DOSSIER



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Le Manager, cet expert légitime !

Tout le mouvement managérial des vingt dernières années tend à montrer que le management est un véritable métier en soi dont l'objet est l'humain. Il s'oppose en cela au métier d'expert, tout aussi indispensable, mais qui consiste à maîtriser une technique. L'un des enjeux du développement des managers est de les sortir de leur filière. Car, ayant commencé comme experts, leur tendance est de continuer à trouver leur valeur ajoutée dans la technique plutôt que de remplir les rôles managériaux attendus vis-à-vis des individus qu'ils encadrent. Ainsi, plus ils prennent des responsabilités dans des secteurs différents, plus ils sont encouragés à se centrer sur leur leadership plutôt qu'à rester dans leur zone de confort technique. De fait, la montée dans la hiérarchie conduit à couvrir un large champ d'expertises que l'on ne peut pas toutes maîtriser. Cette polyvalence est d'ailleurs recherchée chez les futurs dirigeants, a fortiori chez ceux que l'on veut préparer aux plus hautes fonctions. Ce modèle est devenu une évidence pour la plupart, il a prouvé son efficacité mais, fait pour les systèmes hiérarchisés avec plusieurs lignes managériales, il est peut-être en train de trouver ses limites.

Dans de tels systèmes, une grande partie des acteurs ont pour rôle de faire tourner l'organisation et de s'occuper de ceux qui sont à des niveaux hiérarchiques inférieurs. La plupart des grandes entreprises structurent ainsi les parcours de carrière, d'une part des managers en développant leur polyvalence, d'autre part des experts en les poussant à creuser toujours plus leur domaine.
Or, de nombreuses entreprises sont soumises à un double mouvement : la recherche d'une plus grande autonomie des équipes de terrain et la suppression des strates managériales.

L'intelligence du terrain passe par une plus grande liberté d'initiative et une responsabilisation - c'est là l'un des buts du lean management, tendance qui se répand largement. Et, avec l'aplatissement des pyramides, la donne est aussi en train de changer pour les experts. Plus question de rester enfermé dans son domaine avec ses pairs. L'expertise alors trouve son utilité si elle est partagée et si elle s'interface avec le reste de l'entreprise.

Les nouvelles organisations qui émergent supposent des managers qui soient « primus inter pares ». Leur autorité doit être reconnue par leurs pairs. Or, ceux-ci ne la confèrent que s'ils constatent des compétences dans leur domaine. De plus, l'emploi du temps de chacun est connu. Celui dont l'agenda ne consiste qu'à passer de réunion en réunion a souvent du mal à montrer sa valeur ajoutée. Cela signifie que les managers ne peuvent plus se contenter de superviser de haut. Il leur faut trouver une complémentarité avec leurs équipes qui montre clairement qu'ils apportent une valeur par ce qu'ils font eux-mêmes directement. Comme ils ont vocation à changer d'activité, l'exercice est beaucoup plus exigeant qu'il n'était. Les managers ne peuvent plus se contenter de faire faire. Ils doivent participer à ce que réalisent leurs équipes sans marcher sur leurs plates-bandes, tout en veillant au bon fonctionnement de l'ensemble. De plus en plus complexe, donc de plus en plus passionnant. 
 
 
 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président

 


 

La Chargée de Recrutement de la quinzaine

Nathalie ORLIAC : Titulaire d'une Maitrise en Droit privé (1993) et d'un D.E.A. de Droit social (1994) obtenus à Paris 2 Assas, elle a été Responsable Ressources Humaines en établissements bancaires de 1995 à 2006. Elle est Chargée de recrutement chez R.C.V. Conseil depuis 2008 en charge des secteurs énergies notamment dans les installations en génie électrique et en génie climatique.


3 questions à Nathalie ORLIAC :

Vous intervenez essentiellement sur les recrutements en Energies, génie électrique et génie climatique ; quel est l’état du marché en ce début d’année ?
En ce début d’année 2017, les clignotants sur notre secteur d’activité sont plutôt au vert. Le secteur de la construction en général redémarrant très activement, dans ce prolongement les corps d’états techniques sont à nouveau très sollicités, et non seulement en conception de projet, mais aussi en exécution de travaux, que ce soit en neuf ou en réhabilitation.

Les profils sur lesquels vous travaillez sont à la fois pénuriques et de qualité variable nécessitant validation ; investigation, séduction et sélection sont-elles les qualités essentielles que vous développez dans le cadre de vos missions de recrutement ?
Nous approchons effectivement des profils très pénuriques et essentiellement en poste. La part de séduction est évidemment très importante pour les meilleurs potentiels, aussi il nous est essentiel de connaître précisément les projets sur lesquels nos candidats évolueront chez nos clients. Par ailleurs, il est nécessaire pendant toute la durée du process du recrutement d’être le plus à l’écoute des candidats afin de déceler toutes leurs motivations et de maitriser l’ensemble des leviers qui les incitent ou non à bouger. Nous les sélectionnons aussi très rigoureusement notamment grâce aux contrôles de référence réalisés systématiquement.

Les candidats semblent de plus en plus volatiles, surtout parmi les plus jeunes ; comment réussissez-vous, dans un tel contexte, à attirer et fidéliser les meilleurs ?
Il faut comprendre les ressorts profonds de chaque profil afin de détecter si l’opportunité envisagée peut y répondre. Le référentiel de choix d’orientation des jeunes profils répond aujourd’hui à des critères souvent différents, et moins classiques, que ceux des profils plus confirmés. A nous de les comprendre et de ramener parfois ces profils à certaines réalités. 
 


 

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R.C.V. Conseil recrute !

Notre Cabinet recrute un(e) Chargé(e) de recrutement :
Chargé(e) de recrutement R.C.V. Conseil

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :

- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission), 
- Dossier d’Evaluation (approche directe),
- Prise (contrôle) de références,
- Bilan de compétences (formation), 
- RPO (externalisation du recrutement),
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- Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation), 
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N'hésitez pas à nous consulter.


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Les créations d'entreprises retrouvent une belle dynamique

En 2016, 554.000 entreprises ont été créées, selon l'Insee. Un chiffre en hausse de 6 % par rapport à 2015 (avec Les Echos).

L'année 2016 aura été un très bon millésime pour la création d'entreprises. Avec 554.000 nouvelles entreprises créées sur le territoire, c'est la plus forte hausse enregistrée depuis six ans, selon des données diffusées par l'Insee. Ce sont les sociétés (+10 %, avec 188.000 inscriptions), notamment les sociétés par actions simplifiées (SAS), et les entreprises individuelles classiques (+10 % avec 142.000 créations) qui ont tiré les chiffres vers le haut.

Depuis 2009, date de création de l'autoentrepreneur, la création d'entreprises avait été boostée par ce régime. Ce n'est plus le cas. Déjà en 2015, le régime était en forte perte de vitesse (-21 %), du fait de la mise en oeuvre de la réforme portée par le gouvernement socialiste pour mieux l'encadrer (inscription obligatoire à la Chambre de métiers et de l'artisanat, mais aussi cotisation à la contribution foncière des entreprises). Depuis, autoentreprise et microentreprise ne font plus qu'un.

Forte progression dans les transports

En 2016, la création de microentreprises a été quasi stable (-0,3 %) et a atteint son plus bas niveau depuis 2009. Ainsi, la part des microentreprises dans le total des créations a décru. Elle s'élevait à 58 % en 2010, mais n'était plus que de 40 % en 2016, soit la proportion la plus faible depuis la création du régime. Pourquoi un tel recul ? Pour les experts de l'Insee, c'est le signe que le régime a atteint son rythme de croisière et une forme de maturité : on compte moins d'immatriculations d'intention (de « fausses » créations pour ainsi dire, c'est-à-dire sans réelle activité). « Le public des créateurs d'entreprise a une idée plus précise de ce qu'il veut faire. Il s'est professionnalisé et mise sur des activités qui montent plus vite en charge. Or le régime de la microentreprise est plutôt fait pour les activités secondaires », explique Henri Mariotte, chef de la division infrastructures et répertoire statistique de l'Insee. A l'inverse, les SAS rencontrent un franc succès : elles ont représenté 56 % des créations en 2016.

Dans certains secteurs toutefois, la microentreprise reste une voie d'entrée privilégiée pour les entrepreneurs. Dans les transports et l'entreposage (qui comprend les transports de personnes en taxi ainsi que les livraisons à domicile), la progression a été de 56 % en 2016, après +46 % en 2015 et +35 % en 2014. Et, dans ce secteur, 90 % des créations se font en microentreprise. Dans une moindre mesure, on note aussi une progression des activités de conseil (+10 % en 2016 avec 90.600 créations). Le commerce, au contraire, accuse un recul important du nombre de microentrepreneurs (-18 %), de même que la construction (-22 %).

Enfin, comme en 2015, la part des moins de 30 ans et celle des plus de 60 ans a été plus élevée en 2016 chez les microentrepreneurs que chez les créateurs d'entreprises individuelles classiques.




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Et quand l'immobilier va ?

Les professionnels de l'immobilier estiment que le marché a retrouvé toute son attractivité et envisagent 2017 sous de bons auspices.

Depuis fin 2014, le Crédit foncier et l’institut de sondage CSA mesurent trois fois par an le moral des professionnels de l’immobilier et leurs anticipations pour les douze prochains mois. La dernière enquête réalisée en décembre 2016 voit émerger une perception du secteur très favorable.

Parmi les éléments clés de l’étude, il ressort que sur un échantillon de quatre cents professionnels, trois sur quatre (74 %) sont optimistes pour 2017 en ce qui concerne le marché résidentiel en 2017. Un an plus tôt, en janvier 2016, ce score n’était que de 67 % contre 35 % en 2015.

Cette tendance s’explique selon eux par trois raisons : l’attractivité du marché (71 %), le niveau des taux d’intérêt du crédit (69 %), ou encore le dispositif de prêt à taux zéro (69 %).

Plus précisément, en ce qui concerne le marché du logement, 86 % des professionnels de l'immobilier considèrent que le secteur s’est amélioré ou est a minima stable. Cet optimisme se nourrit principalement par le fait que les ménages ont mis à profit la baisse des taux d’intérêt en 2016 pour emprunter un montant plus important et acheter un logement plus grand plutôt que de réduire la durée de leur crédit. C’est plus précisément en Île-de-France et dans le Sud-Est que les professionnels sont les plus positifs pour les prévisions 2017 (76 %).

Ce résultat s’explique par les dispositifs de soutien à l’achat immobilier et par l’attractivité du marché. Cet optimisme se retrouve également dans les anticipations du prix pour l’année en cours. Ils prévoient une stabilité des prix dans le neuf (66 %) et dans l’ancien (55 %).
 



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Les tendances de l'opinion (avec notre partenaire "La Lettre de l'Opinion")

Réforme du travail
Près de 3 Français sur 4 (73 %) estiment que les propositions des candidats concernant le travail seront un critère déterminant de leur vote à l’élection présidentielle de 2017. Les plus diplômés se montrent encore plus sensibles que la moyenne à cet enjeu.
Harris Interactive - 24 janvier 2017

La présidentielle n'enthousiasme pas les chefs d'entreprise
Au delà de la défiance qu'ils expriment vis-à-vis de la classe politique, ils souhaitent que le prochain président de la République traite en priorité la fiscalité, loin devant le chômage et l’âge de la retraite.
L’état d’esprit des salariés est différent de celui des chefs d’entreprise. Ils ont une attitude plus mesurée vis-à-vis des réformes. 43 % estiment qu’il n’y a pas eu assez de réformes en faveur des entreprises ces dernières années. Mais ils refusent les changements radicaux. 50 % d’entre eux privilégient des réformes aménagements afin d’éviter les conflits sociaux.
Ipsos - 17 janvier 2017

De 2016 à 2017
Plus d’un Français sur deux (54 %) considère que 2016 s’est avérée une année négative pour lui et ses proches, tandis que 43 % portent un regard positif sur les douze mois écoulés. Ce jugement négatif est légèrement majoritaire depuis 2013.
Les Français font plutôt montre d’optimisme pour eux-mêmes et leurs proches pour les douze mois à venir (58 %). Cet optimisme s’avère en constante augmentation depuis décembre 2011.
Les Français placent très majoritairement la lutte contre le terrorisme et le chômage en tête des priorités pour 2017, mais deux domaines aux trajectoires bien différentes : la lutte contre le terrorisme n’était que la 5e priorité pour 2015 alors qu’elle est la 1ère pour 2017 (+19 points en 2 ans).
A l’inverse le chômage, et dans une moindre mesure la lutte contre les déficits publics et la dette, domaines jugés parmi les plus prioritaires pour 2013 (respectivement 1er à 84 % et 5e à 68 %) n’ont cessé de reculer et constituent désormais des priorités pour 2017 pour respectivement 74 % (-10) et 46 % (-22) des Français.
Harris Interactive - 2 janvier 2017

 

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Régis, Stéphen, Virginie, Sophie, Amélie, Nathalie, Jeanne, Louis-Marie et Catherine.
Et Xavier PIETTRE.

Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil se tient à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
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