DOSSIER



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Vivre de son désir de travailler !

Selon une récente enquête de la société de sondages américaine Gallup, seuls 10 % des salariés s'estiment impliqués dans leur travail. Comment a-t-on pu arriver à une telle situation ? Pourquoi avoir construit un système conduisant à l'ennui et au désintérêt chez neuf salariés sur dix ?

La réponse pourrait provenir d'un simple constat : jamais l'engagement et la motivation n'ont été aussi faibles dans notre société. Impulsée par des choix stratégiques, la suprématie du plaisir, notamment par la consommation, peut être considérée comme l'une des causes majeures de cette situation délétère. Un plaisir favorisé au détriment du désir, qui a pourtant l'avantage de simuler la récompense à venir et d'offrir la possibilité de se projeter.

Autre cause de ce désengagement : la perte de confiance envers l'élite économique, liée à l'émergence d'un sentiment d'injustice sociale. Sans compter qu'il semble toujours difficile pour les entreprises de répondre aux aspirations des plus jeunes, dont les leviers de motivation s'appuient davantage sur le besoin de trouver un sens et d'accéder à une plus grande autonomie, tout en valorisant une dynamique de travail collaborative.

Quelle serait donc la solution pour renforcer le niveau d'engagement des salariés ? Tout d'abord, il faudrait que chacun puisse connaître son profil motivationnel, afin d'identifier ses sources de motivation, ce qui revient à apprendre à se connaître soi-même. Une faculté qui est, hélas, peu encouragée par notre système scolaire. Ensuite, arrêter de considérer que la rémunération est l'unique levier de motivation au travail. Le salaire arrive, en effet, en huitième position dans le classement des facteurs de motivation, bien loin derrière la reconnaissance sociale. Enfin, il reste essentiel de redonner une place centrale au désir, sous toutes ses formes, pour que nos compatriotes puissent, à nouveau, se sentir impliqués dans de véritables projets.

Pour cela, relisons Epicure lorsqu'il tente de catégoriser les différentes sortes de désirs pour comprendre les enjeux modernes. Cela devient urgent ! 
 
 
 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président

 


 

La Chargée de Recrutement de la quinzaine

Catherine ROLLAND : Titulaire d'un BTS Commerce International, d'un BTS d'Assistante Trilingue et d'un Master 1 en Stratégie et Management Commercial, elle est notamment intervenue en Cabinet de Conseil en orientation comme Responsable des partenariats (écoles). Elle intervient chez R.C.V. Conseil comme Chargée de recrutement sur les secteurs de la Construction, du Bâtiment et de l'Immobilier.


3 questions à Catherine ROLLAND :

Vous intervenez dans le secteur de la construction pour les entreprises générales et l’ingénierie. L’activité dans ce secteur est-elle toujours aussi soutenue ?
Reprise progressive, encore inégale selon les régions et les spécialités, mais reprise quand même avec des carnets de commandes qui se remplissent. Sorties de la crise, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à prévoir d'augmenter leurs effectifs au cours des mois à venir. Conscientes que leurs recrutements doivent être réellement qualitatifs, beaucoup font aujourd’hui appel à nos services avec une grande exigence sur les compétences à rechercher. Les profils à intégrer doivent constituer un potentiel et savoir expliquer leur choix d’orientation professionnelle.

Quels sont les principales motivations des candidats pour changer d’entreprise actuellement ?
« Rien n'est permanent sauf le changement » : lorsque le marché redémarre, les profils reprennent une écoute attentive du marché compte tenu du plus grand nombre d’opportunités potentielles. Souvent bloqués par la période précédente empreinte de marasme, ils sont davantage prêts à bouger pour « rattraper le temps perdu ». Certains, notamment parmi les plus jeunes, mesurent mal qu’une mobilité professionnelle accélère la carrière mais que les augmentations de rémunération ne suivront qu’après avoir réellement fait ses preuves chez le nouvel employeur. Les profils expérimentés reprennent eux une veille active pour se mettre en position de pouvoir saisir l’opportunité qui les fera prendre un virage important quitte à s’engager sur un processus de recrutement long.

Quelle est la principale valeur ajoutée que vous apportez à vos clients dans le cadre de vos missions de recrutement ?
Spécialisé dans le recrutement de profils issus du secteur de nos clients depuis plus de 17 ans, nous sommes capables d’organiser les rencontres, de rendre possible ce qui est souhaité, de comprendre le besoin de notre client et les souhaits d’évolution de nos candidats afin d’orienter et de conseiller chacun. C’est une mission d’autant plus délicate que nous intervenons d’un côté pour des entreprises exigeantes et pressées, et de l’autre avec des candidats pénuriques… 
 
 


 

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :

- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission), 
- Dossier d’Evaluation (approche directe),
- Prise (contrôle) de références,
- Bilan de compétences (formation), 
- RPO (externalisation du recrutement),
- Outplacement (reclassement), 
- Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation), 
- Portage salarial, 
- Test de personnalité ou d’aptitude.

N'hésitez pas à nous consulter.


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Comment rendre le stagiaire heureux, votre possible futur collaborateur ?

Missions intéressantes, ambiance conviviale et CDI à la clef… Zoom sur les grands groupes, start-up ou PME où il fait bon être stagiaire ou alternant (avec Les Echos Start).

Pour vous, le stage ressemble à un bizutage à grand renfort de cafés et de photocopies ? Il va peut-être falloir revoir vos a priori… Ce premier pas dans le monde du travail peut très bien se passer. Il y a même des entreprises où les stagiaires et les alternants sont heureux ! Le classement HappyTrainees 2016, réalisé par Meilleures-entreprises.com répertorie toutes les sociétés où il fait bon faire un stage ou une alternance.

Pendant l’année scolaire 2015-2016, 22.800 étudiants (stagiaires pendant plus de deux mois ou alternants) ont évalué 1.500 entreprises en ligne ou via des questionnaires. Ils ont répondu à 18 questions dans 6 domaines (progression professionnelle, environnement stimulant, management, motivation, fierté, fun/plaisir). Au final, 150 entreprises ont obtenu le label HappyTrainees qui récompense la manière dont elles accueillent, intègrent et accompagnent leurs stagiaires et alternants. Ces sociétés de toutes les tailles exercent dans des secteurs d’activité très variés : de la multinationale de l’agroalimentaire à la petite start-up B2B, en passant par le cabinet de conseil. Mais, qu’ont donc en commun toutes ces entreprises ?

D’abord, il semble que le bonheur des stagiaires soit étroitement lié au bonheur des salariés puisqu’on retrouve dans ce classement pas mal d’entreprises qui étaient déjà labellisées HappyAtWork. Danone, par exemple, arrive en tête des deux classements dans sa catégorie.

Etre considéré comme un salarié

Quand les salariés sont heureux, les stagiaires le sont aussi… Et pour cause : “Les stagiaires sont considérés exactement comme s’ils avaient été recrutés pour de vrai”, raconte Benoît Charles- Lavauzelle, CEO de Theodo. La société, qui développe des applications Web et mobiles et compte 120 collaborateurs, figure cette année en tête des classements HappyStartUp et HappyTrainees dans sa catégorie. La majorité des entreprises labellisées interrogées sont sur la même ligne : les stagiaires sont traités comme des salariés, avec des responsabilités, des objectifs et les mêmes avantages (journée d’intégration, teambuilding, équipements informatiques…). D’ailleurs, le bon déroulement d’un stage ou d’une alternance repose avant tout sur la (ou les) mission(s) confiée(s) à l’étudiant. Rien de pire qu’un stage où l’on voit le temps passer. “Quand on se penche sur les résultats de l’étude, on voit que les étudiants valorisent l’adrénaline, le fait d’avoir réglé un problème en temps réel”, explique Célica Thellier, responsable de l’étude HappyTrainees chez Meilleures-entreprises.com.

Une vraie mission avec des responsabilités

Les étudiants sont heureux en entreprise s’ils ont le sentiment d’être utiles à leur équipe et à leur entreprise. C’est la stratégie du groupe Mars : “On leur confie des projets de A à Z : de la conception à la réalisation, en passant par la gestion du budget et de la com. Leur recrutement correspond à un besoin précis”, raconte Valérie Savoye, directrice talent France. Même son de cloche chez Séverine Lafon, responsable recrutement et marque employeur pour Air Liquide : “Nous n’avons pas de campagnes de recrutement de stagiaires précises. Nous leur confions des missions selon nos enjeux du moment.”

Les start-up les mieux notées ne dérogent pas à ce principe, comme l’explique le spécialiste de l’immobilier MeilleursAgents : “Contrairement à certaines start-up, nous confions à nos stagiaires des missions à part entière, pas question qu’ils se contentent de faire des “petites tâches” pour aider leur N + 1”, insiste Thibault Remy, DRH.

Les stagiaires et les alternants plébiscitent aussi les entreprises qui ont mis en place de véritables programmes d’intégration et d’accompagnement pour eux. Pour la start-up Theodo, le suivi démarre… avant même l’arrivée du stagiaire dans les locaux ! “A partir du moment où la personne est recrutée, elle est considérée comme faisant partie de la boîte. Donc son manager, appelé “coach” chez Theodo, la rencontre, prépare son arrivée, répond à ses questions et on l’invite aux événements team-building qui ont lieu une fois par mois”, se félicite Benoît Charles-Lavauzelle qui ajoute que les coachs les aident dans la rédaction de leur rapport de stage et la préparation de leur soutenance.

Et pour que l’accompagnement des stagiaires se passe bien, rien de tel que de former les managers ! C’est ce qui a été mis en place chez Heineken France avec un kit dédié comprenant des infos sur la législation et des outils pour chouchouter les petits nouveaux. “Un bon stage, c’est d’abord avoir un manager qui donne des feedbacks réguliers”, précise Célica Thellier.

“Génération Feedback”

Pas étonnant qu’elle nous surnomme affectueusement “Génération Feedback”. Si la plupart des entreprises imposent de faire le point en début, milieu et fin de stage, certaines vont encore plus loin. “Les managers doivent faire des points hebdomadaires avec leur stagiaire et les RH les rencontrent aussi une à deux fois par mois pour vérifier que tout se passe bien et désamorcer d’éventuels problèmes ou déceptions”, détaille Thibault Remy de MeilleursAgents.

Au-delà des missions confiées, l’ambiance au sein de l’entreprise a aussi un rôle à jouer dans le bon déroulement d’un stage. “Les étudiants veulent pouvoir entrer facilement en contact avec leurs collègues et managers, dans une ambiance type start-up”, décrit Célica Thellier. Un vrai défi pour certains grands groupes. C’est pourquoi le groupe Bel est particulièrement fier de mettre en avant sa culture d’entreprise familiale, malgré ses 13.000 salariés et sa présence à l’international. “Nous souhaitons être à l’écoute des attentes de nos stagiaires, c’est pourquoi nous recueillons toujours leur rapport d'étonnement à l'issue de leur premier mois passé chez Bel. Antoine Fievet, notre PDG, les a lui-même rencontrés et leur a demandé ce qui pourrait être amélioré au sein du groupe”, avance Florence Klein, responsable recrutement et relations écoles.

L’ambiance et la solidarité entre stagiaires peuvent aussi faire toute la différence. “Chez nous, il y a une dynamique positive entre les stagiaires et les alternants : ils accueillent les nouveaux, forment des colocs, font du covoiturage, organisent des afterworks, etc.”, énumère Valérie Savoye du Groupe Mars.

Une gratification de 1.500 € par mois

Enfin, d’autres arguments plus terre à terre peuvent séduire les étudiants comme des locaux agréables. Ceux de MeilleursAgents, dans le Sentier, au coeur de Paris, ont des salles de réunion décorées sur le thème de la maison (salle à manger, chambre…), une PlayStation, une table de ping-pong et l’incontournable babyfoot ! La gratification est aussi un élément à prendre en compte. “Nous proposons autour de 1.500 euros par mois pour un stage de 6 mois”, précise Benoît Charles-Lavauzelle de Theodo. “C’est important de valoriser leur travail.”

Une fois le stage ou l’alternance terminés, les entreprises interrogées assurent presque toutes accompagner les jeunes diplômés pour qu’ils décrochent leur premier emploi. “On leur propose des ateliers de rédaction de CV, des entraînements pour les entretiens et on leur donne accès à une plate-forme interne pour recevoir des offres d’emploi dans les différentes branches du groupe”, énumère Eric Barilland, directeur image employeur et campus management chez Orange.

Un CDI à la clef ?

Comme dans le groupe de télécoms, chez Heineken et Mars, on recrute environ 50 % des stagiaires et des alternants qui sont en fin d’études. Les stagiaires sont, de fait, un vivier de recrutement important pour les entreprises. Chez Air Liquide, 50 % des jeunes diplômés recrutés chaque année sont déjà passés par le groupe en stage, alternance ou VIE. D’ailleurs, l’entreprise propose à ses anciens stagiaires de “garder le contact grâce à un groupe LinkedIn”, assure Séverine Lafon. Et comme il n’est malheureusement pas possible d’embaucher tous les bons éléments, le groupe n’hésite pas à organiser en juin un forum de recrutement à destination de ses stagiaires et alternants auquel il convie des sous-traitants qui cherchent à recruter.

Si décrocher un CDI à l’issue de son stage ou de son alternance prouve que l’expérience a été concluante, ce n’est pas le seul indice de satisfaction… “Avoir toujours des nouvelles de certains stagiaires des années après leur passage, c’est plutôt bon signe”, se réjouit Thibault Rémy de MeilleursAgents. “Pour moi, un stage réussi, c’est quand l’entreprise et l’étudiant se sont appris des choses mutuellement. On croit beaucoup au “reverse mentoring” chez Heineken”, conclut Sophie Amsellem, responsable développement RH. 



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+ 8 % de créations d'entreprises début 2016 !

Selon l’Insee, sur les six premiers mois de l’année 2016, le nombre d’autoentrepreneurs reste stable, celui des entreprises individuelles et des sociétés est en hausse (avec Les Echos Business).

Rien ne freine l’engouement des Français pour la création d’entreprise ! Après une baisse de 5 % l’an dernier avec 525.100 créations d’entreprises, l’année 2016 démarre par une nette reprise. Sur les six premiers mois de l’année, 293.552 entreprises ont été créées, selon l’Insee soit une hausse de plus de 8 % par rapport à la même période de 2015. Si la tendance du début d’année se confirme, le nombre de créations d’entreprises pour l’année se situera à un niveau inégalé depuis 2010.

Le régime de l'autoentrepreneur attire moins

Les chiffres publiés par l’Insee pour le premier semestre révèlent quelques évolutions notables. A commencer par le choix des régimes et statuts juridiques. Le régime de l’autoentrepreneur (désormais appelé microentrepreneur) attire moins que les années précédentes. Le phénomène avait démarré l’an dernier, notamment la réforme du régime obligeant les autoentrepreneurs à s’inscrire sur les registres du commerce ou des métiers, selon leur activité. Certes, le nombre de nouveaux autoentrepreneurs reste quasi stable en volume, mais leur part relative sur l’ensemble des créations d’entreprises est en forte baisse. Les autoentrepreneurs ne représentent plus que 40 % des créations d’entreprises. « C’est logique, explique François Hurel le président l’Union des autoentrepreneurs. On est passé d’un marché de créations à un marché de renouvellement. »

Forte hausse des créations en société

Cette baisse n’est pas totalement compensée par la hausse des créations en entreprises individuelles qui représentent maintenant le quart de l’ensemble des créations. En revanche, on constate une forte hausse des créations en société (unipersonnelles ou à plusieurs sans distinction) qui représentent plus du tiers des créations. « On comptabilise aussi des autoentrepreneurs qui se transforment, ajoute François Hurel. Je fais le pari qu’on peut encore créer un million de travailleurs indépendants dans les services aux entreprises. Et pour cela, il faut réduire le risque de requalification en faisant converger la protection sociale des indépendants et des salariés. »

Boom de l'économie collaborative

Les chiffres traduisent aussi le boom de l’économie collaborative. Ainsi, au premier semestre, les créations dans les transports ont progressé de 67 %. Ce secteur comptabilise en particulier les livreurs de repas à domicile et les chauffeurs de VTC. Autre secteur en forte progression : les activités immobilières avec une hausse de 17 %, preuve de la bonne résistance du marché.
Enfin, une analyse plus fine réalisée par Altares confirme l’attractivité de l’entrepreneuriat auprès des jeunes. L’âge moyen du créateur d’entreprise est aujourd’hui 38 ans. Mais sur le premier trimestre 2016, Altares constate une hausse de 80 % du nombre de créateurs de 18 à 24 ans et une hausse de 26 % des 24-35 ans. Les autres tranches d’âge progressent également mais beaucoup moins fortement : +9 % seulement pour les 45-60 ans.
 



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Régis, Stéphen, Virginie, Sophie, Amélie, Nathalie, Jeanne, Louis-Marie et Catherine.
Et Xavier PIETTRE.

Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil se tient à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
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