Retrouvez les dossiers d'actualité de la quinzaine par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil :
- L'emploi des cadres atteint des niveaux inégalés,
- Millennials : les anti-soixante-huitards,
- Les dirigeants de PME affichent leur optimisme, 
- L'édito : "Changer de job",
- La « Chargée de recrutement de la quinzaine »,
- Bonnes vacances !

Spécialisé depuis plus de 18 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).



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Changer de job

Beaucoup des élus à l'Assemblée nationale sont des primo-accédants. Ils découvrent un nouveau job dont les codes et les compétences nécessaires sont très différents de tout ce qu'ils ont vécu auparavant. On fera valoir qu'ils l'ont choisi, se sont même battus pour l'obtenir. Pour autant, cela ne garantit pas qu'ils s'y épanouieront et qu'ils y seront utiles.

Quand les prévisionnistes nous promettent que le rythme de changement de métier va s'accélérer, la nouvelle Assemblée nationale pourrait être le reflet de ce qui attend les entreprises.

La plupart du temps, le changement ne résulte pas d'un élan ou d'une envie de changer : c'est la fonction qui disparaît. De fait, la liste de ceux qui sont menacés par l'intelligence artificielle et la robotisation est immense, de chauffeur à comptable en passant par les nombreux « encadrants ». Préparer les acteurs à changer, sans que cela soit trop « coûteux » pour eux, est devenu l'un des enjeux premiers des entreprises. Il s'agit d'abord d'éviter que le passé ne pèse trop, ce qui suppose de limiter et de remettre en cause les habitudes - tout ce qui favorise l'absence de routine étant utile. Cela concerne à la fois le cadre de travail et les champs de compétences ou d'intervention à faire évoluer, même à la marge. Il s'agit ensuite d'accompagner les acteurs dans une confrontation à la nouveauté. Ils doivent apprendre à la qualifier et à en mesurer l'importance. Et la question de fond est celle de savoir jusqu'où les compétences acquises peuvent être utilisées dans la situation. En somme, dans quelle mesure le sujet peut s'appuyer sur ce qu'il sait faire et en quoi la nouveauté suppose au contraire qu'il se réajuste.

En situation de changement, il est naturel de se référer à ce qui a fonctionné dans le passé et à essayer de le reproduire. C'est ainsi que le dirigeant qui arrive change l'équipe en place pour faire venir ceux avec lesquels il a déjà travaillé. Il fait l'hypothèse que la même équipe sera aussi performante dans une situation nouvelle. Se reconstruire son monde est un confort qui met en risque : celui de passer à côté de la réalité.

Quel usage fait-on de sa propre expérience ? Si l'on n'y prend pas garde, elle peut devenir un prisme déformant, forçant des similitudes qui n'en sont pas.

L'expérience doit avoir un double usage. Elle est, d'une part, une base qui permet de se faire confiance dans sa capacité à faire face à la nouveauté - en sachant ce qu'on a réussi et ce qu'on a raté, on est mieux armé. Mais elle est aussi un socle qui conduit à se poser des questions, à être en alerte pour chercher à comprendre plutôt qu'à reproduire trop vite. Se préparer à changer, c'est équilibrer le balancier de la confiance en soi. Trop de confiance en soi enferme, pas assez fragilise.

En confiance, je vous souhaite un bel été !
 
 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président

 


 

La Chargée de Recrutement de la quinzaine

Christine LAROCHE : Après un BTS Bureautique et Secrétariat trilingue, elle obtient une Maitrise d'Histoire de l'Art en 1998 (Paris IV) et une Licence Ressources Humaines et Relations Sociales. Elle a débuté sa carrière en Agence privée de recherches historiques avant d'intégrer un Cabinet de conseil spécialisé dans l'évaluation par assessment center en tant qu'Assistante Coordinatrice. Elle a rejoint un Cabinet de Conseil RH en 2012 comme Chargée de Sourcing en Recrutement avant d'intégrer R.C.V. Conseil comme Chargée de recrutement. Elle intervient au sein du Pôle Bâtiment, Construction, Immobilier.


3 questions à Christine LAROCHE :

Titulaire d’une une Maitrise d'Histoire de l'Art, vous avez débuté votre carrière en Agence privée de recherches historiques ; comment en êtes-vous arrivée au recrutement, et pourquoi ce choix ?
Après ma formation en Histoire de l’Art, j’ai intégré une Agence privée afin de documenter et retracer l’histoire des monuments, artistes et figures historiques du XVIIe au XIXe siècle. De la recherche ciblée sur des personnes historiques en archives et bibliothèques publiques à la chasse de profils répondants aux besoins spécifiques d’entreprises, il n’y a qu’un pas ! Ce pas a été franchi depuis maintenant 9 ans lorsque j’ai intégré un cabinet de conseil spécialisé en évaluation par assessment center. Cette démarche, utilisée dans les processus de sélection et développement de carrière de potentiels, m’a permis de découvrir le rôle essentiel du conseil auprès des Opérationnels et Chargés des Ressources Humaines en entreprise. J’apprécie le positionnement stratégique du recruteur et cette relation de confiance qu’il noue avec les candidats et les clients.

Qu’est-ce qui vous a incité à rejoindre R.C.V. Conseil en tant que Chargée de recrutement ?
Intégrer R.C.V. Conseil en tant que Chargée de recrutement, c’est avant tout rejoindre et collaborer au projet d’entreprise d’une entité qui capitalise près de 19 ans d’expérience dans le BTP. La volonté affichée de conseiller aussi bien les candidats que les clients, RH et opérationnels, m’a réellement séduite.
Au-delà du professionnalisme et de l’expertise du cabinet, rejoindre R.C.V. Conseil, c’est également évoluer au sein d’une équipe soudée aux valeurs partagées de performance, collaboration et confiance.

Vous intervenez au sein du pôle Construction, Bâtiment, Immobilier de R.C.V. Conseil, quelle valeur ajoutée apportez-vous aux clients du Cabinet dans le cadre de vos interventions ?
Au sein de ce marché tendu, caractérisé par la pénurie de candidats, il s’agit de se montrer tenace afin de dénicher les talents. Pour cela, il faut allier stratégie, ciblage spécifique et force de conviction pour séduire les candidats, très sollicités dans cette reprise à flux tendu. Par ailleurs, nous nous inscrivons dans une vraie qualité de service rendu. Nous apportons conseils et orientations à nos candidats, qui en sont demandeurs, et à nos clients, Opérationnels et Chargés de Ressources Humaines. Nous nous efforçons de comprendre au mieux leurs attentes pour cibler de manière juste et efficace leurs futurs collaborateurs. Nous maitrisons ainsi les process dans ce marché où l’humain est prépondérant, la personnalité des candidats comptant autant que leurs compétences. Grâce à notre connaissance du secteur du BTP et des métiers, nous apportons également notre expertise de l’évaluation. Ainsi, plus que « chasseurs de tête », je nous définirais davantage comme « têtes chercheuses » … 
 
 
 
 


 

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :

- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission), 
- Dossier d’Evaluation (approche directe),
- Prise (contrôle) de références,
- Bilan de compétences (formation), 
- RPO (externalisation du recrutement),
- Outplacement (reclassement), 
- Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation), 
- Portage salarial, 
- Test de personnalité ou d’aptitude.

N'hésitez pas à nous consulter.


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L'emploi des cadres atteint des niveaux inégalés

L’Apec table sur 215.000 recrutements cette année, et 237.000 en 2019, des niveaux « inégalés ». Les entreprises se tournent davantage vers les jeunes et les seniors (avec Les Echos).

Le plein-emploi en France ? Il existe pour les cadres (taux de chômage à 3,5 %), et, sauf retournement d'ampleur, la situation est partie pour durer. Confirmant son optimisme de début d'année, l'Association pour l'emploi des cadres, l'Apec, s'attend à un millésime d'exception cette année en termes de recrutements. « Nous sommes à des niveaux jamais atteints et cela va se poursuivre », s'est félicité son directeur général, Jean-Marie Marx lors d'un point de presse.

Conséquence à la fois du climat bien orienté des affaires, du niveau élevé des investissements et de la confiance des ménages , mais aussi de la tertiarisation de l'économie, les entreprises, tous secteurs confondus, devraient recruter un peu moins de 215.000 cadres cette année, soit 5 % de plus que l'année dernière et un tiers de plus en quatre ans.

Transformation numérique de l'économie

La progression devrait rester au même niveau en 2018 et 2019 pour frôler les 237.000 embauches à cet horizon . Et encore, ces chiffres n'incluent que les CDI ou les CDD de plus d'un an. En incluant les CDD de moins d'un an, il faudrait les grossir de 8 à 10 %, selon l'Apec.

Avec un peu plus d'un cas sur deux, le remplacement des départs - démissions ou retraites - reste la ¬raison numéro un des embauches de cadres. Mais ce pourcentage est très variable selon les secteurs : très élevé dans le médico-social, il s'efface dans l'informatique, où huit entreprises sur dix recrutent d'abord pour répondre au développement de leur activité. A elle seule, l'informatique représente d'ailleurs un quart du « marché » des cadres. Et près de 45 % si l'on englobe le conseil et l'ingénierie-R&D, deux secteurs connexes.

Au-delà des aspects conjoncturels, ces trois secteurs sont les témoins avancés de la transformation numérique en cours dans l'économie. Intelligence artificielle, objets connectés ou encore Big Data : pour Jean-Marie Marx, « le besoin de compétences dépasse la simple adaptation » au poste de travail. Au-delà de la technologie elle-même, la vague ne laisse aucune organisation indemne.

Revers de la médaille, si les entreprises ouvrent de plus en plus leurs portes aux cadres, elles ont de plus en plus de mal à en... trouver. C'est vrai pour les profils numériques, mais aussi pour les commerciaux. Faute de trouver leur candidat idéal (de un à cinq ans d'expérience), les employeurs se retournent de plus en plus vers les jeunes diplômés ou les seniors qu'ils avaient tendance à délaisser jusque-là. « On sent poindre un intérêt », confirme Jean-Marie Marx.



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Millennials : les anti-soixante-huitards

Conservateurs en apparence, les Millennials se révèlent critiques envers les politiques et circonspects avec les marques (Etude La Chose – BVA avec Les Echos).

« Flemmards. Zappeurs. Les yeux rivés sur leurs tablettes. Narcissiques. Vivant dans l'instant... », énumère Renaud Berthe, directeur général adjoint et directeur du planning stratégique de l'agence La Chose. « L'image des Millennials, des digital natives, âgés de 18 à 30 ans, nous paraissait réductrice. Nous avons essayé d'aller un peu plus loin que les idées reçues. » Dont acte, avec une étude commandée par La Chose et réalisée par l'institut BVA, auprès de 2.114 sondés.

Une étude aux résultats « décoiffants ». On y voit s'inscrire le profil inattendu d'une jeunesse peu rebelle, bien intégrée, voire conservatrice dans ses valeurs. Une génération « antisoixante-huitarde », en somme. Même si derrière ce tableau très lisse apparaissent des aspérités démentant l'apparente monotonie du tableau.

Ainsi, la famille constitue aux yeux des « digital natives » une valeur importante (92 %), juste derrière la liberté (94 %) et l'indépendance (94 %). Les sondés adhèrent aux valeurs séculaires du mariage (91 %) et de la fidélité (78 %). Et se décrivent avant tout comme étant travailleurs (39 %), soucieux de préserver la planète pour 37 % d'entre eux. D'ailleurs, sur le plan économique, le libéralisme et l'argent sont plébiscités à hauteur de 63 % et de 74 %.

Ils lisent... la presse

Mais les Millennials n'ont pas fini de nous surprendre. Les médias auxquels ils font le plus confiance pour s'informer demeurent ainsi... la télévision pour 42 % d'entre eux et la presse (37 %), loin devant les réseaux sociaux, qui n'arrivent qu'en 5e position (24 %).

Plus troublant, les Millennials n'ont pas une très haute idée de leur génération : 85 % d'entre eux utilisent un adjectif négatif pour la décrire, jugeant leurs congénères paresseux (30 %), insouciants (27 %) et égoïstes (20 %). Les Millennials, une génération néoconservatrice, antithèse radicale de leurs aînés qui montaient sur les barricades et bataillaient pour une plus grande liberté des moeurs ? L'analyse est tentante.

Ambivalence

D'où sans doute cette ambivalence que l'on retrouve dans leur rapport aux grandes marques. « 58 % estiment que ces dernières les comprennent bien, mais 41 % pensent le contraire », conclut l'étude. Quant aux marques les plus populaires parmi les 80 présentées à leur jugement, 8 se dégagent du lot, associant valeurs « techno » et « petite madeleine proustienne » : Google (à 84 %), Kinder (83 %), Bose (82 %), Amazon (82 %), LU (82 %), Leboncoin (82 %), Panzani (81 %), Haribo (81 %) et Decathlon (80 %).

Mais là encore, les Millennials exigent la vérité : une communication authentique (36 %), transparente (33 %) et cohérente avec ses actions (31 %). Des éléments auxquels ils sont bien plus sensibles que la présence de ces marques sur les réseaux sociaux (8 %) ou la parole des ambassadeurs qui en font la promotion (7 %). Les Millennials, une génération pragmatique... et peu malléable. 

 


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Les dirigeants de PME affichent leur optimisme

Tous les secteurs anticipent une bonne année 2017 d’après une enquête de bpifrance (avec Les Echos).

L'amélioration est là, et elle devrait durer. Selon la dernière enquête de conjoncture de ¬bpifrance auprès des PME publiée ce vendredi, tous les indicateurs montrent que le redressement déjà observé en 2016 se ¬confirme. « Ce n'est pas une ¬surprise mais une très forte confir¬mation. Surtout, tous les secteurs, y compris ceux qui étaient encore un peu à la peine jusque-là - comme la construction et le tourisme, par exemple -, sont concernés. C'est la première fois que tous les secteurs repassent dans le vert », note Philippe Mutricy, directeur des études de bpifrance, dont les services ont interrogé 4.500 PME sur leurs perspectives de croissance.

Hausse des commandes

En mai, 40 % des PME anticipent une hausse de leur chiffre d'affaires pour 2017. L'appré¬ciation du niveau des carnets de commandes enregistre une hausse de 10 points en six mois, un saut très important au regard des années précédentes. Et le niveau de trésorerie est au meilleur depuis 2007. Ceci sans parler des perspectives d'embauches, elles aussi en hausse. « Les PME ont même des difficultés à recruter dans certains secteurs. C'est le seul point négatif de l'enquête, mais cela prouve la vigueur de la reprise », indique Philippe Mutricy. Les secteurs qui disent avoir le plus de mal à recruter sont la construc¬tion (34 %), les transports (32 %) et les services aux entreprises (32 %).

Sans surprise, ce sont les PME innovantes et celles qui exportent le plus qui sont les plus ¬optimistes. Pour chacun des indicateurs (amélioration de la demande, rentabilité, perspectives d'embauches...), leur niveau de confiance est deux fois plus élevé que celui des autres PME. « On s'apprête à vivre un âge d'or d'au moins trente mois pour les PME », estime bpifrance.

D'où le conseil lancé par la banque publique aux entreprises : c'est le moment d'innover, d'investir et de prendre des ¬risques. « Maintenant que les entreprises ont reconstitué leur trésorerie et que la demande repart, c'est le moment idéal pour les PME pour préparer leur révolution numérique et, plus généralement, se développer et grandir », conseille Philippe Mutricy.

Les PME devraient d'ailleurs y être aidées par la loi sur la « transformation des entreprises » qu'a annoncée le ministre de l'Economie et des Finances. « Ce sera l'une des grandes lois de 2018 », a promis Bruno Le Maire, dont l'objectif est justement de permettre à davantage de PME de pouvoir se développer pour devenir des ETI. 



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Bonnes vacances !

Votre Cabinet R.C.V. Conseil sera fermé du vendredi 28 juillet au soir jusqu'au jeudi 17 août inclus, date à laquelle nous serons ravis de vous retrouver pour de nouvelles aventures de recrutement !

Si vous avez la chance d'en prendre, l'ensemble de l'équipe du Cabinet vous souhaite d'excellentes vacances espérant que le cru 2017 figure parmi les meilleurs !

En cas d'urgence, vous pourrez nous joindre par mail contact@rcv-conseil.com ou par téléphone au 06.11.57.67.63.

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Jeanne, Virginie, Nathalie, Bruno, Amélie, Louis-Marie, Sophie, Stéphen, Christine et Régis.
Et Xavier PIETTRE.

Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil se tient à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
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