Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil :
- Recrutement : pourquoi la chasse aux talents est rendue plus difficile avec la crise,
- Covid : près de la moitié des jeunes diplômés bac +5 recherchent toujours un emploi,
- L'édito : "Pénurie",
- La Chargée de recrutement de la quinzaine.


Spécialisé depuis plus de 22 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).



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Pénurie

Pénurie de gel hydroalcoolique, pénurie de masques, pénurie de lits d’hôpitaux, pénurie de vaccin,… Il semble bien que notre pays soit passé d’une période d’abondance à un temps de carences. C’est vrai qu’en temps de guerre, on manque de tout,… mais surtout quand on perd.

Dans le recrutement, nous sommes habitués à gérer la pénurie puisqu’elle est devenue de plus en plus notre raison d’être. Initialement appelés par les entreprises pour présenter les meilleurs profils à potentiel du marché, nous intervenons aujourd’hui pour pallier tout simplement au manque de profils.

Nos entreprises payent aujourd’hui le nivellement par le bas de l’éducation nationale ainsi que la crise des valeurs et des familles : des compétences techniques aléatoires et un savoir être défaillant ; voilà ce qu’offre majoritairement le marché des candidats.

Le profil technique, doublé d’un savoir être lui permettant de maitriser et d’adapter son comportement aux autres et aux événements, et si, de surcroit, il maitrise les bonnes manières, nous tenons le graal ! Voilà la définition sans doute parfaite du profil que les entreprises ne trouvent plus.

Et pas forcément besoin de sortir de la cuisse de Jupiter pour constituer un potentiel : l’exemple d’Albert Duvivier (alias Richard Anconina) face à Sam Lion (Jean-Paul Belmondo) dans le film « Itinéraire d’un enfant gâté » le démontre sympathiquement. Issu du terrain et intelligent, volontaire, généreux et plein de bon sens, alors tout est possible. Apprendre à dire bonjour et à ne jamais être surpris permet de faire le reste…

Comme sur beaucoup de sujets, nous n’attendons plus rien des pouvoirs publics pour « produire » demain une nouvelle génération remplissant ces critères. Il nous faut donc faire avec, trouver et attirer les derniers profils qui existent, et accepter de former ceux qui en sont capables et surtout, qui le souhaitent.

Et le jour où il n’y en aura plus ? 
 
 
 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président

 

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La Chargée de Recrutement de la quinzaine

Flavie de SAINT SALVY : Titulaire d'une double Licence en Droit et Histoire de l'Art obtenue à Assas et La Sorbonne, elle est diplômée d'un Master 2 en Gestion du patrimoine culturel (Panthéon - Sorbonne). Après être intervenue au sein de la Délégation du Patrimoine de l'Armée de Terre puis comme Assistante de Galerie d'Art, elle intervient aujourd'hui chez R.C.V. Conseil en tant que Chargée de Recrutement au sein du pôle Energies.


3 questions à Flavie de SAINT SALVY :

Titulaire d’une double licence en Droit et Histoire de l’Art à Assas et la Sorbonne, vous avez obtenu un Master 2 en Gestion du patrimoine culturel. Pourquoi ce choix de gérer aujourd’hui du patrimoine humain en faisant du recrutement ?
En effet, comme en témoigne ma formation, le patrimoine culturel m’a toujours fascinée par sa richesse et surtout par ce qu’il nous dit d’une époque, d’une civilisation et des hommes qui nous ont précédés. Comme témoins du passé, les éléments de notre patrimoine culturel nous enseignent aussi, par ricochet, sur notre société actuelle.
Dans le contexte présent, le patrimoine humain apparait plus que jamais comme la richesse essentielle de notre société, et la bonne gestion de cette richesse, comme l’enjeu majeur de la période. Quel meilleur placement que le patrimoine humain pour se relever meilleurs et reconstruire après la crise ? Quel meilleur atout pour une entreprise que la valeur de ses collaborateurs ?
Aujourd’hui, m’investir dans le recrutement m’apparait donc comme un moyen de participer concrètement, à ma place, à cette reconstruction : en aidant à placer les bonnes personnes aux bons endroits, là où elles seront, par leurs compétences et leur épanouissement une valeur ajoutée pour leur entreprise, comme pour la société.


Pourquoi avoir choisi R.C.V. Conseil pour exercer les fonctions de Chargée de recrutement ?
« Il n'est de richesses que d'hommes » : la devise de R.C.V Conseil, empruntée à Jean Bodin, m’a immédiatement séduite et fait comprendre ce qui constitue l’esprit spécifique du cabinet. Intégrer une entreprise tournée vers l’humain, prêtant attention à la personne derrière le candidat, et non pas uniquement à des C.V. anonymes me semblait essentiel, particulièrement dans un secteur comme le recrutement.
Les échanges approfondis et la volonté de comprendre réellement les besoins et attentes de chacun permettent de fournir de services « cousus main », qui sont la marque de R.C.V. Conseil.
Enfin, la taille familiale du cabinet qui permet une vraie synergie entre les collaborateurs, et son expertise de plus de 22 ans dans un secteur dynamique et varié – celui du BTP et de l’industrie – ont été les caractéristiques qui ont emporté mon adhésion aux valeurs et méthodes de R.C.V. Conseil.

Que découvrez-vous dans la chasse de têtes qui pourrait surprendre quelqu’un qui n’a jamais exercé ce métier ?
Je réalise concrètement combien le rôle du recruteur qui prend le temps de comprendre et d’écouter est indispensable pour permettre la convergence de deux intérêts – celui de l’entreprise et celui du candidat.
Par ailleurs, le travail de recherche et de ciblage, qui représente une part conséquente de ses missions de chasse, fait très largement appel à son esprit de déduction et à ses talents d’enquêteur, ce qui est particulièrement enthousiasmant et stimulant !
Enfin j’apprécie vivement de découvrir, à travers les échanges avec les candidats et les entreprises, un nombre incalculable de métiers, de fonctions et de spécialités dont la variété me fascine. Appréhender ainsi tout un secteur d’activité, et percevoir l’enthousiasme et souvent la fierté à travers les mots de ses interlocuteurs, constitue une réelle satisfaction pour le recruteur. 
 


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Carnet rose

Nous adressons toutes nos félicitations à Louis-Marie MOINIER, Responsable Recrutement chez R.C.V. Conseil et à son épouse Marie-Caroline pour la naissance de Capucine, très belle petite fille qui vient rejoindre ses soeurs Bertille et Sibylle !

Recrutement : pourquoi la chasse aux talents est rendue plus difficile avec la crise

Avec la crise sanitaire, les profils recherchés sont de plus en plus difficiles à débaucher, y compris à l'étranger, car les cadres craignent de bouger de leurs postes (avec Les Echos).

Scotchés à leur siège, de peur d'en être éjectés pour raison économique, ou à l'affût de la moindre opportunité de changer d'horizon… Entre paralysie et course aux bons plans, l'attitude des cadres d'entreprise n'a jamais été aussi fluctuante.

Selon le dernier baromètre réalisé par The Economist Intelligence Unit auprès de 2.700 d'entre eux, le niveau de confiance qu'ils portent à l'économie se situe à un point bas de -27,7, sur une échelle allant de +50 (la situation va s'améliorer) à -50 (elle va être pire que tout). « Une majorité de cadres pensent que l'entreprise et le marché sur lequel ils opèrent sont en phase de survie », notent les enquêteurs. Leurs revenus ne vont pas s'effondrer totalement, pensent-ils, mais ils ne voient pas d'amélioration possible avant deux à cinq ans. Dans ce contexte amer, les recruter est devenu une sinécure. Plus de missions, plus de postes à pourvoir mais bien moins de candidats, tel est le constat de nombreux cabinets de recrutement.

Impossible de toucher aux cadres qui sont bien à leur poste. « Ils étaient sensibles à nos arguments avant la crise. Plus maintenant », poursuit une recruteuse. D'autres anticipent une possible restructuration de leur service et se lancent dans une recherche active, mais ils réclament des responsabilités nouvelles et un meilleur salaire. D'autres, enfin, se posent des questions sur le travail en général, parce que le télétravail les a éloignés de leur entreprise ou qu'ils n'ont pas apprécié la façon dont leur management a traité la crise. « Je viens de débaucher une DRH qui a considéré que la période marquait opportunément la fin d'un chapitre professionnel après quatorze ans dans la même entreprise », témoigne le dirigeant d’un cabinet.

Tests de comportement

En face, les patrons qui recrutent sont plus prudents, et la crise sanitaire remet au goût du jour les tests de personnalité et de comportement. « On mesure de plus en plus les aptitudes douces, comportementales, transversales et humaines. Ces 'soft skills'' sont par exemple la confiance en soi, l'intelligence émotionnelle, la créativité, l'agilité, la capacité à gérer ses émotions, à répondre à la nouveauté », décrit-il. La rencontre de ces intérêts contradictoires est parfois explosive. « Les talents veulent davantage en contrepartie du risque pris à démissionner en pleine crise, alors que les patrons regardent à la dépense. Arbitrer ces prétentions est assez nouveau et demande du doigté », explique une recruteuse.

La situation est d'autant plus tendue que les talents internationaux manquent à l'appel. Pas moins de 63 % des entreprises n'embaucheront pas ces profils cette année, selon SettleSweet, un spécialiste dans l'accompagnement à la recherche de logement et l'aide à l'installation des salariés en mobilité géographique qui a mené une étude auprès de plus de 2.000 dirigeants : 68 % éprouvent trop de difficultés pour attirer les talents en France, 61 % ne prévoient plus aucun recrutement cette année et 57 % sont freinés par les démarches administratives. 





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Covid : près de la moitié des jeunes diplômés bac +5 recherchent toujours un emploi

Un sondage de la Fédération Syntec Conseil montre que le taux d'emploi des bac +5 sortis de formation cet été a fortement chuté en décembre par rapport aux années précédentes du fait de la crise. Cela s'explique surtout par un manque de débouchés à l'étranger, selon la fédération professionnelle (avec Les Echos).

Bonne nouvelle, le marché de l'emploi des bac +5 a globalement tenu en France. Mauvaise nouvelle, ou en tout cas problème à régler au plus vite : un peu moins d'un jeune sur deux n'avait toujours pas trouvé de travail six mois après avoir décroché son diplôme bac +5, contre un sur quatre avant la crise . Ce sont les deux enseignements en apparence contradictoires d'un sondage réalisé fin décembre par Episto pour le compte de Syntec Conseil, tels que les résume le président de la fédération professionnelle, Matthieu Courtecuisse.
 
La crise n'épargne pas ceux qui sont allés le plus loin dans les études, malgré des scores différents selon qu'ils sont passés par des écoles de commerce, d'ingénieurs, ou l'université et, donc, en fonction de la spécialité choisie. Précisément, 54 % des bac +5 étaient en poste lors du sondage, alors qu'ils étaient 74 % en 2018 selon des chiffres de l'Apec cités par Syntec Conseil. A contrario, 46 % d'entre eux cherchaient toujours un emploi, 3 points de plus chez les femmes que les hommes.

Pragmatisme

Cette baisse notable du taux d'emploi pèse sur le taux d'embauche en CDI (50 % contre 69 % avant la crise avec, là encore, une forte disparité selon le genre), ainsi que sur les conditions de salaires, inférieures à celles espérées. « Les jeunes ont fait preuve de beaucoup de flexibilité et de pragmatisme. Ils ont su faire des arbitrages sans attendre des jours meilleurs », décrypte Matthieu Courtecuisse.

De là à en conclure que la crise a fait fondre une grande partie des débouchés professionnels pour les bac +5 en France, il y a un pas que ne franchit pas le président de Syntec Conseil. Son analyse ? Les 25 points perdus du taux d'embauche correspondent peu ou prou à la part de ces jeunes diplômés qui en temps normal signent leur premier contrat de travail à l'étranger. Faute de pouvoir y accéder, une grande part d'entre eux, les plus employables, se sont rabattus sur la France. En d'autres termes, le gâteau n'a pas trop fondu, grâce aux aides à l'embauche des moins de 26 ans, mais ils ont été beaucoup plus nombreux à vouloir y accéder.

Pour Matthieu Courtecuisse, il faut y voir une opportunité : celle de fixer le maximum de bac +5 en France, d'autant que les métiers en tension ou d'avenir ne manquent pas et font l'objet d'un déploiement hors norme de moyens dans le cadre du plan de relance. « Démarrer par l'étranger pour mieux revenir, cela relève de la légende. La majorité de ceux qui partent ne revient pas », affirme-t-il.

Ballottage défavorable

Le but est louable, mais il suppose un effort sans précédent pour que les 46 % encore en mal de travail puissent en trouver un très vite, faute de quoi ils se retrouveront en ballottage défavorable avec la vague de la promo 2021 qui arrive. Fin 2019, une étude du Cereq a montré de manière très claire comment les jeunes qui ont la malchance de faire leurs premiers pas sur le marché du travail lors ou immédiatement après une crise en portent les stigmates tout au long de leur carrière.

Pour Syntec Conseil, la solution passe par les entreprises, dont la responsabilité est de continuer à embaucher. Ce qui n'empêche pas la fédération de demander un maintien des aides à l'embauche jusqu'en juin. 
 


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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil :
Flavie, Louis-Marie, Marie, Marie, Amélie, Nathalie, Gwénaëlle, Marc-Henri et Régis,
se tient à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
contact@rcv-conseil.com

www.rcv-conseil.com



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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :

- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission), 
- Dossier d’Evaluation (approche directe),
- Prise (contrôle) de références,
- Bilan de compétences (formation), 
- RPO (externalisation du recrutement),
- Outplacement (reclassement), 
- Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation), 
- Portage salarial, 
- Test de personnalité ou d’aptitude.

N'hésitez pas à nous consulter.





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