Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil :
- Emploi des cadres : les difficultés de recrutement à des niveaux record,
- Attention, vos salariés deviennent des mercenaires,
- L'édito : "Le calme des vieilles troupes",
- Le Chargé de recrutement du mois.

Spécialisé depuis plus de 23 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).



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Le calme des vieilles troupes

Le propre des rentrées, c'est qu'elles sont toujours compliquées. Mais certaines sont incontestablement encore plus dures que d'autres.

Cette année, la liste des problèmes confirmés, des soucis potentiels et des casse-tête à venir qui risquent de polluer le quotidien des entreprises est longue comme une mauvaise liste à la Prévert.

Les entreprises savent qu'il convient de garder une forme de réactivité pour s'adapter à des circonstances changeantes. Mais rarement les directions auront eu à naviguer dans un brouillard aussi épais.

Certes, la croissance est encore au rendez-vous mais les entreprises ne doivent pas se faire d'illusion : les mois qui viennent s'annoncent par nature incertains et mouvementés. Les crises, qui ont tendance à fragiliser d'abord les plus faibles, peuvent néanmoins représenter des opportunités. Un concurrent qui flanche, ce sont des parts de marché à saisir, des actifs à racheter, des cadres à débaucher... Mais tout est question de dosage. Il faut à la fois ne pas trop s'exposer, se couvrir, mais aussi être prêt à prendre des risques. Il faut faire des économies à court terme sur ce qui n'est pas essentiel tout en continuant d'investir sur ce qui sera différenciant et majeur à moyen long terme.

Les tempêtes sont l'occasion de faire le tri et, sur la durée, ceux qui sont trop prudents font du sur-place au point de reculer. Et ceux qui prennent trop de risques, finissent par se brûler les ailes.

Plus que jamais, le calme des vieilles troupes permettra de conserver la sérénité indispensable à la prise des bonnes décisions. 

 
 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président

 

 

Le Chargé de Recrutement du mois

Louis-Marie RENARD : Titulaire d’une Licence de Philosophie à l’IPC (Institut de Philosophie Comparée) et d’un Master en Transport et Logistique obtenu à l’Ecole Supérieure des Transports en 2016, il est intervenu chez ADP (Aéroports de Paris) au bureau d'études des flux de voyageurs et de transports puis a créé son entreprise de livraison de fruits de saison aux entreprises. Il est Chargé de recrutement chez R.C.V. Conseil au sein du Pôle Bâtiment - Immobilier.


3 questions à Louis-Marie RENARD :

Titulaire d’une Licence de Philosophie à l’IPC et d’un Master en Transport et Logistique obtenu à l’Ecole Supérieure des Transports, vous êtes intervenu chez ADP puis avez créé votre propre entreprise de livraison de fruits de saison aux entreprises. Retrouvez-vous aujourd’hui comme Chargé de recrutement des qualités et similitudes par rapport à vos engagements professionnels passés ?
Il y a effectivement plusieurs similitudes entre le poste que j’occupais jusqu’ici et celui de Chargé de recrutement. Tout d’abord il faut un réel sens de l’organisation pour ne pas perdre de temps et pouvoir traiter plusieurs dossiers de front. Ces métiers demandent de la rigueur, de l’efficacité et un sens d’analyse et de synthèse. Il faut également être à l’écoute de son interlocuteur pour cibler le mieux possible le besoin du client et lui apporter une vraie réponse adaptée à ce qu’il recherche. Le Chargé de recrutement accompagne ses candidats tout au long du processus de recrutement et encore après, il y a là un vrai besoin de proximité et d’attention ainsi qu’un vrai sens du contact. Il en est de même pour une relation de fournisseur avec son client qui doit être à l’écoute, créer du lien et établir une relation de confiance. Enfin, le Chargé de recrutement et le commercial d’une entreprise ont quelques ressemblances : la capacité à écouter un client et à cerner son besoin, la force de conviction pour persuader et apporter une solution à un besoin exprimé.

Pourquoi avoir choisi le cabinet R.C.V. Conseil ?
Le cabinet R.C.V. Conseil me permet de découvrir et d’apprendre les spécificités liées aux métiers du BTP. Spécialisé depuis plus de 20 ans, ce cabinet fort de son expérience met un point d’honneur à étudier chaque profil en mettant l’Humain en avant. Ce cabinet mise sur la qualité du recrutement afin que celui-ci convienne au client mais surtout et avant tout à la personne recrutée. R.C.V. Conseil préfère l’unicité du recrutement à la quantité qui écarterait immédiatement la pertinence et la pérennité d’une collaboration entreprise / recruté. Après une expérience de 6 belles années dans l’entreprenariat, je ressentais le besoin de découvrir une nouvelle profession qui soit en rapport direct avec ma formation initiale en Philosophie. Il y a dans le recrutement et cette discipline un vrai point commun : l’étude de l’Homme et la recherche du Bonheur.

Quelle place occupe le recrutement aujourd’hui dans la vie des entreprises en France ?
Nous sommes aujourd’hui dans un monde dans lequel tout va très vite. Le changement est permanent et ne pousse pas à la stabilité. Les jeunes générations changent beaucoup d’employeurs et un trop grand nombre d’années passées dans une même entreprise peut être interprété comme un manque de curiosité ou d’ouverture au marché. De plus les entreprises recrutent très peu par elles-mêmes faute de temps, de savoir-faire ou de moyens. Un mauvais recrutement représente une perte de temps, d’énergie et peut coûter beaucoup d’argent. Le recrutement est essentiel pour une entreprise aujourd’hui. Il intervient pour choisir les meilleurs profils qui correspondent aux besoins exprimés par l’entreprise dans un but de croissance et de pérennité. Le recrutement est l’un des aspects les plus importants pour une entreprise : à tel besoin interne correspond une personne dont le profil, les compétences et la motivation viendront combler un manque. Enfin, aujourd’hui la courbe s’est inversée : les entreprises font appels aux cabinets de recrutement pour aller chercher des candidats qui, avant, venaient eux-mêmes présenter leur candidature. 


 

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :

- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission), 
- Dossier d’Evaluation (approche directe),
- Prise (contrôle) de références,
- Bilan de compétences (formation), 
- RPO (externalisation du recrutement),
- Outplacement (reclassement), 
- Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation), 
- Portage salarial, 
- Test de personnalité ou d’aptitude.

N'hésitez pas à nous consulter.


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Emploi des cadres : les difficultés de recrutement à des niveaux record

Les entreprises françaises continuent de recruter des cadres, même si, du fait des incertitudes internationales, elles sont moins nombreuses à le faire, selon l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). Désormais, 84 % des entreprises anticipent qu'elles auront des difficultés à embaucher (avec Les Echos).

La tendance est perceptible depuis le début de la guerre en Ukraine et elle se confirme au troisième trimestre : les entreprises sont un peu moins enclines à recruter des cadres. Selon le dernier baromètre de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec), publié récemment, les intentions de recrutement de cadres accusent un léger recul avec 10 % d'entreprises qui envisagent d'en embaucher au moins un, contre 13 % au deuxième trimestre.

Comme le trimestre précédent, cette inflexion dans les intentions d'embauches n'est toujours pas suffisante pour calmer les tensions en matière de recrutement Bien au contraire. « Les difficultés de recrutement ne se tarissent pas et atteignent des niveaux record : 84 % des entreprises les anticipent pour le troisième trimestre, un niveau encore jamais atteint », contre 78 % au printemps.

« Ce n'est pas une fatalité »

« Ces difficultés à recruter représentent aujourd'hui une véritable menace pour le développement économique des entreprises. Ce n'est pourtant pas une fatalité. Il existe un vivier de compétences disponibles qui aspirent à travailler, par exemple parmi les seniors, mais aussi chez les jeunes diplômés », plaide le directeur général de l'association, Gilles Gateau. De fait, le volume d'offres d'emploi publiées sur apec.fr est resté « très bien orienté au deuxième trimestre au regard de son niveau d'avant crise sanitaire (+18 % par rapport au 2e trimestre 2019) », indique l'Apec.

Autre enseignement de ce baromètre, en dépit d'une légère montée de l'inquiétude que suscite la situation internationale, « les intentions de mobilité des cadres se maintiennent. » Selon l'Apec, 34 % des cadres ont ainsi l'intention d'entreprendre des démarches pour changer d'entreprise dans les douze mois.

Préoccupation pour les salaires

Enfin, et sans grande surprise, les salaires et le pouvoir d'achat restent au cœur des préoccupations des cadres. « Interrogés en août sur leurs résolutions à venir, 49 % souhaitent augmenter leur rémunération alors même qu'ils sont 33 % à ne pas se satisfaire de leur salaire actuel », souligne l'Apec.

De fait, « l'inflation et le pouvoir d'achat posent avec acuité la question des salaires, et les cadres, comme tous les salariés, n'échappent pas à ces préoccupations. Les candidats pourraient devenir encore plus exigeants sur la rémunération, accentuant les tensions de recrutement déjà à l'œuvre », anticipe l'Apec. 


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Attention, vos salariés deviennent des mercenaires

Les salariés ne quittent pas seulement leur emploi pour gagner plus. Ils veulent aussi de la flexibilité, du lien, du sens. Les entreprises devront inventer avec eux un nouvel « affectio societatis » (avec Les Echos).

Comme un petit vent de panique dans les entreprises. Chaque jour, des salariés donnent leur démission. En France, un million d'entre eux ont abandonné leur CDI en six mois, 20 % de plus qu'avant l'épidémie. Aux Etats-Unis, près de 50 millions de salariés ont quitté leur employeur l'an dernier.

Ce mouvement pourrait durer. 37 % des « travailleurs de terrain » (présents physiquement pour accomplir leur tâche) comptaient s'échapper de leur poste à court terme, selon une enquête du cabinet de conseil BCG réalisée au printemps dans six pays (34 % pour la France).

Se vendre au plus offrant

Pour l'instant, cette « grande démission » semble refléter l'embellie de l'emploi. Avec un chômage qui touche moins de 5 % des actifs dans les pays de l'OCDE, taux le plus bas depuis près d'un demi-siècle, les salariés démissionnent pour quelques poignées d'euros ou de dollars, d'autant plus que l'inflation ronge leur pouvoir d'achat. Après des décennies où ils étaient coincés, ils deviennent des mercenaires prêts à se vendre au plus offrant. Le mot « mercenaire » vient d'ailleurs du latin « merces » qui signifie « salaire »…

Comme le soulignent les chercheurs de la Dares, le service statistique du ministère du Travail, « le taux de démission est élevé mais pas inédit ». Dans les pics de croissance en 2001 et 2008, ce taux (qui rapporte les démissions au nombre de salariés) était encore plus fort. Avant de chuter pratiquement de moitié, lorsque l'activité s'est calmée. La récession qui se profile pourrait donc enrayer la bougeotte.

D'autres raisons de bouger

Sauf que… cette fois-ci, ce pourrait être différent. Pendant l'épidémie et les confinements, beaucoup d'actifs ont eu une occasion sans précédent de réfléchir à leurs choix professionnels et de vie. Et le déblocage soudain du télétravail, longtemps considéré comme utopique, a prouvé que des organisations du travail différentes pouvaient être efficaces - amélioration du bien-être à la clé.

De plus, il serait naïf de croire que seul l'argent agite le marché du travail. Les salariés, en particulier les plus jeunes, ont d'autres raisons de bouger, même lorsque le marché du travail se détendra. Une économiste de la Réserve fédérale d'Atlanta, Julie Hotchkiss, a évalué leurs préférences. Elle montre que dans la décision d'entrer sur le marché du travail aux Etats-Unis, les jeunes générations réagissent moins au salaire que les baby-boomers.

Catalogue d'injonctions contradictoires

La conclusion de la chercheuse est la même que celles de nombreux responsables de ressources humaines en entreprise : « Les employeurs devront vraisemblablement recourir aussi aux incitations non salariales pour persuader les travailleurs de venir prendre leurs postes disponibles. » Et aussi pour préserver l'engagement de ceux qui sont déjà là.

Les entreprises rivalisent ainsi avec des offres inimaginables il y a cinq ans. Le Club Med propose à ses salariés parisiens la possibilité de télétravailler d'un de ses resorts européens. La plateforme de location de logements américaine Airbnb n'impose plus de lieu de travail à ses employés. La banque Goldman Sachs oblige ses salariés à prendre au moins une semaine de vacances d'affilée par an…

Les employeurs devront aller au-delà, bousculer leur organisation, trouver une voie nouvelle dans un catalogue d'injonctions contradictoires qui s'est encore étoffé pendant les années Covid. Les salariés veulent des perspectives de carrière alors que l'aplatissement des hiérarchies et la faible croissance les atrophient. Ils revendiquent de l'autonomie au moment où les firmes sont engagées dans une bureaucratisation qui entrave l'initiative.

Sens et émiettement

Les salariés aspirent aussi à une flexibilité accrue des horaires et des lieux de travail tandis que leurs employeurs ont besoin d'eux à volonté pour satisfaire les clients n'importe quand n'importe où. Ils réclament plus d'équité alors que le fossé se creuse entre ceux qui peuvent choisir leur lieu de travail et les autres.

Encore plus compliqué : les salariés demandent des relations humaines plus riches tout en travaillant de chez eux. Et ils exigent du sens dans leur travail alors que la productivité a été fabriquée depuis des décennies par le morcellement de l'activité.

Intéresser… pas seulement à l'argent

Le défi est tel que les entreprises vont devoir réinventer un « affectio societatis », une volonté de s'associer pour un but commun. Ce concept est l'apanage des juristes. En droit français par exemple, c'est la base de la société, telle qu'elle est définie par les articles 1832 et 1833 du Code civil.

Les dirigeants d'entreprise et les managers doivent s'en emparer, en allant au-delà des seuls actionnaires. Car pour embarquer les salariés dans l'entreprise du XXIe siècle, il ne suffira plus de les payer. Il faudra les associer plus profondément à l'entreprise, les « intéresser » pas seulement à l'argent mais aussi aux objectifs de l'entreprise et aux moyens de les atteindre. Sinon, ils deviendront vraiment des mercenaires à l'ancienne, dénués de toute forme d'attachement. 
 
 



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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil :
Gwénaëlle, Régis, Sixtine, Marie, Coline, Marc-Henri, Marie, Nathalie, Flavie, Louis-Marie, Amélie et Louis-Marie
se tient à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
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