Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil :
- Cadres : les embauches soufflent un peu mais restent très dynamiques
- Les salaires des cadres enregistrent leur plus forte hausse depuis six ans, particulièrement dans le BTP,
- L'édito : "Nos Ingénieurs, divas du marché !",
- La « Chargée de recrutement du mois».

Spécialisé depuis plus de 19 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).

R.C.V. Conseil a été sélectionné parmi les 250 meilleurs cabinets de recrutement de France (sur 3.500) selon le classement Les Echos - Statista, rendu public en novembre dernier.



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Nos Ingénieurs, divas du marché !

Les conditions de travail ne leur conviennent pas, ils rechignent à rejoindre le milieu de l'entreprise, leurs prétentions salariales sont très élevées, ils refusent certaines contraintes géographiques… Les ingénieurs peuvent se permettre de jouer les divas. Leur recrutement est en tension : seulement 2,5 % sont en recherche d'emploi, selon l'IESF, la société des ingénieurs et scientifiques de France. Pour être plus précis, le pourcentage monte à 3,4 % si l'on compte les plus jeunes diplômés qui s'insèrent en moins d'un an.

Ces professionnels passent pour incontournables en entreprise et ils le savent : 54 % des ingénieurs s'estiment acteurs de la transformation numérique. Il n'empêche, certains profils restent difficiles à trouver sur le marché de l'emploi. Les as des études, des systèmes d'information et autres chefs de projet sont des perles rares que se disputent les entreprises. Les sociétés de services, les cabinets de conseil et les sociétés d'ingénierie sont tout particulièrement à la peine. Et, phénomène nouveau, même les secteurs traditionnellement convoités par les ingénieurs connaissent, eux aussi, des difficultés : l'industrie ferroviaire, l'informatique électronique et optique ainsi que le secteur dit du « commerce réparation ». Voilà qui sans doute explique pourquoi l'ingénieur est mieux rémunéré que les autres top managers. A 57.000 euros, sa rémunération brute moyenne est supérieure de 17 % à celle des autres cadres.

Ces évolutions nous obligent tous, en tant que recruteurs, à nous adapter. La séduction des candidats constituent une nécessité absolue pour provoquer la rencontrer sans laquelle rien n’est possible. A l’issue, l’individualisation des rémunérations constitue une tendance lourde et, il faut l’avouer, plutôt saine : que chacun en ait pour son argent, principe de marché, principe de vie !
 
 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président

 


 

La Chargée de Recrutement du mois

Gwénaëlle PENICAUD : Titulaire d'un BTS Négociation et Relation Clients obtenu en 2007, elle a validé une Licence Ressources Humaines et Gestion Sociale et suivi un Master 1 Responsable de la Gestion des Ressources Humaines à l'IGS. Après avoir été Commerciale sédentaire, elle est intervenue sur deux expériences de Responsable des Ressources Humaines en PME. Elle intervient chez R.C.V. Conseil comme Chargée de Recrutement au sein du Pôle Génie Civil, Sols, VRD, Travaux Publics, Environnement, Travaux Spéciaux, Rail, Contrôle Technique, Expertise, Structures.


3 questions à Gwénaëlle PENICAUD :

Vous avez rejoint le Cabinet R.C.V. Conseil comme Chargée de recrutement fin 2017 ; qu’est-ce qui a motivé votre choix ?
Passionnée par le contact humain, j'ai débuté ma carrière comme commerciale, puis souhaitant développer de nouvelles compétences, j'ai poursuivi dans le domaine des Ressources Humaines. J'ai souhaité me spécialiser dans la chasse de tête qui allie parfaitement ces deux domaines.
Rejoindre R.C.V. Conseil, c'est donner du sens à mon travail en soulageant les entreprises au quotidien face aux problématiques de recrutement. Recruter est un métier, et investir dans l'humain est une priorité pour chaque entreprise qui veut réussir. C'est également permettre à des candidats d'évoluer professionnellement en toute sérénité au sein d'une structure performante et humaine. Enfin, intégrer un cabinet de conseil expert depuis près de 20 ans dans le secteur du BTP constitue pour moi un gage de qualité et d'excellence.

Vous avez rejoint le pôle Génie Civil, TP, VRD, Sols et Structures du Cabinet ; comment se porte le recrutement dans ces secteurs ?
Dans le cadre du Grand Paris, les projets sont nombreux et notre pôle Génie Civil, TP, VRD, Sols et Structures est très sollicité dans ce cadre par nos clients. Les besoins en recrutement sont importants, et les profils d’autant plus pénuriques qu’ils doivent allier compétences techniques, qualités humaines et potentiel d’évolution. Face à cela, les entreprises se doivent d'être séduisantes et en mesure de proposer aux candidats des postes qui constituent une vraie évolution professionnelle et un plan de carrière adapté. Les candidats sont conscients d’un marché dynamique et d’opportunités potentielles intéressantes, à condition qu’elles le soient réellement ! Prendre le temps de les chasser et les séduire, de comprendre leur parcours, leurs souhaits, leurs objectifs est indispensable afin de les orienter vers des entreprises et des postes qui répondront à ces attentes sur du long terme.

Les rémunérations semblent enregistrer des augmentations importantes, particulièrement dans le BTP. Comment réussir des recrutements au meilleur rapport qualité/prix dans un tel contexte ?
Avec une évolution de hausse de salaire de + 4,2 % en 2018, le BTP se démarque des autres filières (en moyenne + 2,6 %). Le projet du Grand Paris porte la demande mais il n’est pas le seul : les besoins humains sont nombreux et les profils rares. Dans ce contexte, les rémunérations doivent être reconsidérées au cas par cas afin de s'adapter au mieux aux compétences et au parcours professionnel de chacun. Une proposition financière individualisée permet de recruter des potentiels sur du long terme et donc de rendre possible ce qui est souhaitable. Comme pour tout, le rapport entre l’offre et la demande conditionne les rémunérations ; les entreprises ont tendance à faire du cas par cas dans leurs propositions, ce que d’ailleurs les équipes en place considèrent de plus en plus comme légitime. 
 


 

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :

- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission), 
- Dossier d’Evaluation (approche directe),
- Prise (contrôle) de références,
- Bilan de compétences (formation), 
- RPO (externalisation du recrutement),
- Outplacement (reclassement), 
- Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation), 
- Portage salarial, 
- Test de personnalité ou d’aptitude.

N'hésitez pas à nous consulter.


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Cadres : les embauches soufflent un peu mais restent très dynamiques

Les embauches vont continuer à progresser d'ici à 2020, mais beaucoup moins fortement, selon les prévisions actualisées de l'Apec. Sauf accident, le dynamisme du marché ne semble pas remis en cause notamment dans le secteur du BTP (avec Les Echos et l'Apec).

Retour à la normale pour l'emploi des cadres. Après un millésime 2017 exceptionnel , les prévisions actualisées de l'Association pour l'emploi des cadres (l'Apec) publiées cet été traduisent un atterrissage en douceur sur le front des embauches. Celles-ci devraient progresser de 4,5 % en 2018, soit deux moins vite qu'un an plus tôt, puis de 1,7 % et 1,9 % « seulement » les deux années suivantes.

La révision, en à peine quelques mois, des prévisions de l'Apec est spectaculaire. En février, l'association tablait sur des taux de croissance des recrutements - CDI ou CDD de longue durée - bien plus élevés : 6,3 % en 2018, 4,5 % en 2019 et 3,6 % en 2020. Entre temps, les prévisions de croissance des investissements et du PIB ont été revues à la baisse, l'économie française ayant connu une période exceptionnelle en 2017. L'association a revu ses modèles en conséquence.

Transitions
Sauf accident conjoncturel, le dynamisme du marché de l'emploi des cadres n'est cependant pas remis en cause, tempère Jean-Marie Marx, le directeur général de l'Apec. Le nombre d'entreprises - près de six sur dix - qui anticipent une embauche de cadres à court terme reste élevé. L'optimisme est d'autant plus de rigueur que la marche franchie en 2017 a été très haute. « On aurait pu s'attendre à un fléchissement compte tenu des interrogations sur l'avenir. Tel n'est pas le cas », a-t-il estimé en présentant les nouvelles prévisions.

La courbe des recrutements reste donc orientée à la hausse, même si la pente faiblit, pour atteindre 251.000 cette année, 255.200 en 2019 et 260.000 un an plus tard. « Après avoir beaucoup freiné, les entreprises font le plein de cadres, a ajouté Jean-Marie Marx, pour faire face notamment aux enjeux de transition numérique ou écologique. »

Mobilité
Les profils les plus recherchés en témoignent (informatique, télécoms, ingénieur de recherche et développement, conseil), même si les postes de commerciaux restent très recherchés. « Croissance et investissement sont les deux moteurs principaux des embauches, devant les départs à la retraite », a abondé Pierre Lamblin, directeur du département études de l'Apec.

Ce dynamisme des embauches va de pair avec une mobilité marquée des cadres, mus, notamment, par la recherche d'une meilleure rémunération. Seul bémol, les employeurs éprouvent plus de difficultés à trouver chaussure à leur pied. Une offre publiée obtient une trentaine de candidatures, contre une cinquantaine il y a cinq ans. Les deux tiers des recrutements sont jugés difficiles, même si peu n'aboutissent pas. « L'ajustement se fait sur l'expérience », confirme Pierre Lamblin. Au bénéfice des jeunes diplômés.

Le secteur de la construction très dynamique
L’activité du secteur s’est redressée en lien avec la bonne orientation de la construction de logements neufs, la mise en chantier de nouvelles autoroutes sur le territoire national et la poursuite de chantiers publics tels que le Grand Paris. Dans ce contexte, les entreprises du secteur devraient recruter jusqu’à 13 220 cadres en 2018 dans l’hypothèse la plus favorable, soit une hausse de 12 % par rapport à 2017. Si ce scénario se vérifiait, cela confirmerait la dynamique engagée en 2016 après deux années consécutives de baisse.

Les entreprises de la construction continuent de privilégier les cadres expérimentés, en particulier ceux ayant entre 1 et 10 ans d’expérience professionnelle (environ 1 recrutement envisagé sur 2). À noter que les cadres de plus de 15 ans d’expérience représentent près de 15 % des recrutements (contre moins de 10 % pour l’ensemble des secteurs). Cette proportion est tout à fait habituelle dans ce secteur : les entreprises de la construction ont fréquemment recours à des profils très expérimentés, en particulier pour des postes de cadres de chantier. 
 

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Les salaires des cadres enregistrent leur plus forte hausse depuis six ans, particulièrement dans le BTP

Ils ont augmenté de 2,7 % sur un an au premier semestre 2018, selon le baromètre publié récemment (avec Les Echos).

Si le pouvoir d'achat des ménages a été quelque peu malmené au premier semestre, du fait principalement des réformes engagées par le gouvernement et du rebond de l'inflation, en termes de salaires, les cadres ne s'en sont pas trop mal sortis. C'est pour le moins ce qui ressort du baromètre publié par Expectra.

Selon ces résultats - basés sur les revenus réels extraits de plus de 77.000 fiches de paie - les salaires des cadres ont en effet augmenté de 2,7 % au premier semestre 2018 par rapport à la même période de l'année précédente. Non seulement ils ont enregistré un rythme plus soutenu que les années précédentes mais, surtout, il s'agit de la plus forte hausse depuis six ans.

Alors qu'il s'agit de la huitième année consécutive de hausse, la progression de la première moitié de 2018 confirme le redressement amorcé en 2015 (1,2 % cette année-là, puis 1,7 % en 2016 et 2017), après plusieurs années d'augmentations nettement plus timides et en deçà de la barre des 1 %. Ce bond en 2018 s'expliquerait par le dynamisme soutenu de l'économie française l'année précédente.

Tous les secteurs concernés
Les auteurs relève aussi une « tendance marquée des entreprises à privilégier les hausses de salaires individuelles » et constate une « guerre des talents », en particulier autour des profils numériques. Dans le détail, quatre métiers affichent des augmentations supérieures à 8 % dans l'échantillon étudié : chef de projet web marketing (+9,5 %), responsable des études (+8,6 %), ingénieur BTP (+8,5 %) et ingénieur de maintenance (+8,1 %).

A l'échelle des secteurs, la hausse est « très homogène », relève la synthèse de l'enquête, « autour de 2,6 % ». A l'exception du BTP, qui se démarque avec la progression moyenne la plus élevée en 2018 (4,2 %). Secteur pour lequel il s'agit de la « plus forte évolution enregistrée sur les cinq dernières années », précise le baromètre.

Les rémunérations explosent dans le BTP
Après quatre années de hausse des salaires contenue, le secteur du BTP fait face à une croissance de la rémunération très marquée de +4,2 % en 2018. Sur les 5 dernières années, la croissance des salaires dans le secteur s’établit à 9,5 %, soit la plus forte hausse tous secteurs confondus, mais l’année 2018 représente à elle seule près de la moitié de ce taux. Cette hausse est le résultat d’un marché de la construction très bien orienté. C’est le segment des bâtiments non résidentiels qui affiche la plus belle dynamique, avec une hausse du volume de commandes de +8,9% contre 3,7 % en 2017. Le segment des logements neufs connaît quant à lui une croissance plus relative (+3,4 %) en comparaison de l’année passée (+12,8 %) Pourquoi ces progressions de salaire ?
- De nombreux projets de construction sont mis en route dans la lignée de la bonne dynamique de l’année 2017. La croissance du secteur est notamment portée par des investissements qui repartent dans le domaine des grands projets et des infrastructures (réfections et aménagement de quartiers en île de France, extensions d’infrastructures aéroportuaires à Paris, Lyon et Marseille, construction de lignes ferroviaires, perspective des Jeux Olympiques de Paris 2024…),
- Le secteur du BTP n’est pas épargné par la digitalisation. Le recours de plus en plus fréquent aux engins de chantiers connectés nécessite des compétences spécifiques. Plus encore, les chantiers sont de plus en plus fréquemment modélisés numériquement grâce au BIM (Building Information Modeling) pour optimiser les délais de construction. Sous l’impulsion du numérique, le secteur se complexifie et nécessite des compétences nouvelles et rares,
- Il existe une forte pénurie de certains profils. Les entreprises du secteur anticipent des difficultés accrues de recrutement pour sept chefs de chantier sur dix (72 %), de même que six ingénieurs BTP ou encore six conducteurs de travaux sur dix (63 %). Sur ces profils, la demande augmente encore en 2018, respectivement de 34 % pour les ingénieurs BTP, 12 % pour les chefs de chantiers et 11 % pour les conducteurs de travaux. Logiquement, ils connaissent les plus fortes hausses de salaire.

Toutes filières confondues, le salaire médian brut annuel des cadres (la limite à laquelle la moitié gagne plus, l'autre moins) se situe à 44.720 euros en 2018. 
 


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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil : Amélie, Bruno, Gwenaëlle, Jeanne, Louis-Marie, Priscille, Nathalie et Virginie se tiennent à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
contact@rcv-conseil.com

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