
2014
Le Cabinet R.C.V. Conseil vous souhaite une année
de vraies et de belles opportunités professionnelles !
Les cadres à nouveau ouverts au marché mais sur des opportunités mieux définies.

Il est indéniable que les besoins sont moins importants chez nos partenaires entreprises qu'ils ne l'étaient il y a encore un an. Toutefois, la situation est loin d'être catastrophique. Pour preuve, notre Cabinet aura réalisé autant de recrutements en 2013 qu'en 2012 qui fut plutôt un bon cru.
Le taux de chômage des cadres tourne aujourd'hui en France autour de 4 % ; il s'agit presque d'un niveau de plein emploi au sens du Bureau International du Travail sur cette catégorie bien privilégiée par rapport aux autres en la matière. Il est certain qu'une donnée générale de ce type cache bien des disparités selon l'âge, la formation, les secteurs d'activité, la zone géographique,...
Nos partenaires entreprises sont plus que jamais soumis au manque de profils experts, commerciaux, managers,... de profils au savoir être adapté, à la fiabilité validée et à la vraie capacité à s'inscrire dans le temps. Le marché n'étant pas non plus figé, il faut toujours remplacer les départs et particulièrement les nombreux départs en retraite. C'est plutôt au niveau de la qualité des profils et à l'adéquation de leurs compétences techniques et de leurs valeurs humaines aux souhaits de l'entreprise que les exigences ont évolué : l’entreprise recrute moins mais mieux, qualitativement plutôt que quantitativement. Et tant mieux, car les opportunités sont mieux définies et souvent très qualitatives.
Les cadres que nous approchons sélectionnent très précisément les opportunités auxquelles ils acceptent de donner suite. Ainsi, ils ne se trompent pas, connaissent le marché et gagnent du temps. Mais en engageant un processus, il se donne la chance de bénéficier du seul moyen qui leur reste parfois d'évoluer en termes de responsabilités et de rémunération à savoir la mobilité professionnelle.
Nous serions heureux d'y travailler avec vous en 2014.
Je vous renouvelle nos voeux de joyeux Noël et de belle année 2014.
Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président

La Chargée de recrutement du trimestre
Amélie SCHMITT : DESS de Droit des Affaires et Fiscalité, Magistère de Droit des Affaires, D.J.C.E. Diplôme de Juriste Conseil en Entreprise (1993) Paris 2 Assas, Chargée de mission en collectivité territoriale puis Chargée de recrutement chez R.C.V. Conseil.
3 questions à Amélie SCHMITT :
Après une année hésitante au niveau de l’emploi des cadres, quelles sont, à votre avis, les perspectives de recrutement pour 2014 ?
Dans le prolongement de 2013, l’année à venir s’annonce comme une année de transition entre une situation de sortie de crise comme on l’a connue ces derniers mois avec la fin de l’attentisme, et un nouveau départ sur des bases conjoncturelles différentes. Sans parler d’euphorie ou de retour à un statu quo ante, on peut tabler sur une consolidation des perspectives de recrutement, due à la fois au renouvellement des effectifs et à la nécessité de mettre en place des équipes en mesure de réagir efficacement et rapidement aux demandes erratiques des clients. En cela, le marché du recrutement est de plus en plus déconnecté des aléas politiques.
Quelles sont actuellement les principales motivations des profils en poste pour accepter une opportunité professionnelle que vous leur proposez dans une autre entreprise ?
La situation économique des derniers mois voire des dernières années a favorisé, au sein d’un certain nombre d’entités, des situations de blocage, les salariés n’osant pas s’ouvrir au marché et les entreprises craignant de modifier leur organigramme alors que les perspectives restaient floues. Les profils en poste, après avoir accepté cet état de fait, sont maintenant demandeurs d’une évolution qui, selon eux, ne peut attendre le retour avéré de la croissance. Il est très net que c’est souvent, dans leur esprit et en réalité, un changement d’entreprise qui est le plus à même de leur permettre d’obtenir cette évolution, en ce qui concerne à la fois leur périmètre de poste et leur niveau de rémunération. Bouger et changer d'entreprise devient souvent le seul moyen d'évoluer.
Vous intervenez essentiellement dans les métiers liés aux énergies et particulièrement en génie climatique, ces spécialités permettent-elles aujourd’hui des évolutions professionnelles intéressantes ?
On note de réels besoins chez nos clients dans le domaine des fluides, aussi bien en CVC qu’en CFO/CFA, pour des profils expérimentés. Ce constat est valable en études comme en travaux ou en installation et ouvre donc des perspectives intéressantes d’évolution pour des candidats qui souhaiteraient élargir leur champ d’intervention. La restructuration récente ou à venir d’un certain nombre d’acteurs du secteur, bureaux d’études comme entreprises, crée d’ailleurs un flux de mouvements et de regain d’intérêt pour les postes que nous pouvons proposer chez nos partenaires. Les candidats ont donc actuellement intérêt à s’ouvrir au marché, ne serait-ce que dans une optique à moyen terme, pour ne pas laisser passer ces opportunités… c’est d’ailleurs ce qu’un certain nombre fait déjà, profitant souvent de la fin d’une opération d’envergure pour se rapprocher de nous.

Nos clients, grands Groupes ou PME, nous confient actuellement des opportunités professionnelles très qualitatives, n'hésitez pas à nous contacter pour les évoquer, ou déposer votre profil sur notre site : Déposer ou actualiser mon profil chez R.C.V. Conseil
Tout au long de cette nouvelle année, n'hésitez pas à nous faire part de vos évolutions professionnelles et de vos souhaits de mobilité professionnelle. Nous pouvons aussi vous apporter conseil et assistance au moyen des prestations suivantes :
- outplacement (aide au reclassement),
- bilan de compétences,
- tests de personnalité ou d'aptitude,
- conseil en orientation et recherche d'emploi,
- analyses graphologiques,
- portage salarial.
R.C.V. Conseil
83 rue de Silly – 92100 Boulogne-Billancourt
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
contact@rcv-conseil.com
www.rcv-conseil.com
Régis de la CROIX-VAUBOIS et toute l’équipe
du Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil vous souhaitent
un joyeux Noël et la meilleure année 2014 possible !
Jacques, Amélie, Adéline, Nathalie, Marie, Olivia et Régis
Emploi des cadres : l'attentisme avant la reprise ?...

Les entreprises n'ont pas recruté plus de cadres au 3ème trimestre qu'il y a un an. Mais cette prudence s'accompagne de signaux encourageants (avec Les Echos).
L'état est stationnaire, mais le pronostic s'améliore. Ainsi peut-on résumer la note trimestrielle publiée récemment par l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). Elle prend acte d'une « conjoncture économique qui s'éclaircit légèrement » avec un « effet d'entraînement » sur l'investissement, mais note que cette évolution ne se traduit pas encore dans les embauches.
Le troisième trimestre 2013 a été identique à celui de 2012. 55 % des entreprises de plus de 100 salariés interrogées ont recruté au moins 1 cadre. La situation varie, bien sûr, selon les secteurs : la situation s'est améliorée dans l'informatique, le commerce-transport et le médico-social, et elle s'est dégradée dans l'industrie, la construction, la banque-assurance et l'ingénierie-R&D. Les réalisations ont été meilleures qu'anticipé il y a trois mois quelle que soit l'activité. Mais, signe de la prudence qui prévaut encore, les remplacements sont restés le moteur des recrutements. Ils en ont constitué plus de la moitié, contre 23 % de créations de postes.
Un espoir pour les jeunes
Pour la suite, l'attentisme continue de prévaloir, mais il se teinte d'optimisme. Les entreprises ne sont pas plus nombreuses qu'il y a un an à envisager de recruter au moins 1 cadre au quatrième trimestre (49 %), mais elles sont plus nombreuses à être certaines de le faire effectivement (76 %). « Cela pourrait se traduire au final par davantage de réalisations qu'il y a un an à la même période », note l'Apec. L'autre bonne nouvelle, c'est que les plus jeunes, grands perdants de la crise, sont davantage dans le viseur des entreprises que l'an passé à la même époque. « Les cadres de 1 à 10 ans d'expérience restent la cible privilégiée des recruteurs, mais ces derniers sont plus enclins à recruter des jeunes diplômés. »
Au-delà de ce constat global, la situation est cependant contrastée : recul dans les activités informatiques et, encore, l'ingénierie-R&D, l'industrie, la construction ; redressement dans le secteur des conseils et services aux entreprises ; poursuite de la hausse des intentions de recrutement pour le commerce-transport ou le médico-social. Les cadres en santé-social culture sont au quatrième trimestre 2013 les seuls à être plus recherchés qu'il y a un an. Mais, en volume, les cadres commerciaux continuent d'être les plus demandés, devant les fonctions études-R&D, même si le nombre est en très légère baisse.
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TEMOIGNAGES

Régulièrement, nous donnons la parole à des profils dont R.C.V. Conseil a récemment géré le processus de recrutement :
Cédric DELECOUR
Diplômé de l’ENSAM en 2007, vous êtes intervenu comme Conducteur Travaux puis comme Conducteur Travaux Principal chez deux majors du BTP sur des opérations de gros œuvre en bâtiment. Quel bilan dressez-vous de ces deux expériences ?
Ces deux expériences de terrain m’ont permis d’acquérir la connaissance nécessaire, comprendre le fonctionnement d’une entreprise et assimiler la logique d’un constructeur. Grâce à cela, j’ai pu aborder des problématiques de comptabilité / gestion, de ressources humaines, de stratégie commerciale, tout en renforçant mes compétences techniques liées à la construction.
Vous avez quitté le monde de l’entreprise générale pour rejoindre l’expertise ; est-ce facile de changer ainsi de secteur d’activité ?
Cela a un côté difficile car il est vrai qu’avec une expérience dans un secteur, on se trouve dans une position de confort que l’on perd en changeant d’activité : il faut alors tout recommencer. Mais c’est aussi facile car le domaine que j’ai rejoint n’est qu’une autre facette du monde de la construction. Ce que j’ai pu apprendre du fonctionnement d’une entreprise et des diverses techniques de construction m’ont été très utiles car elles sont un des points essentiels de l’expertise.
De plus, le diplôme d’ingénieur généraliste de l’ENSAM nous permet d’être ouverts à tous les secteurs d’activité et nous apprend à faire face à tout type de problème, ce qui nous permet d’être performants rapidement dans tous les secteurs.
R.C.V. Conseil vous a accompagné tout au long de votre processus de recrutement ; quels ont été pour vous les bénéfices de cette intervention ?
R.C.V. Conseil m’a permis de faire un bilan de mes compétences et de mes envies. Les Chargés de recrutement m’ont alors proposé des offres adaptées à mon profil. Au départ, je ne pensais pas quitter le monde de l’entreprise générale, R.C.V. Conseil m’a permis d’élargir mon champ de recherche et trouver ainsi une offre originale que je n’envisageais pas mais qui, au final, me correspond en tout point. C’est un accompagnement que je n’avais pas rencontré jusqu’à présent, même par l’intermédiaire du service des ressources humaines des entreprises pour lesquelles j’avais travaillé.
Le projet actuel doit vous mener à reprendre le Cabinet qui vous a recruté, comment passe-t-on de salarié à futur dirigeant d’entreprise ?
C’est d’abord une question d’envie. A l’ENSAM, on nous apprend à devenir entrepreneur, on aborde les différentes problématiques d’une entreprise comme la comptabilité ou l’analyse des risques dans la stratégie commerciale. Ce côté entrepreneur fait partie de la culture de l’école et l’activité associative du bureau des élèves nous permet de mettre à profit cet enseignement. Ensuite, c’est la passion qui nous permet de franchir le cap. Pour ma part, j’avais choisi la construction car je ne voulais éviter tout risque de monotonie. Alors reprendre une entreprise est une suite logique : je vais pouvoir mettre à profit mes acquis et développer mon activité.
Quels conseils donneriez-vous à vos camarades de l’ENSAM pour la gestion de leur carrière professionnelle ?
Je pense qu’il est important de prendre du plaisir au travail, d’être passionné. Cette passion leur permettra d’être curieux et d’apprendre rapidement. Ensuite, je leur conseillerais d’être cohérents dans leurs choix : une carrière se construit petit à petit et il est bon de savoir se fixer un cap, même s’il n’est pas toujours suivi. C’est la cohérence du projet professionnel avec un poste qui est importante ; changer fréquemment d’entreprise ne sera pas mal vu si cela correspond au projet professionnel. Enfin, soyez à l’écoute du marché, de l’évolution du secteur dans lequel vous intervenez, des nouvelles technologies et de la société. Une carrière professionnelle réussie sera cohérente, maitrisée et adaptée au contexte économique.
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Aurélie MEDARD
Titulaire d’un Master de Biologie, Géologie, Agronomie et Environnement à l’université de Montpellier II en 2007, vous êtes intervenue successivement au sein de deux bureaux d’études comme Ingénieur Géotechnicien ; qu’est-ce qui vous a aujourd’hui convaincu d’envisager de changer d’entreprise ?
La vie ne doit pas être un long fleuve tranquille : elle doit être ponctuée de méandres. Lorsque l'ennui commence à s'installer, c'est qu'il est temps de changer : c'est la principale cause de mon départ.
Quelles sont les bonnes questions qu’il faut, à votre avis, se poser avant de changer d’entreprise ?
Il faut tout d'abord faire le bilan de sa vie et de son parcours professionnel à un instant T.
1) Où en suis-je aujourd'hui et mon travail me plait-il ?
2) Ai-je besoin d'un changement (environnement, personnel...) ?
3) Ai-je des contraintes particulières ? Si la réponse à cette question est négative, alors il n'y a pas à tergiverser : c'est le moment où jamais.
Dans le cas contraire, tout dépend du seuil de tolérance de chacun à la monotonie. Mais si vous ne commencez à ne plus supporter votre travail/collègues/environnement, c'est qu'il est grand temps de changer !
Qu’avez-vous pensé de la gestion et du suivi de votre processus de recrutement par R.C.V. Conseil ?
Tout c'est très bien passé. L’accueil était sérieux et courtois, tout en étant détendu. Le Chargé de recrutement était disponible pour répondre à mes questions, attentif à mes doléances et réactif lors de toutes les étapes du processus.
Quelles sont les principales qualités qui permettent de réussir dans les métiers liés à la géotechnique, et plus largement à la problématique des sols ?
La principale qualité, de mon point de vue, est la rigueur. En effet, il est nécessaire de faire attention à son organisation notamment dans la gestion des projets qui vous sont confiés. Une erreur peut avoir des conséquences non négligeables que ce soit financièrement (par exemple sur une erreur de chiffrage sur les devis), techniquement (erreur sur le nombre/type de forages à réaliser ou sur les essais de laboratoire...) voire humainement (erreur d'implantation des sondages sur voirie et perçage de canalisation de gaz...). Les connaissances techniques viennent donc avec l'expérience ; il faut avoir l'humilité d'apprendre et se perfectionner sur la durée.