L'ACTUALITE DU RECRUTEMENT


Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil :
- 2019 : année historique pour l'emploi des cadres en France !
- Génération entrepreneurs,
- L'édito : "Soft skills",
- Le « Chargé de recrutement du mois».

Spécialisé depuis plus de 20 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).

R.C.V. Conseil a été sélectionné parmi les 250 meilleurs cabinets de recrutement de France (sur 3.500) selon le classement Les Echos - Statista, rendu public en novembre 2017.



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"Soft skills"

Les « soft skills », ou compétences douces en français, sont des compétences qui ne dépendent pas d’un savoir ou de connaissances, mais plutôt d’un savoir-être. Gestion du stress, esprit d’équipe, organisation, capacité d’écoute, adaptabilité et esprit créatif font partie des « soft skills » les plus recherchées par les entreprises.

Si les compétences douces font déjà partie intégrante de nombreux métiers : un médecin doit avoir le sens du contact humain, un ingénieur doit savoir travailler en équipe, un vendeur doit communiquer efficacement ; elles sont aujourd’hui de plus en plus reconnues et recherchées par les entreprises. En effet, une étude récente montre que 85 % des entreprises tiennent désormais compte des « soft skills » lors du recrutement. De plus, selon un classement du magazine Forbes, les diplômes arrivent désormais seulement à la 9e position parmi les 14 qualités les plus importantes pour trouver un emploi, les « soft skills » occupant les premières places du classement.

Avec le développement de nouvelles technologies, les entreprises évoluent dans un environnement de plus en plus en plus changeant. Ainsi, 85 % des emplois occupés en 2030 n’existent pas encore. De plus, le savoir et la formation, autrefois discriminants, deviennent de plus en plus accessibles sur Internet. L’enjeu pour les entreprises est donc, à présent, de recruter des employés capables de s’adapter à un environnement changeant, d’innover pour se démarquer de la concurrence et de développer une culture d’entreprise attractive et productive.

Le rôle majeur de l’enseignement supérieur est de préparer les étudiants à l’entrée dans la vie active. Les entreprises cherchant de nouvelles compétences, les écoles et universités doivent donc s’adapter à ces nouvelles exigences pour faciliter l’accès de leurs étudiants à l’emploi. Au-delà de l’accès à l’emploi, il faut également garantir aux étudiants une carrière qui les intéresse et les motive. Or, d’après une étude de Stanford, le facteur qui a le plus d’influence sur les opportunités de carrière est la possession de « soft skills » et non pas la possession de diplômes.

De nombreuses écoles et universités ont donc d’ores et déjà inclus l’enseignement des « soft skills » dans leur formation. Cet enseignement se fait à travers des sessions de cours spécialement dédiées ou de manière générique à travers, par exemple, des travaux de groupe ou des présentations. De plus en plus d’établissements proposent également des activités extrascolaires telles que des ateliers, des formations, des conférences ou encore des évènements de networking pour que les étudiants puissent développer leurs compétences douces.

Si la technologie permet de démocratiser l’accès au savoir et à la technique qui constituent les « hard skills », elle permet également de faciliter la formation aux « soft skills ». En effet, à travers les différentes plateformes de contenus, les internautes ont accès à des cours, des vidéos ou des articles de développement personnel pour aiguiser leurs « soft skills ». Ces contenus profitent ainsi à la fois à leurs créateurs et au plus grand nombre.

Par ailleurs, les « soft skills » ne sont pas réservées aux futurs travailleurs. Au contraire, comme nous l'indique l'étude de Stanford, il est même dans l’intérêt des travailleurs actuels qui souhaitent faire avancer leur carrière de se former pour acquérir ces compétences.

Ainsi, ces fameuses « soft skills » obligent les recruteurs à prendre en compte les éléments de personnalité et de comportement des profils, et à placer l’humain au cœur de la démarche de recrutement. La démarche de recrutement doit ainsi toujours davantage passer par la rencontre.

C’est pour cela que notre métier de recruteur ne sera jamais exercé par une machine, et entre nous, c'est tant mieux ! 
 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président

 


 

Le Chargé de Recrutement du mois

Pierre VOLANT : Titulaire d'un BTS Assistant de Direction Trilingue et d'une équivalence Licence en Philosophie obtenue au Studium de la faculté Notre-Dame de Paris. Après une première expérience dans la vente en librairie, il a travaillé pendant plus de 10 ans au sein du Ministère de l'Intérieur. Il intervient chez R.C.V. Conseil comme Chargé de Recrutement au sein du Pôle Bâtiment, Construction, Immobilier.


3 questions à Pierre VOLANT :

Titulaire d’un BTS Assistant de Direction Trilingue et d’une équivalence Licence en Philosophie obtenue au Studium de la Faculté Notre-Dame de Paris, vous êtes intervenu dans la vente en librairie puis pendant 10 au Ministère de l’Intérieur. Pourquoi aujourd’hui choisir de faire du recrutement ?
Le recrutement est un métier qui allie stratégie, réflexion, contact humain et un certain aspect commercial : c’est un métier complet et varié qui apporte de nombreux moyens de s’épanouir professionnellement. En cela, le métier de Chargé de Recrutement répond à mes attentes.

Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir de rejoindre le Cabinet R.C.V. Conseil ?
Le recrutement crée du réseau et c’est par du réseau que j’ai pu connaître R.C.V. Conseil. Au-delà de cet aspect, le sens humain du contact et de l’approche du travail était perceptible dans l’annonce mise en ligne par R.C.V. Conseil : il faisait la différence avec d’autres opportunités. Intervenant dans le secteur du bâtiment, le cœur de métier est concret : cela me parle et la formation y est continue, tant au contact des candidats que de nos clients.

Vous intervenez au sein du Pôle Construction, Bâtiment, Immobilier chez R.C.V. Conseil ; quelle est la situation du marché du recrutement dans ces secteurs ?
La situation actuelle du recrutement dans le BTP me semble très bonne : de nombreux besoins sont régulièrement exprimés par nos clients… et les candidats le savent. Beaucoup de fonctions sont pénuriques, à commencer par les postes en Travaux. A nous de permettre aux profils que nous approchons d’exprimer quelles sont leurs attentes profondes afin de leur proposer des opportunités adéquates.

Quelle valeur ajoutée apportez-vous à vos clients entreprises et aux profils que vous approchez ?
La diversité de mon parcours et la confiance accordée par mon Dirigeant sont de nature à m’inspirer et à faire en sorte de mettre en valeur l’unicité des candidats que je rencontre, afin de la partager avec nos clients. En apprenant à les connaître, je mets en lumière leurs atouts pour rendre cohérente leur candidature, en réponse au besoin de nos clients. Et je mène la même démarche dans la présentation de nos partenaires : l’esprit de l’entreprise, ses spécificités et ce que cette entreprise peut apporter à l’évolution tant humaine que professionnelle des candidats. En un mot, rendre possible ce qui est souhaitable pour chacun ! 


 

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2019 : année historique pour l'emploi des cadres en France !

Après un millésime 2018 exceptionnel, les recrutements dans le secteur privé devraient atteindre un nouveau point haut, avec 281.000 postes ;  trois secteurs tirent les embauches (avec Les Echos et l'Apec).

Les entreprises du secteur privé envisagent de recruter 281.000 cadres cette année, selon les prévisions que l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) a rendu publiques au premier trimestre. La progression serait de 6 % par rapport à 2018. Si cela se confirme, ce sera en deçà des évolutions constatées ces trois dernières années. Mais ce ralentissement n'aurait rien d'une panne.

Millésime exceptionnel
Le millésime de l'an dernier a en effet été exceptionnel. Avec 266.400 recrutements de cadres effectués, il a été supérieur de 11 % au précédent, une progression à deux chiffres, comme en 2016 et 2017. Cette hausse a, de surcroît, « profité à tous les territoires, tous les secteurs et tous les profils de cadres », souligne Gaël Bouron, responsable adjoint du pôle études de l'Apec. En outre, « pour la première fois depuis dix ans, les effectifs de cadres ont augmenté de plus de 2 % ». Aux recrutements externes très dynamiques, il faut en effet ajouter des promotions internes en nette progression (+9 %). Si l'on retranche à cela les démissions et les licenciements, on obtient un solde net représentant l'an dernier 73.400 postes.

L'année 2019 s'annonce favorablement, mais moins flamboyante. Les progressions les plus importantes devraient être observées en Nouvelle-Aquitaine (entre +5 % et +14 %), Auvergne-Rhône Alpes, Ile-de-France (près de la moitié des recrutements) et Pays-de-Loire (entre +2 % et +11 %). « La dynamique sera un peu moins favorable en Bourgogne-Franche Comté [après une hausse de 36 % en 2018], la Normandie et le Centre-Val-de-Loire », selon Gaël Bouron, mais les niveaux d'embauches y resteront aussi importants.

Le commerce à la peine
Trois secteurs porteront particulièrement le marché, toujours tiré par les services, premiers recruteurs de cadres : l'informatique et les télécommunications, l'ingénierie et la recherche-développement et enfin les activités juridiques, comptables et de conseil. Ce trio devrait représenter 44 % de l'ensemble des embauches. L'industrie sera dynamique, avec une hausse des prévisions de recrutement de cadres de 3 à 12 %. La construction devrait faire au moins aussi bien qu'en 2018. Le commerce, lui, sera à la peine et il est possible que le volume des embauches s'y réduise.

Les fonctions « informatique » et « recherche et développement » seront encore cette année en tête du palmarès, en volume (55.000 à 59.300 embauches pour les premières et 49.100 à 53.000 pour les secondes) et en tendance (entre +10 % et +19 % pour les premières et entre +4 % et +12 % pour les secondes). Les fonctions « commercial-marketing » se situeraient en troisième position, avec entre 43.700 et 53.000 embauches (17 % des recrutements de cadres prévus en 2019). La fonction « production industrielle et chantier » s'affichera positif, entre +4 % et +13 %.

Coup de pouce
Les cadres d'un à dix ans d'expérience vont continuer à être privilégiés par les recruteurs. Dans l'hypothèse basse de l'Apec où seuls 270.700 recrutements seraient effectués en 2019, soit une quasi-stagnation, ce sont les cadres plus expérimentés et plus âgés qui en feraient les frais, avec un recul des embauches les concernant. Dans l'hypothèse haute de 292.000 recrutements, ce sont eux qui bénéficieraient du coup de pouce. C'est ce qui s'est produit en 2018, où les prévisions de recrutement annoncées se sont révélées bien en deçà des embauches effectuées.

Les perspectives d'emploi pour l'encadrement devraient rester favorables les prochaines années, selon l'Apec. Se basant sur le consensus des économistes, elle a réalisé une projection sur trois ans et conclut que le seuil des 300.000 recrutements dans l'année « pourrait être approché en 2020 et atteint en 2021 ». Mais attention aux nombreux aléas, prévient l'étude, citant notamment le Brexit et une situation politique toujours instable.
 

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Génération Entrepreneurs !

45 % des jeunes de 16 à 25 ans veulent se lancer dans l'entrepreneuriat. S'ils sont aussi enthousiastes à l'idée de créer leur structure, c'est avant tout pour se sentir plus autonome et s'engager dans un projet qui a du sens (avec Les Echos Sociétés).

Faguo, Marlette, Le Slip Français… Des success-stories qui font rêver les jeunes avec leur esprit dynamique, leur caractère innovant, leur potentiel de croissance. Selon une étude OpinionWay pour Moovjee - CIC - bpifrance, 45 % des étudiants de 16 à 25 ans imaginent créer ou reprendre une entreprise, soit 9 points de plus que la dernière édition de 2017. « L'image de l'entrepreneur a beaucoup évolué, commente Bénédicte Sanson, déléguée générale du Mouvement pour les jeunes et étudiants entrepreneurs (Moovjee). Les jeunes chefs d'entreprise renvoient une image très séduisante, d'entrepreneurs accessibles qui se relèvent les manches pour faire avancer les choses ». Autre élément de motivation, celui de ne plus subir le monde du travail. « Le taux de chômage des jeunes actifs dépasse les 20 %. Les nouvelles générations n'ont pas envie d'attendre qu'on leur laisse la place et l'entrepreneuriat apparaît comme un moyen efficace de se démarquer et de prendre son avenir en main », analyse-t-elle.

Si les étudiants veulent entreprendre, c'est aussi pour rechercher plus de valeur et de sens dans leur vie. La création d'entreprise représente ainsi une forme d'engagement sociétal pour 84 % des sondés. A l'exemple de la start-up Ava, grande gagnante du Prix Moovjee 2018, qui développe un sous-titreur de poche pour les sourds et mal-entendants. Parmi les causes prioritaires pour les étudiants, l'écologie et la lutte contre le réchauffement climatique. D'autres estiment avoir un rôle à jouer sur la question de l'égalité entre les hommes et les femmes, de l'égalité des chances ou encore sur le bien-être au travail.

L'entrepreneur est avant tout perçu comme un leader et une personne passionnée (43 %). Les qualités de leadership enregistrent une hausse de 6 points et s'imposent comme la première caractéristique d'un entrepreneur, alors que le côté gestionnaire du chef d'entreprise chute de 6 points par rapport à 2017 et de 14 points par rapport à 2009.

Les femmes plus frileuses
Mais la vision de l'entrepreneur enthousiaste et fonceur est surtout partagée par les hommes, les femmes se montrant plus mesurées : si l'entrepreneur reste pour elles un passionné (49 %), c'est aussi un preneur de risques (46 % contre 39 % pour les hommes). « Pour plus de la moitié d'entre elles, l'entrepreneuriat est associé à la prise de responsabilités et à l'autonomie. Elles semblent surtout vouloir travailler en groupe et en équipe », relève Bénédicte Sanson. Les femmes (95 %) sont ainsi plus nombreuses que les hommes (88 %) à estimer que la création d'entreprise reste difficile et elles envisagent moins l'entrepreneuriat comme une piste professionnelle.

Un effort de sensibilisation
Parmi les autres freins identifiés par l'étude ressortent les moyens financiers (69 %) et l'expérience (48 %). Sur le terrain, le constat est partagé. « Les subventions, les prêts d'honneur et les microcrédits sont très peu connus des jeunes. Cela ne les empêche toutefois pas de vouloir se lancer », confie Fanny Duriez, coordinatrice nationale du programme Les Entrep'.

 


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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil : Louis-Marie, Hugues, Pierre, Amélie, Bruno, Gwenaëlle, Marc et Nathalie se tiennent à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
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N'hésitez pas à nous consulter.


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