DOSSIER



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Discuter, c'est travailler

L'épisode se passe dans le bureau du CEO. Depuis plusieurs semaines, les équipes de communication travaillent sur la grande convention de l'année. Elle réunira plusieurs centaines de managers, et doit donner une nouvelle impulsion. L'entreprise est en pleine mutation et il est indispensable que les acteurs comprennent l'importance des changements à mener et surtout qu'ils y adhèrent. Devant le programme proposé par l'équipe de communication, le patron s'agace : « Je veux qu'ils repartent avec des plans d'action concrets, je ne leur demande pas de passer des heures à parler, ils sont là pour agir. »

La conviction que « c'est dans l'action que l'entreprise puise son efficacité », bien ancrée dans la tête des managers, repose évidemment sur du vécu : c'est parce que la pression sur le temps est omniprésente, c'est parce que le calendrier pour « délivrer » est très serré que les choses avancent et que l'on reste dans la course face à la concurrence.

Progressivement, cela a induit des réflexes et une façon d'aborder les sujets avec une méthode qui donne la régularité d'une horlogerie suisse. Plus que tout, ce qui est redouté, c'est la palabre. Des heures à discuter sans que rien n'avance…

Et pourtant, c'est bien de palabre dont pourraient avoir besoin les cadres de cette entreprise en mutation. Car c'est en parlant que les acteurs trouvent le sens, s'approprient les enjeux, élaborent les solutions. C'est en échangeant entre eux qu'ils partagent leurs inquiétudes et arrivent à les dépasser. Il arrive pourtant que l'on fasse le plus mal ce que l'on fait naturellement depuis toujours. S'il est indispensable de passer du temps à échanger, il est vrai que, presque toujours, ce temps est peu productif. On se disperse dans des digressions, on ne s'écoute pas - ou on s'écoute mal, on ne vérifie pas que les interlocuteurs ont compris la même chose, on se laisse emporter par ses émotions, et on ne conclut pas l'échange pour en faire une base pour le suivant.

Pour que la discussion soit une production, cela suppose de lui appliquer le même professionnalisme appliqué à l'action. Pour commencer, il faut être clair sur le sujet précis de l'échange. Mais surtout, il faut vérifier qu'on ne le perd pas en chemin. Rien n'est plus facile, en effet, que de partir dans des considérations qui n'ont rien à voir avec le sujet de départ. Ensuite, les différents interlocuteurs ne sont pas toujours alignés sur l'utilité de l'échange - autrement dit le pourquoi. Pour beaucoup, cela vise avant tout à faire valoir leur point de vue et à convaincre leurs interlocuteurs. Dans le meilleur des cas, l'échange n'est qu'une succession de monologues, parfois de confrontations. Chacun s'exprime à son tour face à des interlocuteurs distraits par leur téléphone qui, eux-mêmes, ne s'animent que lorsque la parole leur revient.

L'échange est au coeur de la création de valeur. Mais parce qu'on le pratique depuis toujours, on considère qu'on en maîtrise les ressorts. Et pourtant, ce que l'on fait naturellement nécessite aussi de la méthode.

En recrutement, l’échange demeure la base incontournable de l’action. 
 
 
 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président

 


 


3 questions à l'un de nos Chargés de recrutement :

Les campagnes électorales ont-elles eu une influence sur l’activité du recrutement cette année ?
Par rapport aux échéances précédentes, cette édition des élections présidentielles et législatives a, paradoxalement, peu impactée l’activité du recrutement en général, et dans le BTP en particulier. En effet, lors des précédentes élections présidentielles, nous constations un fort ralentissement des recrutements de la part des entreprises et un attentisme de la part des candidats. L’application de tel ou tel programme politique semblait conditionner le soutien ou non à l’activité. Cette année, l’activité économique étant porteuse, le secteur du BTP étant désormais bien orientée par une reprise solide et des projets garantis sur la durée, l’impact de ce rendez-vous électoral a peu pesé. L’incertitude demeurait finalement davantage politique ou macro-économique.

Vous intervenez essentiellement dans le secteur du génie électrique et du génie climatique en installation et maintenance ; quel est l’état actuel du marché ?
De façon générale, le secteur est à nouveau porteur et l’activité progresse à l’image de l’ensemble du secteur du BTP. Les besoins sont toutefois très qualitatifs, les entreprises ne souhaitant recruter que les meilleurs ou les plus adaptés à leurs besoins. Les candidats partagent ce souci qualitatif souhaitant eux-mêmes ne s’ouvrir qu’aux opportunités les plus séduisantes.

Comment capter aujourd’hui les meilleurs profils ?
Avec la généralisation des « jobboards » et des réseaux sociaux, on pourrait penser qu'il est facile d'identifier et de capter des profils. La réalité est bien différente. D'abord, l’ensemble des profils ne sont pas visibles sur ce type de supports. Ensuite, identification est loin de vouloir dire recrutement ! C’est là que notre valeur ajoutée intervient dans la séduction des profils correspondant au poste : analyser l’offre pour susciter la demande. Et l’entreprise, outre sa nécessaire réactivité au cours du processus, doit être capable de séduire par l’adaptation de son poste et de l’environnement de celui-ci aux souhaits du candidat à recruter… 
 
 
 


 

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :

- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission), 
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- Bilan de compétences (formation), 
- RPO (externalisation du recrutement),
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- Portage salarial, 
- Test de personnalité ou d’aptitude.

N'hésitez pas à nous consulter.


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Grande enquête sur les cabinets de recrutement

Recommanderiez-vous notre Cabinet R.C.V. Conseil ?

Si tel est le cas, nous vous serions très reconnaissants de bien vouloir le signaler à l'occasion de la grande enquête lancée par Les Echos avec Statista en vous connectant avant le 30 juin prochain à Enquête sur les meilleurs cabinets de recrutement

L’étude ne prend que quelques minutes. Naturellement, la totalité des réponses resteront anonymes. Pour vous remercier, les organisateurs vous proposent un compte premium test à la plateforme de statistiques Statista de 3 mois ou un accès de 3 semaines au site Les Echos.fr

 

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Les Cadres du privé plus que jamais en quête de mobilité professionnelle

Profitant d'un marché du travail porteur, 64 % des cadres envisagent de changer de poste ou d'employeur dans les trois ans, contre 60 % il y a un an (avec Les Echos).

Les cadres du privé ont la bougeotte. Selon la dernière mouture du panorama de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) sur leur mobilité professionnelle, 64 % d'entre eux envisagent de changer d'air dans les trois ans à venir. Soit quatre points de plus qu'il y a un an. Si la part de ceux qui privilégient la mobilité interne est stable, à 42 %, celle de ceux qui regardent à l'extérieur a pris deux points de plus, pour grimper à 39 %. « Cette hausse des intentions de mobilité est à relier à des perspectives économiques bien orientées, qui incitent à l'optimisme et favorisent les changements professionnels », analysent les auteurs du baromètre. En témoignent les chiffres du marché de l'emploi des cadres, qui a été marqué par près de 205.000 recrutements l'an dernier, contre 181.000 en 2015 (voir cicontre). En tenant compte des promotions internes à ce statut et des démissions, départs en retraite et licenciements, la population des cadres a progressé de 1,5 % l'an passé.

Recherche d'un meilleur salaire, de nouvelles compétences ou impossibilité d'évoluer dans son poste... Quelle que soit la motivation, la proportion de cadres ayant changé d'entreprise a progressé d'un point, à 7 %, profitant de ce climat porteur. Mais sans que cela soit toujours un long fleuve tranquille, note l'Apec. Ainsi, 41 % de ceux qui ont changé d'air sont passés par la case chômage, contre 36 % il y a un an.

Cette période d'inactivité ayant diminué les marges de négociation de meilleures conditions d'emploi, le taux de satisfaction du nouveau poste est en net recul, même s'il reste encore très majoritaire (-9 points, à 80 %). Les cadres mobiles en externe sont aussi moins nombreux à faire état d'une promotion hiérarchique ou d'un élargissement du champ de responsabilité. Les principales raisons du changement restent défensives, résume l'Apec. Ces changements demeurent aussi souvent l'apanage des jeunes, ne serait-ce que parce qu'ils sont plus souvent concernés par les fins de CDD.


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Hausses de salaires : les grands groupes de plus en plus sélectifs

Les éléments non salariaux sont davantage intégrés aux négociations (avec Les Echos).

Modération, mais surtout sélectivité. Ce sont les deux principaux enseignements du millésime 2017 de l'enquête sur les négociations annuelles obligatoires, les NAO, du cabinet de conseil en ressources humaines Mercer. La moyenne des augmentations de salaires qui s'appliqueront cette année ressort à 1,7 % (+1,8 % en médiane), contre 1,51 % l'an dernier, et 1 % il y a deux ans, selon cette étude, représentative des pratiques des grandes entreprises françaises et des filiales françaises de grands groupes étrangers.

La hausse n'est pas insignifiante, mais on reste loin des niveaux d'avant la crise de 2008, qui tournaient autour de +3 % en médiane. Avec, toutefois, une différence notable : à l'époque, la hausse des prix était du même ordre que celle des salaires, alors qu'aujourd'hui, elle est plus basse (le gouvernement vise 1,2 %). On sent de la part des entreprises « la volonté de rester sage tout en compensant nettement l'inflation », résume-t-il ajoutant ne voir « aucune raison objective que l'on aille au-delà de ces chiffres à moyen terme ». Publiées vendredi, les statistiques du ministère du Travail portant sur les entreprises de plus de 10 salariés confirment que la tendance est bien à la modération avec une hausse du salaire moyen de base de 1,2 % à fin mars sur un an. L'Acoss, l'agence qui collecte les cotisations de Sécurité sociale, fait état, elle, d'une hausse de 1,5 % du salaire moyen par tête dans le privé, toujours au premier trimestre et sur un an.

Le millésime 2017 de l'enquête de Mercer souligne en revanche un changement de pratiques en matière d'augmentations individuelles, accordées de façon plus en plus sélective. Ce qui était une perception jusque-là ressort clairement aujourd'hui. Ainsi, seules 17 % des entreprises sondées ont fait état d'augmentations individuelles accordées à l'ensemble de leurs collaborateurs éligibles, cadres pour l'essentiel. Parmi les autres, la médiane des collaborateurs gratifiés ressort à 7 sur 10 : le chiffre paraît élevé mais l'analyse des quartiles et le fait que la moyenne soit inférieure dénotent bien une baisse du nombre d'augmentations individuelles, selon Mercer.

Dans ce contexte, les éléments hors salaire de base - primes, intéressement, avantages en nature, initiatives liées au bien-être professionnel ou à l'équilibre avec la vie privée - deviennent de plus en plus importants dans la reconnaissance des collaborateurs : 65 % des négociations annuelles en ont intégré, contre 48 % l'an dernier.


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Recrutements dynamiques dans la maîtrise d’œuvre

Les bureaux d’études techniques, les sociétés d’ingénierie et les agences d’architecture bénéficient de la reprise de l’activité dans le BTP et recrutent de nombreux profils d’ingénieurs et de techniciens spécialisés (avec Le Moniteur). 

L’embellie du marché de la construction de logements et de bâtiments tertiaires profite à tous les acteurs du secteur, qui interviennent dans la définition, la conception et l’exécution des travaux. La maîtrise d’œuvre embauche ainsi de nombreux professionnels depuis l’année dernière. Les opportunités d’emplois ont ainsi fait un bond de 20 % chez nos clients, bureaux d’études et sociétés d’ingénierie. Cette tendance se poursuit depuis le début de l’année et profite à de nombreux professionnels. Parmi eux, les chefs de projet tous corps d’état, TCE, sont très recherchés et parfois difficiles à trouver. Nos clients privilégient des ingénieurs avec cinq à dix ans d’expérience dans les mêmes fonctions, maîtrisant parfaitement la coordination de projets en bureaux d’études.

Les bureaux d’études peuvent s’ouvrir en revanche à des profils issus de l’entreprise générale, pour des postes de suivi de chantier. Les autres professionnels profitent aussi de cet appel d’air. Les sociétés recrutent des économistes de la construction, des chefs de projet en maîtrise d’œuvre d’exécution, des ingénieurs structure et des ingénieurs avec une spécialité sur les lots techniques, comme l’électricité ou le génie climatique.

Des professionnels pour le développement durable
Autre tendance soulignée, les bureaux d’étude spécialisés dans le développement durable cherchent des profils spécifiques. Ils ont besoin par exemple d’ingénieurs structures avec une spécialité en bois, pour les constructions bois, ou en façade, car la façade a un impact sur la qualité thermique et acoustique notamment. Ils sont intéressés aussi par des professionnels ayant acquis une expérience dans le bâtiment durable, par exemple dans la conception de bâtiments à énergie positive.

Grâce au Grand Paris, qui prévoit de nombreux projets de gares et de lignes de transport, les travaux publics reprennent aussi des couleurs et entraînent des recrutements dans les bureaux spécialisés ou avec un pôle infrastructure ou Voierie et réseaux divers, VRD. Cette reprise accélérée des embauches a un impact sur les salaires. Les profils les plus demandés peuvent espérer 10 à 12 % d’augmentation. Les professionnels qui maîtrisent la maquette numérique, le BIM, peuvent aussi voir leur rémunération progresser de 5 à 10 %. A noter aussi que de nombreux postes d’urbanistes sont à pourvoir dans les sociétés d’ingénierie et les agences d’architecture. 
 


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Jeanne, Virginie, Nathalie, Bruno, Amélie, Louis-Marie, Sophie, Stéphen, Christine et Régis.
Et Xavier PIETTRE.

Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil se tient à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
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