En 2026, tout est incertain... sauf un recrutement bien accompagné ! **********************

Pas de liberté sans responsabilité

Depuis vingt-cinq ans, la France fuit la responsabilité individuelle. Nos déficits seraient une fatalité, notre déclassement scolaire une affaire de moyens, nos échecs économiques la faute des autres — des riches, des entreprises, des générations passées, des algorithmes ou du climat. Jamais des décisions. Jamais des individus. Pourtant, les faits sont têtus. Les budgets ne se votent pas seuls. Les programmes scolaires ne s’écrivent pas par magie. Les choix publics sont faits par des femmes et des hommes, puis validés par des majorités. Mais dans une France devenue allergique à la responsabilité, plus personne n’assume. Nous avons remplacé la responsabilité par la dilution : responsabilité collective, responsabilité sociétale, responsabilité « pour demain ». À force de vouloir être responsables de tout — de la planète, des générations futures, de chaque fragilité sociale — nous ne sommes plus responsables de rien, ici et maintenant. Paradoxalement, jamais la liberté individuelle ne pourrait être aussi grande : hyperchoix, plateformes, consommation sans limites… Une liberté sans contrepartie, sans exigence, sans devoir. Or le libéralisme n’est pas l’irresponsabilité : il repose sur un principe simple et exigeant — la liberté va de pair avec l’obligation d’assumer ses actes. Bonne nouvelle pourtant : les Français ne sont pas dupes. Une large majorité réclame davantage de responsabilité, avec des sanctions quand il le faut, mais aussi des récompenses et de la reconnaissance. Car être responsable, ce n’est pas seulement être sanctionné : c’est être considéré, reconnu, respecté. La responsabilité individuelle n’est pas une punition morale. C’est le socle de la liberté, de la dignité et de la prospérité. Tant que la France refusera de la réhabiliter, elle continuera de s’enliser. Il est temps de le dire clairement : sans responsabilité individuelle, il n’y aura ni redressement économique, ni justice sociale, ni liberté durable. C’est là que se trouve la France qui avance, malgré tout. Joyeux Noël et belle année !     Régis de la CROIX-VAUBOIS Président

 

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Pour 2026, pour la 8ème année consécutive, R.C.V. Conseil désigné de nouveau parmi les 300 meilleurs Cabinets de recrutement de France (et parmi les 65 Cabinets avec la note maximale sur les critères de la qualité des services, la communication, le rapport qualité-prix, la rapidité d’exécution de la mission ainsi que la qualité et la sélection des candidats ou des emplois proposés - Études Les Échos : L'enquête 2026).  

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La Chargée de recrutement du mois

Gwénaëlle PENICAUD : Titulaire d'un BTS Négociation et Relation Clients obtenu en 2007, Gwénaëlle a validé une Licence Ressources Humaines et Gestion Sociale et suivi un Master 1 Responsable de la Gestion des Ressources Humaines à l'IGS. Après avoir été Commerciale sédentaire, elle est intervenue sur deux expériences de Responsable des Ressources Humaines en PME. Elle intervient chez R.C.V. Conseil comme Chargée de Recrutement depuis 2017.

3 questions à Gwénaëlle PENICAUD : Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir chargé de recrutement, et qu’est-ce qui vous motive aujourd’hui dans ce métier ?

Ayant débuté ma carrière en tant que commerciale, puis évolué vers les ressources humaines, le métier de chargé de recrutement — et plus particulièrement celui de chasseur de têtes — s’inscrit naturellement dans la continuité de mon parcours professionnel. Ce qui m’anime avant tout, c’est la possibilité d’accompagner concrètement les entreprises dans leur développement et de répondre à des problématiques de recrutement souvent stratégiques. J’apprécie tout particulièrement la dimension conseil du métier : mener des investigations approfondies, comprendre finement les besoins de mes clients et leur proposer les profils les plus pertinents, tant sur le plan des compétences que de l’adéquation humaine. Enfin, la relation de confiance et le travail en étroite collaboration avec les entreprises, comme avec les candidats, donnent un véritable sens à mon engagement quotidien et constituent une source de motivation durable. Quelle est votre « signature » en recrutement, ce que vos candidats reconnaissent chez vous ? Ma signature en recrutement repose avant tout sur la réactivité et l’efficacité. Identifier le bon candidat est essentiel, mais ce qui fait réellement la différence, c’est la capacité à mener le processus jusqu’à son aboutissement : la signature du contrat de travail. Je suis convaincu qu’un recrutement doit s’inscrire dans une dynamique fluide et continue. Lorsque les délais s’allongent, l’intérêt du candidat peut s’éroder et les opportunités se perdre. J’accorde donc une importance particulière à la cadence du process, afin d’éviter que l’enthousiasme ne retombe et que l’engagement ne se fragilise. C’est pourquoi j’accompagne étroitement aussi bien les candidats que les entreprises, en assurant un suivi régulier, transparent et proactif. Cette présence constante est souvent reconnue par les candidats, qui apprécient la clarté, la disponibilité et la qualité de l’accompagnement tout au long du recrutement. Quel conseil donneriez-vous à une entreprise pour attirer les talents qu’elle n’arrive jamais à séduire ? Je leur donnerais deux conseils clés. Tout d’abord, remettre davantage d’humain au cœur du processus de recrutement. Les talents pénuriques ne choisissent plus uniquement un poste, mais un environnement, une équipe et une culture. Lorsque l’hésitation persiste, proposer un moment informel — comme un déjeuner ou un échange avec de futurs collègues — peut faire toute la différence. Cela permet au candidat de se projeter concrètement et de créer un lien émotionnel avec l’entreprise. Ensuite, faire preuve de flexibilité, tant sur le contenu du poste que sur les conditions de rémunération. Le marché évolue vers des postes de plus en plus personnalisés, construits autour des compétences, des aspirations et des leviers de motivation des candidats. Adapter le périmètre des missions et rester ouvert sur la rémunération permet non seulement d’attirer des profils rares, mais aussi de favoriser leur engagement et leur épanouissement sur le long terme.

 

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Régis de la CROIX-VAUBOIS et toute l’équipe du Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil vous souhaitent un joyeux Noël et la meilleure année 2026 possible !  

Régis, Nathalie, Louis-Marie, Marie, Louis-Marie, Gwénaëlle, Pierre-Antoine, Thibaut, Amélie et Marc-Henri

 

Le leader idéal selon les salariés

Énergie, audace, innovation, mais aussi prudence, rigueur, écoute figurent au nombre des qualités les plus recherchées, selon une étude mondiale du spécialiste des tests de personnalité Hogan. Plongée au cœur des attentes de plus de 9.500 salariés (avec Les Echos). Idéalement, que recherchent les collaborateurs chez un leader ? En France et dans le monde ? Réponses dans « Une étude mondiale sur le leadership efficace » réalisée par Hogan Assessments (Hogan), spécialiste en évaluation de la personnalité pour le recrutement et le développement des talents, livre une réponse. « Le leadership est souvent étudié par le prisme des dirigeants déjà en poste. C’est la première fois que nous collectons des données sur ce sujet auprès des collaborateurs », partage Allison Howell, vice-présidente de l’innovation de marché de Hogan. Cette approche inédite vise à comprendre ce qu’attendent les personnes dirigées, plutôt que celles qui dirigent. L’étude menée auprès de 9.794 répondants (dont 274 en France) issus de 127 pays, compare ainsi, par zone géographique, le portrait du leader idéal avec les leaders existants, en même temps qu’elle met en lumière les différentes définitions du leadership rêvé, selon les cultures. Énergie, mais non sans prudence L’objectif ? Comprendre les attentes des équipes – en termes de personnalité, valeurs et compétences – qu’elles jugent les plus importantes pour un leadership efficace – autrement dit efficient, performant et à impact positif. Des résultats qui doivent permettre de mieux distinguer les leaders « émergents », qui dirigent du fait de leur habileté politique et de leur capacité à paraître leader, de ceux qui sont réellement efficaces et qui devraient diriger, car ils se concentrent sur le soutien à la réussite de leurs équipes. Pour l’ensemble des répondants, le leader « parfait » doit avant tout faire preuve d’ambition, c’est-à-dire de dynamisme, d’énergie et d’orientation vers un objectif (72 % en France, 68 % dans le monde), ainsi que de réflexion stratégique et de curiosité (63 % en France, 66 % dans le monde). Cette force de caractère doit toutefois être tempérée par la prudence (organisation des processus, application des règles), estimée cruciale pour un bon leadership par plus de 40 % des sondés dans l’Hexagone comme à l’international. Un critère sur lequel les dirigeants français actuels sont à la traîne, avec un score de « prudence » nettement inférieur à celui observé dans les autres pays. Les entreprises ont accentué l’innovation ces dernières années et valorisé les leaders audacieux, parfois au détriment de la clarté et du cadre nécessaires aux équipes. Il est donc nécessaire de coacher les leaders sur l’impact potentiellement négatif de leurs modes d’action, même lorsque ceux-ci peuvent s’avérer utiles à l’entreprise par ailleurs. Autre attribut clé du leader modèle : la sensibilité interpersonnelle (diplomatie, tact, communication délicate). Elle est essentielle pour 40 % des Français, un niveau toutefois inférieur aux 59 % exprimés par leurs homologues internationaux. L’empathie, la vraie Une divergence de points de vue qui concerne également les valeurs attendues chez un bon leader. Ainsi, l’affiliation (travail d’équipe et sentiment d’appartenance) est jugée importante par 32 % de l’échantillon français contre près de la moitié des autres répondant (48 %). Tandis que la valeur « tradition » est davantage prisée par les Français (35 %) que par le reste du monde (22 %) en ce sens que les collaborateurs français recherchent aussi des figures qui respectent les conventions et donnent des repères. Ils s’offusquent des sorties de route. Enfin, les répondants à l’enquête plébiscitent tant l’esthétique (produits de haute qualité, image de marque forte) que la science (décisions basées sur les données) comme valeurs phares du leadership. Tout est une question de dosage. Et, bien que l’esthétique soit une valeur très ancrée en France, il y a une prise de conscience de l’importance de la contrebalancer par plus d’objectivité et de rationnel. Quant aux compétences recherchées chez un leader exemplaire, l’aisance à communiquer et à prendre des décisions, ainsi que la fiabilité récoltent chacune 100 % des voix françaises. Une salve de talents prioritaires que viennent compléter, en deuxième position ex aequo, l’intégrité, la capacité à diriger les autres et l’écoute (94 %). Quand les dirigeants écoutent, les équipes s’enthousiasment et s’impliquent. En 2026, les entreprises les plus prospères seront celles où l’empathie est un véritable modèle opérationnel.

 

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Rémunérations 2026 : l’individualisation au cœur des stratégies d’entreprise

Pour 2026, les entreprises envisagent une hausse des salaires qui oscille selon les études autour de 1,9 % à 2,0 %, un niveau modéré mais cohérent face à la conjoncture économique. Ce sont donc les salariés et les politiques de rémunération des entreprises qui seront au cœur de l’enjeu (avec EconomieMatin). À l’aube de 2026, la question des salaires se pose avec acuité dans les entreprises, tant pour les salariés concernés que pour les directions des ressources humaines. Après plusieurs années marquées par une inflation élevée et des revalorisations soutenues, l’anticipation pour la prochaine année montre une tendance au retour à la modération. Les prévisions pour 2026 : des augmentations modérées Les entreprises interrogées prévoient une augmentation moyenne globale de 1,97 % pour l’ensemble de leurs salariés en 2026, d’après l’enquête du cabinet People Base CBM, réalisée entre en octobre 2025 auprès de 568 entreprises représentant plus de 650 000 salariés. Le même cabinet prévoit toutefois, de façon plus réaliste, un taux moyen effectif de 1,95 % pour 2026. Concernant les cadres, l’enquête indique une hausse spécifique prévue de 2,11 % pour cette catégorie, mais l’estimation du cabinet retombe à 1,98 % en réalité. En matière d’augmentations individuelles vs augmentations générales : 99,2 % des entreprises envisagent d’accorder des hausses individualisées, tandis que seulement 48 % planifient des augmentations générales. Pour les augmentations individuelles, le taux envisagé est de 1,79 % ; pour les hausses générales, il s’élève à 0,91 %. Un article de Decideurs-magazine.com indique que les enveloppes budgétaires « tourneraient autour de 2 % pour 2026, alors que l’inflation devrait atteindre 1,4 % ». Ces données montrent bien que l’augmentation des salaires en 2026 se situe dans une fourchette de 1,8 % à 2,2 %. Les raisons de la modération salariale Plusieurs facteurs expliquent pourquoi les entreprises tablent sur des augmentations modérées. D’abord, le contexte économique reste incertain : tensions géopolitiques, chaîne d’approvisionnement soumise à des contraintes, inflation désormais plus maîtrisée. Selon People Base CBM, « Nous anticipons une stabilisation autour de 2 % dans les années à venir. Les entreprises cherchent avant tout à donner du sens à leurs politiques de rémunération et à renforcer leur cohérence avec les enjeux stratégiques et humains ». Ensuite, les entreprises mettent de plus en plus l’accent sur l’individualisation des hausses de rémunération : elles privilégient les salariés jugés performants ou stratégiques plutôt que des revalorisations uniformes. Cet angle permet de mieux aligner les budgets d’augmentation avec les priorités internes (fidélisation, attraction des talents) tout en contrôlant la masse salariale. Enfin, la comparaison avec l’inflation est importante : si l’inflation est prévue à environ 1,4 % pour 2026, les entreprises visent des augmentations « justes » au‑dessus de ce seuil tout en restant prudentes.

 

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Guerre mondiale des talents : la France décroche

La France reste à la 19ème place dans l'index mondial de la compétitivité des talents publié par l'Insead et n'arrive qu'à la 60ème position concernant la facilité à trouver une main-d’œuvre qualifiée (avec Les Echos). Dans l'index mondial de la compétitivité des talents (GTCI), qui évalue la capacité d'un pays à former, attirer et garder des profils talentueux, Singapour arrive en tête, saluée entre autres pour l'adaptabilité de sa main-d’œuvre et sa maîtrise du numérique, selon la dernière édition du baromètre publiée récemment par l'Insead et l'Institut Portulans. Viennent ensuite la Suisse et le Danemark, suivis d'autres pays scandinaves eux aussi très bien notés. De leur côté, les Etats-Unis sortent du Top 5 pour la première fois depuis la création de l'index, dégringolant de la 3e à la 9e place. La France, quant à elle, ne décolle pas du 19e rang qu'elle occupe depuis 2021, sur 135 pays étudiés. « On ne peut se satisfaire de cette situation. Ce résultat n'est pas à la hauteur de la place du pays dans le monde. La France doit progresser », estime Alexandra Roulet, professeure à l'Insead. Capacité à développer les carrières L'étude reconnaît certes des atouts au pays qui lui permettent de figurer dans le Top 20. Il figure au 8e rang pour sa capacité à gérer et développer les carrières. La qualité de ses universités est reconnue (7e), en particulier l'excellence de ses meilleures business school», ainsi que sa capacité à former tout au long de la vie (2e). S'agissant de l'autonomisation économique des femmes, un facteur qui compte pour conserver les talents, elle est même numéro un, tout comme… pour son régime de retraite. Néanmoins, « les performances affichées par la France sont médiocres dans beaucoup de domaines », constate Alexandra Roulet. S'agissant des compétences, elle pointe à la 25e place. Elle n'est vraiment appréciée que pour ses techniciens et ses professions intermédiaires. En revanche, elle est à la traîne s'agissant de la maîtrise du numérique (45e), un sujet essentiel pour prendre le tournant de l'intelligence artificielle et être compétitif. L'employabilité reste également identifiée comme un point faible, sur lequel elle perd trois places (48e). Compétences, talents, attractivité : la France décroche Pis, le pays n'arrive qu'à la 60e position concernant la facilité à trouver une main-d’œuvre qualifiée. « Il faut remonter notre niveau en mathématiques, même chez les meilleurs, garder nos talents et attirer ceux de l'étranger. C'est important pour la capacité d'innovation du pays » », souligne Alexandra Roulet. Pour l'experte, « la France fonctionne toujours sur un logiciel de politiques publiques des années 1990 centré sur les allègements de charges pour soutenir le travail peu qualifié. Cela reste un sujet majeur mais la situation a changé : l'enjeu pour l'économie française aujourd'hui, c'est sa montée en gamme et le soutien à l'emploi industriel ». Et dans la course mondiale pour faire venir les profils talentueux, l'Hexagone est aussi à la peine, passant du 25e au 29e en deux ans. Le pays est désormais moins apprécié que beaucoup d'autres pour le bien-être qu'il offre aux salariés (30e). La mobilité sociale y est jugée insuffisante. Enfin, une nouvelle critique émerge, la montée de l'instabilité politique dans le pays, un phénomène qui risque de perdurer dans les prochaines années…

 

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Régis de la CROIX-VAUBOIS Président 144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex Tel : 01.55.38.75.00 Le Forum - 27 rue Maurice Flandin - 69444 Lyon cedex 03 Tel : 06.46.36.11.66 contact@rcv-conseil.com www.rcv-conseil.com Pour information, notre Cabinet sera fermé à partir du 24 décembre au soir. Au plaisir de vous retrouver dès le 5 janvier 2026 !  

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