directeur Travaux Bâtiment (Rouen)
-
Ingénieur d'Etudes Façades confirmé (Boulogne-Billancourt - 92)
- Directeur d'Agence Construction Bois (Ile-de-France)
- Conducteur Travaux Façades (IDF)
- Chef de Projet en Ingénierie de la Restauration (IDF - 78)
- Technicien Méthodes Bâtiment (Palaiseau - 91)
- Economiste de la Construction (Les Ulis - 91)
- Conducteur Travaux Enveloppe du Bâtiment (Ile-de-France)
-
Chargé de recrutement Bâtiment (Arcueil)
- Conducteur Travaux Réhabilitation sociale (Ile-de-France)
- Chef de Projet Bâtiment (Ivry-sur-Seine)
- Chargé Etudes de Prix Bâtiment confirmé (IDF)
- Chargé Etudes de Prix Bâtiment (IDF)

Génie civil, canalisations et travaux spéciaux :
- Directeur Régional (Rhône-Alpes)
-
Conducteur Travaux Canalisations (Isère - 38)
- Chef de projet Sites et Sols pollués (Arcueil - 94)
- Ingénieur travaux (Luxembourg)
- Directeur Activité Génie Civil hydraulique - Travaux Publics (Dom-Tom)
- Ingénieur Etudes de Prix Génie Civil (Val-d'Oise)
- Ingénieur Travaux (Lyon)
- Chargé d'Etudes de Prix Génie Civil (Antony)
- Acheteur Génie Civil confirmé (Saint-Denis)

VRD et Travaux Publics :
- Conducteurs Travaux VRD (93 et 95)
- Chargé Etudes de Prix Chaussées (78)
- Directeur Etudes de Prix VRD - Travaux Publics (Dom-Tom)

- Chargé d'Etudes de Prix VRD (Val-d'Oise)

Immobilier :
- Assistante de Direction Pôle Services généraux et Maitrise d'ouvrage (Paris)


Contrôle Technique Construction :
- Chargé d'Affaires Contrôle Technique Construction (IDF)
- Chargé d'Affaires CTC (Ile-de-France)
- Chargé d'Affaires Contrôle Technque Construction (IDF)

Génie Electrique et génie Climatique :
- Acheteur THT (Verquin - 62)
- Responsable Service Thermique et Energies (Nanterre - 92)
- Ingénieurs d'Etudes CFO (Montreuil)
- Responsable Activité Electricité Tertiaire (Lyon)
-
Technicien d'Etudes d'Exécution CVC (Aquitaine)
- Responsable d'Affaires CVC (Rouen)
- Technicien - Chargé d'Affaires GTB (Ile-de-France)
- Dessinateur Projeteur CFO - CFA (Saint-Denis)
- Responsable d'Affaires CVC Salles Blanches (Alençon)
- Chef de Projet CVC (Saint-Denis)
- Responsable d'Activité Génie Electrique - Eau/Environnement (Val-d'Oise)

Industrie :
- Technico-Commercial Back-Office - France et Export (Wissous)
- Technico-Commercial Matériel de Topographie (Sud-ouest)
- Technicien d'Atelier (Saint-Denis - 93)

Services :
- Infographiste - Maquettiste (Gennevilliers - 92)
- Opérateurs/Opératrice de Valeurs (Arcueil - 94)

Santé :
-
Médecins du Travail (Ile-de-France)
- Médecins du Travail (Chartres)

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2017, année record pour l'emploi des Cadres ?

Les entreprises anticipent au moins 208.000 recrutements de cadres cette année (avec Les Echos).

Le millésime 2016 de l'emploi des cadres s'annonçait bon. Il a même été meilleur que prévu. Et celui de 2017 devrait être encore plus porteur. C'est ce que montre le baromètre annuel de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) publié récemment et basé sur une enquête auprès de 11.000 entreprises. L'an dernier, le cap des 200.000 recrutements de personnel d'encadrement en CDI ou CDD d'au moins un an a été franchi. L'emploi des cadres a même vu pour la première fois depuis 2007 des recrutements légèrement supérieurs aux sorties (démissions, licenciements, départs à la retraite...), le nombre de promotions internes restant stables. Il y a eu 45.300 créations nettes de postes de cadre en 2016. C'est certes deux fois moins que lors du record de 2000, mais c'est autant qu'avant la crise des « subprimes ».

La situation devrait encore s'améliorer cette année. Le marché de l'emploi des cadres devrait retrouver au moins son niveau record de 2007, où 208.200 recrutements avaient été faits. « Tous les clignotants sont au vert, l'horizon est dégagé », résume Jean-Marie Marx, le directeur général de l'Apec, qui pointe toutefois le risque que représentent l'élection présidentielle, le Brexit ou la présidence Trump.

L'étude évalue entre 208.000 et 225.000 les embauches de cadres en 2017. Comme en 2016, selon les entreprises interrogées, les principaux bénéficiaires de cette nouvelle embellie seront les cadres ayant six à dix ans d'expérience. Mais les plus novices et les plus anciens aussi profiteront de l'amélioration. Seuls perdants : les seniors, au-delà de 20 ans d'expérience. La photographie ex post sera peut-être un peu différente de celle annoncée. Si les employeurs ont du mal à recruter, les plus jeunes et les plus âgés pourraient en bénéficier.

Prévisions positives

Ces tensions sur le marché de l'emploi des cadres ne toucheront bien sûr pas de la même manière tous les secteurs. Mais la tendance est à la hausse des recrutements partout. Dans les services, toujours les plus dynamiques, bien sûr mais aussi dans l'industrie, la construction et le commerce. Une analyse plus fine sur vingt-six secteurs montre qu'elle ne reste négative que dans quatre d'entre eux (bois-papier-imprimerie, distribution généraliste, activités associatives et communication-médias). Stables dans les transports-logistique et dans le caoutchouc-plastique, les prévisions d'embauche sont positives dans les dix-neuf autres secteurs, avec en pointe l'informatique-télécommunication. Révolution digitale oblige, côté fonctions aussi, l'informatique est en tête, avec 23 % des recrutements de cadres prévus. Si l'on y ajoute les deux suivantes - commercial-marketing et études-R & D -, cela représente près de six projets d'embauches sur dix.

Sur le plan géographique, aussi, les nouvelles sont bonnes. Selon l'Apec, l'an prochain, toutes les régions devraient être « bien orientées », en particulier Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine. Mais la palme en valeur absolue va continuer à revenir à l'Ile-de-France, qui a frôlé les 100.000 embauches en 2016 .
 



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Le BTP va mieux !

Après neuf ans de crise, l’activité s’est redressée l’an dernier tant dans le bâtiment que dans les travaux publics (avec Les Echos).

Après neuf ans de crise, c'est enfin la reprise pour le bâtiment. Elle est encore modeste (+1,9 % en volume en 2016), mais le phénomène s'accélère. Car ce redémarrage n'est que le début de la traduction dans les mises en chantier du boom des ventes de logements neufs depuis deux ans. Les Français ont plébiscité le régime de défiscalisation Pinel des logements locatifs neufs et le renforcement au 1er janvier 2016 du prêt à taux zéro (PTZ), la principale aide aux ménages souhai­tant accéder à la propriété. Grâce à ce « super PTZ », les construc­teurs de maisons indivi­duelles (qui ne vendent quasiment pas en investissement locatif) sont enfin sortis du marasme depuis l'an dernier.

Les perfusions fiscales au logement neuf ont atteint leur objectif : le bâtiment a vu son activité en logement neuf afficher une croissance de 7,4 % en 2016 à prix constants. Heureusement, car ­malgré des aides là aussi très généreuses, la rénovation énergétique, elle, patine. Quant à la construction de bâtiments non résidentiels, elle a encore reculé en 2016.

Toujours grâce au logement neuf, « la croissance du bâtiment s'accentuera en 2017 », estime ­Jacques ­Chanut, président de la Fédération française du bâtiment, qui table sur une hausse de 3,4 % de l'activité cette année. Néanmoins, compte tenu de la chute de 21 % enregistrée de 2007 à 2015, « en volume, le niveau prévu pour 2017 se maintiendra en deçà de celui de 2013, époque de basses eaux », remarque-t-il.

26 points de retard

Même son de cloche chez la Fédération nationale des travaux publics (FNTP). Le chiffre d'affaires en routes, ponts, tunnels, etc. a rebondi de 3,5 % en 2016 grâce à la hausse des commandes des grands opé­rateurs (autoroutes, Grand Paris, plan fibre...), « mais, en neuf ans, nous avons cumulé 26 points de retard sur le reste de l'économie française, rappelle Bruno Cavagné, le président de la FNTP. Notre chiffre d'affaires sur le marché intérieur est passé de 47 à 38 milliards d'euros et nous avons perdu 35.000 emplois ».
 
 


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Le diplôme rempart contre le chômage ?

Selon une étude inédite de l’Apec, huit jeunes sur dix sont en emploi après avoir obtenu une licence, master ou titre d’ingénieur, malgré des fortes divergences selon les filières (avec Les Echos). 

Malgré le coup de frein de la crise de 2008, rentrer sur le marché du travail trois ans ou plus après avoir arpenté les amphithéâtres de la fac ou d'une grande école assure toujours une insertion professionnelle rapide à défaut d'être celle qui est souhaitée. C'est ce que montre le baromètre inédit publié par l'Association pour l'emploi des cadres (Apec), qui s'est attaché à connaître la situation de jeunes 12 mois après avoir obtenu leurs licence, master ou titre d'ingénieur.

« La tendance est bonne même s'il ne faut pas tomber dans l'euphorie. »

De cette situation, mesurée sur la promotion 2015, il ressort - globalement - que neuf jeunes sur dix ont décroché un premier emploi, et que huit sur dix en occupent un au bout d'un an. Les chiffres sont quasiment les mêmes quelques soient le nombre d'années d'études, mais pas en ce qui concerne les conditions d'emploi : rémunération médiane brute annuelle de 21.600 euros pour les bac+3 ou 4 contre 28.000 pour ceux qui ont poursuivi au-delà ; taux de CDI de 45 % pour les premiers contre 55 % pour les seconds ; ou encore accès aux postes de cadres de 9 % contre 53 %. Qui plus est, les taux d'insertion varient assez sensiblement selon les filières. Pour les bac+5 et plus par exemple, il vaut mieux opter pour les sciences technologiques que pour les sciences fondamentales.

Des jeunes... assez négatifs

« La tendance est bonne même s'il ne faut pas tomber dans l'euphorie », résume Jean-Marie Marx, le directeur général de l'Apec. Mieux, les incertitudes liées à la campagne présidentielle ou au Brexit n'ont pas eu d'effet sur les intentions d'embauches, ce que montre également le sondage de Pôle emploi sur les besoins de main d'oeuvres. « Nous sommes en période de reprise », se félicite Pierre Lamblin, directeur du département étude et recherche de l'Apec. Faute de pouvoir trouver le « mouton à cinq pattes » - dix ans d'expérience, salaire modéré - les employeurs vont davantage se tourner vers les débutants .

Et pourtant. Quant on leur demande de manière ouverte leur perception sur la situation du marché du travail, les jeunes diplômés se montrent... assez négatifs ! Les mots qui reviennent le plus sont « difficile », « compliqué » ou « tendu », sans oublier « sous-payé » ou « précaire ». Le fait d'occuper un poste de cadre en CDI n'y change rien. Amélioration de la conjoncture de l'emploi oblige, il est probable que la perception s'améliorera pour la promotion 2016. Il n'en reste pas moins que « l'accès au premier emploi reste difficile », confirme Jean-Marie Marx chiffre à l'appui : douze mois après avoir fini leurs études, quatre bac+5 et plus sur dix occupent un emploi alimentaire ou n'en occupent pas.

 

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TEMOIGNAGES

Parmi les nombreux profils qui ont bénéficié de l'expertise de notre équipe de Chargés de recrutement pour saisir une nouvelle opportunité professionnelle au cours de ce dernier trimestre, nous avons demandé leur opinion à deux d'entre eux :

Titulaire d'un BTS Bâtiment, François DORE-DOUCHET est intervenu en entreprise générale en Méthodes, en Travaux et désormais en Etudes de Prix ; il vient de rejoindre un Groupe comme Chef de Projet Etudes de Prix en réhabilitation lourde.



Titulaire d’un BTS Bâtiment en 2003, vous êtes intervenu dans différentes entreprises générales en Méthodes et en Travaux avant de rejoindre les Etudes de Prix ; pourquoi ce choix ?
J’ai en effet commencé en service Préparation de chantier puis Méthodes constructives devenant au fil des années responsable du Pôle Méthode. Un besoin de conduite de travaux urgent sur un chantier que l’on venait de décrocher… J’ai donné ma candidature, le service travaux m’ayant toujours intéressé. J’ai fait un an de conduite sur un chantier de réhabilitation d’une usine de textile en 92 lofts dans la région lilloise. Je me suis aperçu que ce métier n’était pas pour moi. J’ai évoqué le sujet avec mon patron, j’avais la possibilité de rejoindre les Méthodes ou de partir vers les études de prix ou une place se libérait. L’aspect financier de la conduite m’avait vraiment accroché. Mon expérience de méthodes et de conduite me donnait une valeur ajoutée à ce poste. J’ai donc accepté de rejoindre le service Etudes de prix.

Dernièrement Chargé d’Etudes de Prix au sein de la filiale Bâtiment d’un Groupe, vous allez intégrer très prochainement le Groupe LEGENDRE comme Chef de Projet Etudes de Prix en réhabilitation lourde ; qu’est-ce qui a motivé votre choix ?
Nous vivons une période compliquée dans le secteur du bâtiment et il est difficile de décrocher des chantiers. L’entreprise pour laquelle je travaille manque de notoriété et il est de plus en plus difficile de décrocher sans avoir pignon sur rue ou des références adéquates. J’ai donc été à l’écoute d’opportunité sans réellement chercher. J’ai toujours travaillé en PME d’une quarantaine de millions de CA. L’entreprise que je quitte tournait à 7,2 M€. J’avais besoin de travailler sur des projets de plus grande importance et de ne pas me baser que sur mes acquis. Je veux continuer à apprendre tout en amenant mes 14 années d’expérience. Le Groupe LEGENDRE est une entreprise familiale en pleine expansion, j’aime la réhabilitation et redonner vie à d’anciens bâtiments. J’aime chiffrer ce type de prestations et aller à la négociation pour justifier mon prix, proposer des variantes et vendre la valeur ajoutée que peut avoir une entreprise sur un projet. Tous les voyants étaient au vert pour accepter cette rencontre. J’ai été séduit par le groupe, sa diversité, son incroyable expansion et la motivation, la volonté et la rigueur des personnes qui y travaillent. J’ai eu la chance d’avoir une proposition alors GO !

Que pensez-vous de l’intervention du Cabinet R.C.V. Conseil dans le cadre de votre récent processus de recrutement ?
Le cabinet que je connais depuis un certain temps a toujours su se montrer à l’écoute de mes attentes et aussi de mes critères si je venais à changer de société. J’ai toujours été joint pour des postes remplissant ces critères. Je remercie toute l’équipe et plus particulièrement Sophie ZIEGLER qui a dernièrement traité mon dossier.

Vos différents changements d’entreprise vous ont permis d’évoluer régulièrement ; quels conseils donneriez-vous pour gérer ainsi son évolution professionnelle en utilisant notamment le levier de la mobilité ?
Je ne pense pas qu’ils faillent changer trop souvent de société car j’estime que la fidélité est un des meilleurs critères de choix pour une société qui veut investir dans un collaborateur. Ce sont des choix qui se font en conséquence d’événements qui se produisent. Lorsque l’on vient à bouger, on amène toujours quelque chose à l’entreprise, il faut savoir la mettre en avant. Il ne faut pas oublier que nous attendons aussi de ce type de changement d’apprendre des choses, il faut être curieux et ouvert. Lorsque l’on prend cette décision, la mobilité est un plus car il n’y a pas forcément de travail partout et la vie privée ne le permet pas toujours. Cela reste un choix personnel et un choix familial.

Est-ce actuellement, selon vous, le bon moment pour bouger, notamment dans le Bâtiment ?
Cela varie en fonction des services. Le recrutement au niveau travaux a plutôt l’air à nouveau actif. Les entreprises tentent de garder leurs salariés mais ceux-ci n’hésitent pas à étudier les meilleures opportunités. Bien évidemment, il y a toujours de nombreux postes à pouvoir chez les Majors ou les grosses entités. Concernant les études de prix, je trouve qu’il n’a pas de bons ou de mauvais moments, c’est constant. Enormément d’entreprises cherchent dans tous secteurs de bons techniciens ou ingénieurs pour chiffrer et décrocher. Sans études, pas de chantier. Nous sommes à la base de la pyramide. C’est très excitant et c’est également une grande responsabilité. 
 
 

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Laurent VERDIER, diplômé de l'ENSAM, après avoir été Chargé d'Affaires puis Chef de Projet en électricité industriel et tertiaire, et après le lancement d'un projet personnel, vient d'intégrer un major de l'énergie en région lyonnaise comme Responsable d'Affaires par l'intermédiaire de R.C.V. Conseil.



Diplômé de l’ENSAM en 1998, vous êtes intervenu dans différentes filiales de VINCI ENERGIES de 1999 à 2014 comme Chargé d’Affaires ou Chef de Projet en électricité industriel et tertiaire. Que vous ont apporté ces expériences ?
Ce qu’il reste après 15 ans de pilotage de projet, ce sont tout d’abord les réalisations qui jalonnent mon parcours : de nombreuses installations industriels dans la métallurgie comme l’installation d’un groupe redresseur 60.000 A chez TRIMET, plusieurs hôpitaux comme ceux de Sallanches et de Challes-les-Eaux, le Club MED de VALMOREL… Tous ces projets furent avant tout des aventures humaines, riches en rencontres qui me permirent de développer mes compétences techniques et mes qualités de manager.

Vous avez choisi de quitter SDEL pour un projet personnel ; si c’était à refaire ?
Ce moment était à saisir, tant sur le plan professionnel que personnel. Cette césure m’a permis de réfléchir à la suite de ma carrière, de suivre une formation en anglais et de réaliser mes projets personnels.

Par l’intermédiaire du Cabinet R.C.V. Conseil, vous avez intégré un major de l’énergie comme Responsable d’Affaires ; qu’est-ce qui a motivé votre choix ?
L’opportunité d’intégrer un groupe international a motivé mon choix, souhaitant réaliser des projets d’envergure comme la rénovation du stade de Gerland que je pilote actuellement mais aussi pouvoir participer à la reconstruction du service suite à la refonte de son management.

Que pensez-vous de l’intervention de R.C.V. Conseil dans le cadre de votre processus de recrutement ?
Ayant eu de nombreux contacts pendant mon break avec des cabinets de recrutement, je peux vous assurer que la qualité de la relation avec R.C.V. Conseil est rare pour la souligner. Jeanne MEILLON, Chargée de recrutement chez R.C.V. Conseil qui a traité mon dossier, a su me donner à chaque étape du processus de recrutement des conseils précieux, que ce soit pour la préparation aux entretiens que pendant le suivi de ma période d’essai.

Le changement d’environnement professionnel contribue-t-il, selon vous, à l’épanouissement et à l’enrichissement professionnel ?
En effet, cela contribue pleinement pour moi à l’enrichissement des compétences et par la même au développement de l’employabilité ; tout comme d’ailleurs au maintien de la motivation. 

 


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Jeanne, Virginie, Nathalie, Bruno, Amélie, Louis-Marie, Sophie, Stéphen, Christine et Régis se tiennent à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
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