Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil :
- Emploi : le nombre de cadres pourrait reculer cette année pour la première fois depuis 1993,
- Qualité de vie, télétravail, formation : les aspirations des cadres avec la crise,
- L'édito : "Le grand paradoxe",
- La Chargée de recrutement de la quinzaine.


Spécialisé depuis plus de 22 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).



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Le grand paradoxe

Malgré la crise, 66 % des entreprises qui ont l'intention d'embaucher un cadre sur le premier trimestre 2021 pensent rencontrer des difficultés pour recruter. Soit huit points de plus qu'en septembre 2020 du fait, principalement, d'un nombre de profils disponibles notoirement insuffisant.

Et c’est une nouvelle fois l’occasion de souligner le paradoxe extraordinaire du marché de l’emploi en France : des millions de chômeurs et des entreprises qui, tous les jours, nous contactent en désespérance de trouver le profil dont elles ont besoin.

Ce phénomène a d’ailleurs radicalement modifié notre propre mission de chasseur de têtes. Notre métier apparait au début du XXème siècle et prend réellement son essor à la fin de la seconde guerre mondiale. En effet, le boom économique de l’après-guerre et la montée générale en compétences nécessitent de recruter les meilleurs et surtout les plus adaptés aux besoins. Il s’agissait donc de trouver des profils parmi une population importante, et de mener donc une campagne simultanée d’investigation et de sélection.

Aujourd’hui, le chasseur de tête a vu paradoxalement son champ d’action se réduire faute de profils. Et cela n’est pas dû à des demandes particulièrement exigeantes des entreprises, bien au contraire. Celles-ci, conscientes de la pénurie, ont tendance à assouplir leurs critères.

Prenons garde qu’à l’image de la chaine alimentaire, les profils employables dans nos métiers du BTP et de l’industrie ne finissent pas par disparaitre sur un certain nombre de fonctions notamment techniques ou managériales ; car, alors, nous serons nombreux à disparaitre aussi ! 
 
 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président

 

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La Chargée de Recrutement de la quinzaine

Nathalie ORLIAC : itulaire d'une Maitrise en Droit privé (1993) et d'un D.E.A. de Droit social (1994) obtenus à Paris 2 Assas, elle a été Responsable Ressources Humaines en établissements bancaires de 1995 à 2006. Elle est Chargée de recrutement chez R.C.V. Conseil depuis 2008 notamment en charge des secteurs énergies notamment dans les installations en génie électrique et en génie climatique.


3 questions à Nathalie ORLIAC :

Alors que la crise sanitaire a entrainé une baisse de 30 % des offres d’emploi pour les cadres en 2020, la légère reprise enregistrée au 4ème trimestre se confirme-t-elle en ce début d’année ?
Absolument, il existe une vraie reprise de l’activité dans nos domaines d’intervention liés à l’industrie et au bâtiment. Globalement, nos clients ont retrouvé leur activité et le niveau de prise de commandes chez les acteurs du BTP sont en moyenne quasi normales. Le rattrapage sur l’activité 2020 non réalisée permet naturellement aussi de porter cette activité. Par conséquent, nos partenaires sont nombreux à nous confier de nouveaux recrutements.

La plus grande difficulté en matière de recrutement pour les entreprises ne vient-elle pas plutôt de la chute de la mobilité des cadres qui rechignent à envisager de changer d’entreprise compte tenu du contexte économico-sanitaire ?
Les candidats que nous approchons actuellement sont moins enclins à bouger en effet. Nous décelons plusieurs raisons à ce phénomène : du fait du maintien de mesures coercitives et des menaces de les aggraver, le mois de janvier a été très anxiogène, le tout relayer par tous les canaux « d’information ». Et alors que les entreprises sont prêtes à accueillir des nouveaux profils dans leurs équipes, de les accompagner au mieux, que des projets de grande envergure leurs sont proposés, beaucoup de nos candidats ont préféré rester « au chaud » chez leur employeur actuel, même s’ils n’ont pas de vraies ou belles perspectives en vue. C’est dommage, ils risquent de passer à côté d’une mission qui les fait grandir et progresser. Il semble que le mois de février voit cette menace s’éloigner, et fort heureusement nos candidats sont davantage réceptifs aux propositions qui peuvent leur être faites.

Comment faites-vous, dans ce contexte, pour remplir avec succès les missions qui vous sont confiées par vos clients ?
Quand nous avons validé avec notre client les compétences techniques et humaines du profil, sa future adéquation avec l’esprit de l’entreprise qui souhaite le recruter, mais que celui-ci est pris d’une frilosité intense, nous endossons une casquette supplémentaire en plus de celle du chasseur : les conseiller voire le coach. Nous avons dorénavant un véritable rôle de coaching et nous devons rassurer notre candidat. Nous tentons de se projeter avec lui sur ses 5 ou 10 prochaines années, afin de connaitre, de verbaliser ses souhaits en termes professionnels et personnels. Nous devons les ramener constamment dans la réalité pour les soustraire à la peur. Et justement, c’est souvent en période de crise que de beaux défis peuvent être relevés et réalisés pour entamer un nouveau cycle économique sur de belles bases. 


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Emploi : le nombre de cadres pourrait reculer cette année pour la première fois depuis 1993

Les embauches en baisse risquent de ne pas compenser les départs naturels et les licenciements en 2021, alerte l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). Ce serait inédit depuis plus d'un quart de siècle. Mais 11 % des entreprises ont encore prévu d'embaucher au moins un cadre sur le premier trimestre, soit un pourcentage identique à celui du début du quatrième trimestre 2020 (avec Les Echos).

Après avoir sauvé les meubles l'an dernier, le marché de l'emploi des cadres va-t-il connaître cette année son premier recul depuis… 1993 ? C'est ce que craint le directeur général de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec), notamment du fait des licenciements avec la crise. « Si nous n'avons pas plus d'embauches et si nous avons plus de départs, il y a un risque que les effectifs baissent dans le privé », a indiqué Gilles Gateau lors de la présentation récente d'un baromètre sur les intentions de recrutements des entreprises.

Si cette prévision se confirme, cela démontrerait, si besoin était, l'ampleur inédite du choc du Covid puisque les effectifs de cadres - estimés à 4 millions - ont résisté à toutes les précédentes crises. Pour rappel, il y a un an, l'Apec s'attendait à près de 300.000 recrutements en 2020, ce qui aurait constitué un record. Mi-octobre, la prévision a été revue en baisse de 40 %. Sans être catastrophiques, les intentions d'embauche manifestées en ce début d'année pointent sur un millésime 2021 à haut risque.

« Ni rebond ni plongeon »

Du baromètre de l'Apec, il ressort que 11 % des entreprises ont prévu d'embaucher au moins un cadre sur le premier trimestre. Soit un pourcentage identique à celui observé en début du quatrième trimestre de l'année dernière et qui s'est globalement réalisé, malgré un décrochage observé dans les TPE.

« Ni rebond ni plongeon : c'est plutôt une bonne nouvelle dans le contexte actuel », estime Gilles Gateau qui souligne au passage une première : l'industrie manifeste la plus forte envie d'étoffer ses effectifs de cadres à court terme même si, en volume, les services à forte valeur ajoutée, comme l'informatique, représentent toujours les plus gros volumes d'embauches.

Il est encore trop tôt pour savoir comment cette stabilité apparente des intentions d'embauches de janvier à mars va évoluer sur les mois suivants. L'Apec produira ses prévisions annuelles vers avril. Si la situation ne change pas - et a fortiori si elle se détériore - cela risque de ne pas compenser les départs naturels ou contraints.

Moins d'offres d'emploi pour les jeunes

Anticipée pour la rentrée dernière, l'envolée du nombre de plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) ne s'est pas encore produite grâce au bouclier que constitue l'activité partielle. Cela n'empêche pas que leur nombre augmente semaine après semaine. Le dernier comptage en date du ministère du Travail fait état de 84.100 postes menacés dans le cadre des 804 PSE initiés depuis mars, soit près de trois fois plus que sur la même période l'année précédente. La part des postes de cadres concernés n'est pas connue mais pour Gilles Gateau, difficile que cette population y échappe.

Les intéressés, en tout cas, anticipent les nuages à l'horizon comme le montre le niveau d'inquiétude face au risque de licenciement : il concernait un cadre sur quatre en décembre, contre un sur cinq en septembre. Un sondage Kantar publié il y a deux semaines (voir ci-dessous) montrait que cette crainte touche un jeune cadre sur… deux, eux qui font face - malgré les aides à l'embauche de l'Etat - à une dégradation plus forte du nombre d'offres d'emploi que celle de l'ensemble des cadres (-29 % en décembre sur un an contre - 13 %).

Dans ce contexte, et même si l'Apec se montre prudente, les cadres du privé se préparent plus qu'en septembre dernier à devoir rebondir. 

 

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Qualité de vie, télétravail, formation : les aspirations des cadres avec la crise

Huit cadres sur dix pensent que la crise sanitaire va profondément changer le travail, selon un sondage Kantar. L'Apec note une forte aspiration à ancrer le télétravail dans leur pratique professionnelle (avec Les Echos).

En butte au recul des embauches et au risque de licenciement, les cadres s'inquiètent aussi des retombées plus durables de la crise sanitaire. Près de huit sur dix pensent qu'elle va profondément changer leurs pratiques professionnelles. C'est ce qui ressort de la troisième édition du baromètre Kantar sur les attentes professionnelles et statutaires de cette catégorie de salariés, publiée il y a deux semaines.

Sans surprise, les derniers mois ont été assez éprouvants, même si l'essor du télétravail rencontre beaucoup plus de satisfaits que de mécontents. Ceux qui ont une équipe sous leur responsabilité font même état d'un vrai mal-être, notamment dans la fonction publique.

Changer d'air

Trois cadres sur cinq se déclarent incapables de porter les décisions de leur hiérarchie et sept sur dix expriment un besoin de développer leur expertise. Autre enseignement du baromètre : malgré le confinement, les cadres se sentent toujours suffisamment appuyés. Cela n'empêche pas que plus d'un sur trois déplore ne pas pouvoir compter sur les dirigeants ou la DRH de son entreprise !

Le baromètre de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) va plus loin en montrant un souhait de mobilité dans les douze prochains mois en légère hausse : 36 % des cadres en exprimaient l'envie en décembre, 2 points de plus qu'en septembre. Et même 50 % chez les moins de 35 ans (+7 points). La crise, explique le directeur général de l'Apec, Gilles Gateau, a fait germer et accélérer des projets professionnels, un peu plus chez les femmes que chez les hommes et encore plus chez les jeunes.

L'aspiration à une meilleure qualité de vie professionnelle ressort en tête de liste, en changeant d'air par exemple. L'idée de s'installer dans une autre région trotte dans la tête de près d'un cadre sur trois et de plus de quatre sur dix en Ile-de-France.

Communication et gestion de crise

Cette aspiration passe aussi par le recours régulier - au moins un jour par semaine - au télétravail, plébiscité par plus de sept cadres sur dix en emploi.

Celle-ci va de pair avec la transformation des pratiques d'encadrement, marquée par un désir accru de formation des intéressés. Classiquement, on y retrouve les thèmes liés au leadership, au numérique ou encore aux fondamentaux de la gestion d'équipe. De manière plus surprenante, s'exprime aussi un fort besoin en matière de communication et de gestion des conflits. « Ce sont typiquement des compétences aiguisées par la situation vécue en 2020 de gestion de collectifs éclatés », souligne Gilles Gateau. 

 


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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil :
Flavie, Louis-Marie, Marie, Marie, Amélie, Nathalie, Gwénaëlle, Marc-Henri et Régis,
se tient à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
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