DOSSIER
L'entreprise à l'honneur
Le monde politique expose tous les jours sa perte de leadership dans notre monde en mutation : absence de grands hommes, perte du sens de l’intérêt général, gestion des crises à courte vue, démagogie, prime donnée à la forme sur le fond, fossé qui se creuse entre le pays légal et le pays réel,…
Pour l'entreprise, on assiste au mouvement inverse. Jamais les entreprises n'ont autant été au centre de la vie de la cité. La vie économique et le travail sont des sujets majeurs de société qui mobilisent, passionnent, divisent.
Jamais les entreprises n'ont eu autant d'opportunités de développer de nouvelles activités. Tous ceux qui sont assis sur des rentes savent qu'elles sont, à plus ou moins long terme, condamnées au profit des nouveaux entrants qui viennent s'insérer dans la chaîne de valeur. Jamais le dynamisme créatif n'a été aussi foisonnant. L'envie de créer, la capacité à se lancer dans l'entrepreneuriat, l'audace de se lancer, sont partout.
Jamais l'espace de jeu des entreprises n'a été aussi ouvert. Avoir des ambitions mondiales est à la portée de tous. Jamais elles n'ont autant pris en compte la dimension humaine. Après avoir tenu des discours vides pendant des décennies sur l'importance de l'humain, elles réalisent que les talents sont leur vraie richesse, qu'ils peuvent s'en aller très facilement, que la qualité de vie au travail est directement liée à la motivation et à la créativité des acteurs, enfin que leur « image employeur » ne se construit plus sur la communication mais sur les avis des salariés diffusés sur le Net. Après des décennies de discours politiquement correct qui masquait le plus grand cynisme sur ces sujets, chacun réalise que tricher ou même faire semblant peut se retourner contre soi avec des effets délétères. Notre monde de l'entreprise fait plus de sens, s'intéresse plus aux individus et dispose d'un champ d'opportunités infini.
Recruteur, nous sommes le « fournisseur » du plus beau capital de l’entreprise, en l’occurrence l’humain : nous sommes ravis de cette tendance et d’y prendre part !
Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
La Chargée de Recrutement de la quinzaine
Nathalie ORLIAC : Titulaire d'une Maitrise en Droit privé (1993) et d'un D.E.A. de Droit social (1994) obtenus à Paris 2 Assas, elle a été Responsable Ressources Humaines en établissements bancaires de 1995 à 2006. Elle est Chargée de recrutement chez R.C.V. Conseil depuis 2008 en charge des secteurs énergies notamment dans les installations en génie électrique et en génie climatique.
3 questions à Nathalie ORLIAC :
La période estivale constitue-t-elle une période propice pour recruter ?
L’été constitue plutôt une période intéressante en matière de recrutement. Nombreux sont ceux, parmi nos clients, qui anticipent déjà leurs besoins de la rentrée et de la fin de l’année : débuter les contacts en ce mois de juillet permet de prendre utilement date avec les candidats. En effet, les candidats sont davantage ouverts pour étudier les opportunités ailleurs, leur réflexion qui suivra pendant leurs vacances étant souvent fructueuse. Enfin, de nombreux processus de recrutement se finalisent en juillet, l’échéance des vacances obligeant les protagonistes à se positionner.
Vous intervenez chez R.C.V. Conseil essentiellement sur les secteurs des énergies et particulièrement sur les installations de génie électrique et de génie climatique ; comment évoluent ces marchés actuellement ?
En ce milieu d’année 2016, la reprise d’activité dans ces secteurs se confirme, et pas seulement en Ile-de-France. Le secteur redevient ainsi rapidement pénurique notamment sur certains bassins économiques moins développés. Les profils mériteraient de s’ouvrir davantage à la mobilité géographique et n’ont pas toujours forcément conscience d’un niveau d’expertise à parfaire compte tenu de l’exigence des entreprises.
Vous intégrez une nouvelle Chargée de recrutement au sein de votre équipe chez R.C.V. Conseil à partir de la rentrée de septembre ; à quels objectifs et besoins répond ce renforcement de votre équipe ?
Notre Cabinet se développe activement notamment dans le secteur du génie électrique et du génie climatique accompagnant pour nos partenaires la reprise en cours. L’augmentation à la fois qualitative et quantitative des besoins chez nos clients nous impose d’être toujours plus rapides et réactifs en investissant sur notre capacité à mener les investigations nécessaires. Soucieux de bien recruter pour nos clients, nous intégrons une nouvelle Chargée de recrutement dont les compétences et la personnalité sont en rapport avec l’exigence que nous nous imposons !
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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :
- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission),
- Dossier d’Evaluation (approche directe),
- Prise (contrôle) de références,
- Bilan de compétences (formation),
- RPO (externalisation du recrutement),
- Outplacement (reclassement),
- Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation),
- Portage salarial,
- Test de personnalité ou d’aptitude.
N'hésitez pas à nous consulter.
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Une nette embellie pour les diplômés des grandes écoles !
Moins de deux mois après avoir décroché leur diplôme, plus de huit élèves sur dix ont un emploi. Les salaires repartent à la hausse (avec Les Echos).
Les jeunes diplômés des grandes écoles n'ont pas de souci à se faire pour leur entrée dans la vie active. Les taux d'insertion professionnelle et les salaires sont au beau fixe, selon l'enquête annuelle de la Conférence des grandes écoles (CGE) publiée récemment. Celle-ci, réalisée auprès de 180 écoles entre janvier et mars, révèle un taux net d'emploi « en forte hausse ». Il s'établit cette année à 83,1 % (contre 80,6 % l'an dernier), soit un niveau supérieur à celui de 2013. Le directeur général de HEC Paris, Peter Todd, parle d'une « amélioration des conditions d'insertion professionnelle des jeunes diplômés ». Ils sont 58 % à trouver un emploi avant la sortie de l'école et le taux grimpe à 79 % moins de deux mois après.
Disparités hommes-femmes
Les salaires progressent, eux aussi. Le salaire annuel brut moyen d'un jeune diplômé d'une grande école s'élève à 33.542 euros (sans les primes) contre 32.962 euros en 2015. La hausse amorcée l'an dernier se confirme, conduisant la CGE à évoquer « une nette embellie », voire à s'interroger sur une « reprise ». Le niveau des salaires de 2016 dépasse en effet celui de 2012. Et « les salaires en euros courants poursuivent leur tendance haussière sur dix ans ».
Sur un an, la progression du salaire des ingénieurs à l'embauche est ainsi de 350 euros et celui des managers de 1.000 euros en moyenne. Mais les primes creusent l'écart entre les diplômés des écoles de managers et ceux des écoles d'ingénieurs : « La rémunération avec primes des managers est beaucoup plus nette que pour les ingénieurs », souligne l'enquête.
Si les jeunes diplômés trouvent plus facilement un emploi et sont mieux payés à l'embauche, ils décrochent aussi plus facilement un contrat à durée indéterminée (CDI). Avec 76,9 %, cet indicateur est en hausse de 3 points par rapport à l'an dernier, ce qui fait dire à la CGE que « le CDI n'est pas mort ». En 2015, l'ex-directeur général de HEC Paris, Bernard Ramanantsoa, s'était interrogé sur la quête de flexibilité des entreprises : le taux de CDI avait chuté de plus de 3 points entre 2014 et 2015.
L'étude confirme des tendances déjà relevées les années précédentes par la CGE, comme l'absence de fuite des cerveaux. Elle évoque même « une légère régression » de la proportion de diplômés expatriés à l'étranger (16,6 % contre 17,6 % l'an dernier) - et même 12,7 % si l'on prend en compte les seuls Français. Les étudiants étrangers sont, eux, nombreux à commencer leur carrière en France, ce qui montre « les flux croisés qui s'opèrent dans une économie mondialisée ».
La mauvaise nouvelle de cette enquête 2016 tient, selon Peter Todd, à la « persistance injustifiable » des disparités salariales entre hommes et femmes. Le salaire brut annuel des femmes est inférieur de 5 % pour les ingénieurs et de 6 % pour les managers. L'écart est particulièrement important dans une petite entreprise, où une femme gagne en moyenne 8 % de moins qu'un homme, contre 2 % dans une grande entreprise.
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Le chômage retrouvera son niveau d'avant-crise en 2017 selon l'OCDE
Le chômage recule. Mais l'OCDE s'alarme de la qualité des emplois créés et du niveau des salaires (avec Les Echos).
Le bout du tunnel serait pour 2017. Dans son rapport annuel sur les perspectives de l'emploi publié récemment, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) juge en effet que les effets de la crise de 2008 sur le chômage auront disparu en 2017. Au paroxysme de cette crise, le taux d'emploi des 15-74 ans était tombé à 58,6 %, ce qui correspondait à 20,3 millions d'emplois disparu. Fin 2015, il était de 60,2 % pour un déficit d'emploi de 5,6 millions. « Dans le courant de l'an prochain, ce déficit sera résorbé », prédit Stefano Scarpetta, directeur du département emploi, travail et affaires sociales de l'Organisation.
Il est vrai que, depuis 2013, le taux de chômage des pays de l'OCDE n'a pas cessé de décliner pour s'établir à 6,5 % de la population active au quatrième trimestre de 2015. Soit encore 40,2 millions de chômeurs. La tendance serait plutôt rassurante. Sauf que tous les pays sont loin d'être à la même enseigne. Au Chili, en Allemagne, en Hongrie, en Israël ou encore en Turquie, le taux d'emploi des adultes en âge de travailler est supérieur de 5 % par rapport au niveau d'avant-crise. En revanche, les pays européens ne peuvent en dire autant. En Grèce, en Irlande et en Espagne, notamment, ce taux d'emploi est inférieur respectivement de 9 %, 7,9 % et 8,5 % par rapport à 2008. Aux Etats-Unis, malgré la forte croissance de l'emploi, ce même taux est encore inférieur de 3,4 % au niveau d'avant- crise.
Recul des rémunérations
Quant à la France, avec un taux de chômage de 10,1 % au premier trimestre 2016, l'OCDE s'alarme. « Le différentiel de taux d'emploi est à son plus haut niveau depuis dix ans et devrait encore augmenter », dit-elle.
Dans le détail, la situation n'est pas non plus mirobolante. D'une part, l'emploi à temps partiel a continué de croître. Surtout en Italie, en Espagne, en Irlande, et au Chili. En revanche, l'emploi temporaire a connu une décrue sous l'effet de la récession pour rebondir par la suite. D'autre part, l'OCDE note un changement majeur dans la composition de l'emploi. Durant la crise, les pertes d'emploi se sont essentiellement concentrées dans le secteur manufacturier, tandis que, lors de la reprise, les créations ont eu lieu principalement dans le secteur des services. Une évolution qui n'est pas sans poser quelques problèmes d'adaptation des salariés venant du secteur manufacturier.
Côté salaires, l'envol du chômage a eu pour conséquence un recul des rémunérations, en particulier en Grèce, en Irlande, au Japon, au Portugal, en Espagne et dans les pays baltes. Même les salaires réels, malgré le recul de l'inflation, se sont inscrits sur une tendance stagnante, voire baissière. Pour Angel Gurria, le secrétaire général de l'OCDE : « Le redressement du marché de l'emploi n'est qu'à moitié achevé, car les salaires restent à la traîne ! » Des preuves, s'il en est, que les emplois qui ont été créés ces dernières années ne sont pas forcément de bonne qualité et bien payés...
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Bonnes vacances !
Votre Cabinet R.C.V. Conseil sera fermé du vendredi 29 juillet au soir jusqu'au mardi 16 août au matin, date à laquelle nous serons ravis de vous retrouver pour de nouvelles aventures de recrutement !
Si vous avez la chance d'en prendre, l'ensemble de l'équipe du Cabinet vous souhaite d'excellentes vacances espérant que le cru 2016 figure parmi les meilleurs !
En cas d'urgence, vous pourrez nous joindre par mail contact@rcv-conseil.com ou par téléphone au 06.11.57.67.63.
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Régis, Louis-Marie, Virginie, Amélie, Catherine, Stéphen et Nathalie.
Et Xavier PIETTRE.
Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil se tient à votre disposition.
Bien cordialement,
Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
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