Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil :
- Enquête nationale sur les Cabinets de recrutement,
- Les cadres parisiens veulent plus que jamais quitter la capitale,
- Hiérarchisation des facteurs reliés au sens au travail,
- La reprise des embauches de cadres sera modérée cette année,
- L'édito : "Les petits, en toute affaire, esquivent fort aisément : les grands ne le peuvent faire. " Jean de La Fontaine,
- La Chargée de recrutement du mois.

Spécialisé depuis plus de 22 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).



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"Les petits, en toute affaire, esquivent fort aisément : les grands ne le peuvent faire. " Jean de La Fontaine

Au bout de plus d’un an de crise sanitaire, les managers sont sur les rotules. Lassés, sans déplacements, coupés physiquement de leurs équipes, les managers ressentent bien plus de stress que de fatigue physique. L’enchainement de tous ces jours quasi identiques les exténue.

Beaucoup jugent leur créativité bridée, leur marge de manœuvre limitée et développent le sentiment de devoir gérer autant leur frustrations que celles de leurs collaborateurs. Et ils s’interrogent : à quoi participent-ils ?

Ce sentiment est particulièrement répandu dans les organisations de grande taille, les grands groupes. La crise d’identité y est particulièrement forte chez leurs cadres. Il n’y a effectivement rien de plus déprimant que de s’interroger sur sa propre utilité au quotidien, sur un environnement déjà peu maitrisé en temps normal et qui ne l’est plus du tout actuellement.

A l’image de nombreux peuples qui revendiquent à nouveau leur identité souveraine, les cadres recherchent davantage des environnements, souvent à taille humaine, dans lesquels ils se sentent exister par leur travail et leur personnalité. C’est la grande chance des PME et des TPE d’attirer et de retenir ces profils parmi les meilleurs et les plus pénuriques. 
 

 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président


 


 

La Chargée de Recrutement du mois

Amélie SCHMITT : Titulaire d'un DESS de Droit des Affaires et Fiscalité, d'un Magistère de Droit des Affaires, du D.J.C.E. Diplôme de Juriste Conseil en Entreprise (1993) Paris 2 Assas, elle a été Chargée de mission en collectivité territoriale ; elle intervient comme Chargée de recrutement chez R.C.V. Conseil sur les secteurs de l'Energie notamment en Performance et Labellisations énergétique, de l'Industrie et de la Santé.


3 questions à Amélie SCHMITT :

Au moment où les mesures gouvernementales relatives à la crise sanitaire desserrent leur étau sur l’économie et la population françaises, quelle est, selon vous, la situation du recrutement des cadres aujourd’hui ?
Les cadres n’ont pas été épargnés par cette crise sanitaire, ils ont même été en première ligne. En effet, ces circonstances exceptionnelles les ont amenés à faire preuve d’adaptabilité, de sens de l’innovation, et surtout de proximité et de compréhension de leurs équipes, qualités inhérentes à leur statut. Fortes de cette expérience, les entreprises ont pu mesurer la pertinence de la place de chacun et parfois décider de faire bouger les lignes. A l’heure de l’anticipation voire du démarrage de la reprise nous sentons chez nos clients la volonté d’une part de valoriser des personnalités qui ont fait la preuve de leurs qualités, d’autre part de remplacer les chaînons défaillants. Ce contexte ouvre la porte à de véritables opportunités professionnelles pour des profils qui, en plus de compétences techniques, ont pu développer leurs qualités managériales et pour certains entrepreneuriales.

Pensez-vous que cette crise que nous venons de subir entrainera des modifications importantes et durables dans le recrutement ?
Toute crise entraîne des changements dans les organisations internes et dans l’ordre des priorités. Le recrutement post-covid n’échappera pas à cette règle, et devra prendre en compte de manière plus affirmée des éléments de choix non mesurables : la confiance réciproque, la vision commune, l’implication et la souplesse. Par ailleurs, les incertitudes conjoncturelles et structurelles nécessitent un suivi et une écoute renforcés des candidats afin de répondre aux questionnements légitimes et de revenir à des critères concrets. L’intervention d’un professionnel du recrutement et son rôle de conseil en fonction de l’état d’un marché en perpétuelle évolution sont donc plus que jamais indispensables à la réussite du recrutement.

Quelles réponses les entreprises devront-elles mettre en place pour s’adapter à ces nouveaux défis ?
Plus que jamais le recrutement se fera dans le cadre d’échanges approfondis, passant rapidement des critères objectifs aux soft-skills, celles-ci n’étant pas réservées au candidat mais devant être partagées chez l’interlocuteur interne, opérationnel ou RH. Cette séduction réciproque demandera à l’entreprise une véritable réflexion en amont sur la constitution des équipes et les projets à long terme afin de garantir un recrutement durable et gagnant-gagnant. Par ailleurs les nouveaux défis, par exemple l’énergétique, l’intelligence artificielle ou l’IoT, ont démontré leur pertinence et seront à l’avenir des critères de choix dans les process. Le retour d’expérience de la gestion de crise et notamment la mise en place d’un télétravail raisonné font également aujourd’hui partie des questions préalables à la poursuite d’un process auprès des candidats chassés. Tous ces éléments doivent être anticipés lors du lancement d’une mission de recrutement. 
 
 



 

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :

- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission), 
- Dossier d’Evaluation (approche directe),
- Prise (contrôle) de références,
- Bilan de compétences (formation), 
- RPO (externalisation du recrutement),
- Outplacement (reclassement), 
- Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation), 
- Portage salarial, 
- Test de personnalité ou d’aptitude.

N'hésitez pas à nous consulter.




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Enquête nationale sur les cabinets de recrutement

Comme pour beaucoup de secteurs, l'activité de conseil en recrutement est atomisée entre de nombreux prestataires ; et il est parfois difficile d'en établir la qualité ou la spécialité.

Depuis quelques années, l'organisme indépendant de statistiques et d'opinion Statista s'associe avec le quotidien Les Echos pour établir le palmarès des meilleurs Cabinets de recrutement de France. Pour cela, il organise une grande enquête en ligne.

Vous connaissez notre Cabinet R.C.V. Conseil et son équipe ; nous serions heureux et très reconnaissants si vous acceptiez de faire part de votre expérience à l'occasion de cette enquête. Le questionnaire ne vous prendra que deux minutes.

Le lien est le suivant : Enquête Cabinets de recrutement Statista - Les Echos

La clôture pour compléter cette enquête est fixée au vendredi 4 juin prochain. La publication des résultats par Les Echos est prévue pour novembre 2021.

Toute l'équipe du Cabinet vous remercie de votre participation !

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Les cadres parisiens veulent plus que jamais quitter la capitale

Selon une étude réalisée par Cadremploi, un cadre sur cinq a recherché un emploi en dehors de l'Île-de-France au mois de mars 2021 (avec Le Figaro.fr).
 
Paris n'a plus la cote. Après l'immobilier, c'est l'attractivité de la capitale pour les cadres qui semble maintenant décliner. Une étude, réalisée par Cadremploi et rendue publique récemment, analyse les recherches d'emploi des cadres franciliens depuis janvier 2020 : avec la crise sanitaire, ils sont de plus en plus nombreux à rêver d'ailleurs.

Il est vrai, ce désamour affiché de la capitale est une constante chez les cadres qui y travaillent. Chaque année, Cadremploi fait le même constat : plus de 80 % d'entre eux déclarent «vouloir quitter Paris pour s'installer en région». Mais à la faveur de la pandémie, une part croissante de ces cadres, passe de la simple déclaration - presque convenue - aux démarches concrètes, comme la recherche d'emploi.

Ainsi, le site de recrutement des cadres a observé une augmentation de 31 % du nombre de candidats recherchant un emploi en région entre mars 2020 et mars 2021. Sur ce dernier mois, près d'un cadre sur 5 a recherché un emploi hors Île-de-France.

En tête des recherches : Nantes, Bordeaux et Lyon

Mais où donc les déçus de la capitale envisagent-ils leur nouvelle vie ? Loire-Atlantique, Gironde et Rhône sont les départements les plus convoités : les bassins d'emploi des grandes villes comme Nantes, Bordeaux et Lyon sont très attractifs. Mais le climat et le cadre de vie comptent également : les cadres franciliens aimeraient pouvoir respirer l'air marin de la côte ouest ou randonner dans les Alpes sans avoir à prendre le train ou faire des heures de voiture. Toutefois, la distance avec la capitale doit rester raisonnable et si ces trois villes sont si plébiscitées, c'est qu'elles sont reliées à Paris en moins de trois heures par le TGV. On ne coupe pas le cordon si facilement.

La capitale rayonne donc toujours, notamment auprès des plus jeunes pour qui « Paris constitue souvent un passage incontournable pour démarrer sa carrière professionnelle » explique Cadremploi. Les cadres ayant plus de dix ans d'expérience, eux, sont plus enclins à chercher un emploi en région. Mais qu'ils aient de l'expérience ou non, les cadres parisiens recherchent les mêmes postes, la fonction commerciale est en tête. 

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Hiérarchisation des facteurs reliés au sens au travail :

Activité réelle quotidienne : 29 %
Valeurs de l'organisation : 26 %
Coopération et travail d'équipe : 26 %
Métier exercé :  12 %
Secteur d'activité : 5 %
Produit vendu : 2 %

Source : Deloitte & Viadeo


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La reprise des embauches de cadres sera modérée cette année

L'Association pour l'emploi des cadres (Apec) s'attend à 247.000 recrutements de cadres cette année, un chiffre en hausse de 8 % par rapport à 2020, mais en recul de 12 % sur deux ans. Ce niveau ne sera pas suffisant pour finir d'insérer les jeunes diplômés de la promotion 2019 qui risquent d'entrer en concurrence avec leurs suivants (avec Les Echos).

Après le baromètre de Pôle emploi, celui de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). Avec plus de 2,7 millions de projets de recrutement cette année, le premier dessine des perspectives plutôt optimistes pour le marché du travail, malgré la crise sanitaire. Le second, publié récemment, montre que les cadres ne seront pas oubliés, mais que les plus jeunes d'entre eux ne sont pas sortis d'affaire, malgré la panoplie d'aides du plan « 1 jeune 1 solution ».

« Lors d'une crise suivie d'une reprise, l'ajustement dans les deux sens se fait d'abord par les contrats courts et l'intérim. Dans le détail, nos prévisions sont un peu plus optimistes que celles de Pôle emploi pour ce qui est des cadres », explique le directeur général de l'Apec, Gilles Gateau.

Réalisée entre janvier et mars auprès de 8.000 entreprises, l'enquête de l'Apec montre que les embauches de cadres ont sauvé les meubles l'année dernière. Leur nombre n'a chuté « que » de 20 %, à 228.700, soit deux fois moins que ce qui était anticipé à l'automne dernier. Une baisse somme toute comparable à celles des grandes crises du passé, relativise l'Association.

Recul par rapport à 2019

Si le pire a été évité, le chemin perdu ne va pas être rattrapé rapidement. L'Apec s'attend bien à un rebond en 2021 avec 247.000 postes à pourvoir en CDI ou CDD d'au moins un an, soit une hausse de 8 % par rapport à 2020, mais un recul de 12 % par rapport à 2019, année record il est vrai.

Les traditionnelles locomotives des recrutements resteront les mêmes : l'informatique, le conseil, la comptabilité, devant la construction, les équipements électriques et électroniques, la chimie ou encore la santé. Sans surprise, l'hôtellerie-restauration, l'aéronautique ou l'automobile, resteront en retrait pour la seconde année de suite.

Cette dynamique insuffisante des embauches a un prix, et ce sont les jeunes qui en font les frais compte tenu de l'embouteillage qui s'annonce, s'alarme l'Apec. Un an après avoir été diplômés, 69 % des Bac+5 ou plus étaient en emploi, soit 16 points de moins que la promotion précédente, avec toutefois des différences selon la discipline.

La qualité de leur emploi s'est dégradée avec moins de six sur dix en CDI (59 %, -10 points). Nombre d'entre eux ont dû accepter des conditions moins favorables, salariales notamment, mais leur statut de cadre, pour ceux qui ont été embauchés, n'a pas été sacrifié. Les Bac +3/4 connaissent un sort comparable.

Malgré un climat un peu plus favorable anticipé cette année pour les cadres de moins d'un an d'expérience, ceux de la promotion 2019 qui cherchent encore un emploi vont se trouver en concurrence avec leurs suivants de 2020 déjà arrivés sur le marché du travail. Sans oublier ceux de 2021 qui ne vont pas tarder, pointe l'Apec.

Logiquement le niveau d'inquiétude qu'ils expriment est au plus haut. In fine, « cela va être encore plus dur pour la promo 2020 car ils sont sortis en pleine crise », pointe Gilles Gateau.


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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil :
Flavie, Louis-Marie, Marie, Marie, Amélie, Nathalie, Gwenaëlle, Marc-Henri et Régis,
se tient à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
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