Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil : - L'humour : un atout surprenant pour le recrutement, - Grandes écoles : quand le marché de l’emploi rattrape leurs diplômés, - Mobilité des cadres : l’insatisfaction salariale concerne un salarié sur deux, - La Veille Mobilité : votre solution fidélisation de vos salariés, - L'édito : "Produire ou périr : l'urgence française", - Le Chargé de recrutement du mois. Spécialisé depuis plus de 26 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, de l'Environnement, des Services aux entreprises et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).

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Produire ou périr : l’urgence française

Prétendre que notre pays n’a pas un problème d’endettement majeur, ni un modèle social devenu insoutenable, relève désormais du déni. Nous sommes manifestement à la veille d’une rupture. La tempête financière immédiate est peut-être contenue mais qu’un chaos politique s’installe, et la confiance des marchés pourrait s’effondrer du jour au lendemain. Le compte à rebours est enclenché : dès 2026, l’explosion des intérêts de la dette va rendre l’équation budgétaire quasiment ingérable. Pendant ce temps, notre richesse par habitant décroche face à nos voisins. En vingt ans, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Danemark ou la Suède nous ont distancés. La France, elle, s’endette à marche forcée : +54 points de dette publique depuis 2000, deux fois plus que la zone euro hors France, sans pour autant générer de croissance supplémentaire. La fiscalité écrase entreprises et ménages (45,3 % de prélèvements obligatoires, contre 34 % en moyenne dans l’OCDE). La suradministration étouffe l’initiative. Notre taux d’emploi reste dramatiquement bas (68 % contre plus de 75 % en Europe du Nord). L’industrie recule : nos exportations sont passées de 16 à 11 % du total de la zone euro. Oui, la redistribution en France réduit fortement les inégalités. Mais à quel prix ? Les dépenses publiques atteignent désormais 57,1 % du PIB, un record mondial, sans aucune corrélation avec la croissance. Pire : au-delà d’un certain seuil, cette frénésie de dépense nourrit le déclin au lieu de l’enrayer. Alors, que faisons-nous ? Allons-nous encore « gérer » la crise en augmentant impôts et dépenses, comme si l’on pouvait guérir une hémorragie en ajoutant des saignées ? Ou allons-nous enfin regarder la vérité en face : seule une hausse de la richesse produite – plus de travail, plus de compétitivité, plus d’industrie – permettra de sauver notre modèle social. Ne pas agir, c’est accepter le déclin accéléré de la France. Le radical socialiste Pierre Mendès France, ancien Président du Conseil, déclarait : « Les comptes publics en désordre sont le signe des nations qui s’abandonnent. » Autres temps…

    Régis de la CROIX-VAUBOIS Président

   

 

 

 

Le Chargé de Recrutement du mois

Thibault MAUVISSEAU Titulaire d'un Master Global Brand Management au Griffith College de Dublin en 2020, Thibault a connu différentes expériences comme Chef de Projet, Assistant Business Developer et Responsable Vente et Marketing en entreprises ou commerces. Il intervient chez R.C.V. Conseil comme Chargé de recrutement et comme expert sur les prestations de conseil en rédaction et présentation de C.V. et de profils LinkedIn.

3 questions à Thibault MAUVISSEAU : Comment voyez-vous la situation du marché du recrutement en cette rentrée ? Le marché du recrutement en cette rentrée est abordé avec prudence. En effet, la plupart des entreprises privilégient la consolidation et la fidélisation de leurs équipes plutôt que l’ouverture de nouveaux postes. Certains dirigeants repoussant même leurs projets d’embauche au printemps, le temps d’obtenir une meilleure visibilité sur l’activité. Cette tendance se reflète dans les études récentes : au premier semestre 2025, 7% des entreprises de proximité du bâtiment (TPE) ont déclaré avoir procédé à des embauches, contre 9% dans les travaux publics, soit un recul de 6 points par rapport à 2024. Pour autant, les opérations de rénovation et de réhabilitation restent dynamiques et permettent à de nombreuses entreprises de maintenir un niveau significatif de recrutement. Dans ce contexte, notre rôle consiste à anticiper, rester proche du terrain et de nos clients, et à identifier dès aujourd’hui les profils pénuriques pour être prêt lorsque le marché retrouvera des couleurs, tout en tirant parti de l’activité soutenue générée par les rénovations.   La situation politique, sociale et financière de la France impacte-t-elle aujourd’hui votre activité et celle de vos clients ? La crise politique actuelle, marquée par un nouveau changement de Gouvernement, les incertitudes économiques liées au déficit public élevé et à la hausse des taux d’emprunt, ainsi que les tensions sociales, freinent les décisions d’investissement notamment dans le BTP.  Les entreprises du secteur limitent leurs engagements à des projets essentiels, en fonction de leurs capacités à investir ou à se projeter selon leurs moyens actuels. Les recrutements s’orientent donc principalement vers des postes critiques ou des remplacements stratégiques. Dans ce contexte, nous devons rester attentifs, anticiper les besoins clés et accompagner nos clients afin d’être opérationnels dès que le marché repartira à la hausse. Quels conseils donneriez-vous aux entreprises pour attirer et fidéliser les meilleurs profils dans ce contexte ? Dans un contexte de prudence économique et de gel des investissements, attirer et fidéliser les meilleurs profils demande clarté et action. Les entreprises doivent valoriser leurs équipes et sécuriser les postes stratégiques. Pour cela, elles doivent montrer la stabilité et la qualité des projets actuels et futurs. En effet, communiquer sur les perspectives et les missions concrètes rassure et motive les candidats, en particulier les profils les plus pénuriques. Il est essentiel d’accompagner les collaborateurs, de proposer des parcours clairs et des perspectives d’évolution. Anticiper les besoins critiques et identifier les talents clés permet d’être prêt opérationnel dès que le marché se stabilisera.  

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations : - Recrutement, - Prestation de Chasse (contrat de mission),  - Dossier d’Evaluation (approche directe), - Prise (contrôle) de références, - Veille Mobilité, - Bilan de compétences (formation),  - RPO (externalisation du recrutement), - Outplacement (reclassement),  - Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation),  - Portage salarial,  - Test de personnalité ou d’aptitude. N'hésitez pas à nous consulter.  

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Recruter, c'est bien ; fidéliser, c'est mieux : le service de Veille Mobilité proposé par R.C.V. Conseil.

Notre service de Veille Mobilité consiste à informer au plus vite nos entreprises clientes lorsqu’un de ses salariés s’ouvre au marché via les médias internet de l’emploi. Notre Cabinet rassemble et traite pour elles les informations recueillies sur les principaux réseaux du marché français. Avec la Veille Mobilité, soyez alerté en temps réel lorsque l’un de vos collaborateurs s’ouvre à de nouvelles opportunités. Grâce à une veille active sur les principaux réseaux emploi, anticipez les départs, ajustez vos stratégies RH et préservez vos talents. Les bénéfices :

  • Prévention des départs : Identifiez et fidélisez les talents avant leur départ,
  • Anticipation : Préparez vos plans de succession et réduisez les risques de ruptures,
  • Réduction des coûts : Économisez sur le recrutement externe en valorisant vos talents internes,
  • Renforcement du dialogue : Ouvrez des discussions constructives avec vos collaborateurs.

Veille sur les principales plateformes : LinkedIn, Indeed, Cadremploi, Keljob, Pôle Emploi, APEC, etc... Nous vous fournissons des informations exclusives pour garder une longueur d'avance sur les aspirations des talents. Avec la Veille Mobilité, gardez vos talents et gagnez en compétitivité sur le marché du travail.

Munis de cette information (publique et accessible à tous), cela permet à l’entreprise d’adopter l’attitude et la stratégie les plus adaptées vis-à-vis de son collaborateur.

A chaque transmission d’éléments sur un salarié, et en complément de cette prestation de Veille Mobilité, l’équipe du Cabinet propose de le contacter directement et confidentiellement afin d’analyser ses motivations ; ce contact fera l’objet d’une commande spécifique.

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L'humour : un atout surprenant pour le recrutement

Souvent relégué au rang de simple divertissement, l’humour se révèle pourtant être une compétence interpersonnelle stratégique, influençant significativement nos relations professionnelles. Pourtant, nombreux sont ceux qui se demandent encore si l'humour pourrait être le secret pour débloquer les portes de leur future carrière, tout en craignant de franchir la limite dans une situation professionnelle (avec Harvard Business Review France). Une enquête a été menée auprès de 203 candidats et 200 recruteurs afin de comprendre dans quelle mesure l'humour est utilisé dans une situation de recrutement et de répondre, une fois pour toutes, à la question : « Devrais-je utiliser l’humour lors d'un entretien ? ». La réponse pourrait vous surprendre. L'énigme de l'utilisation de l'humour en entretien L'utilisation de l'humour lors des entretiens d'embauche suscite souvent un débat sur son appropriabilité. Pourtant, d’après un sondage réalisé en 2017 par Robert Half, 80 % des dirigeants estiment qu’un sens de l'humour est essentiel pour s'intégrer dans la culture d'entreprise. Malgré cela, beaucoup d’organisations négligent le sens de l’humour des candidats dans le cadre d'un processus d’embauche. Les entreprises tendent à recruter un candidat parce qu'il ou elle convient parfaitement sur le plan technique, mais combien réalisent l'importance du partage de valeurs telles que l’humour ? Si le premier vous garantit sans doute qu’un candidat sera capable de remplir les critères de la fonction, le second pourrait vous assurer que la personne perdurera dans son rôle. Embaucher des personnes avec un sens de l’humour est donc un moyen rapide d’évaluer les valeurs d’un candidat et d'injecter un peu plus d’humour dans votre entreprise. Le rôle de l’humour dans la relation recruteur-candidat Dans la dynamique complexe des entretiens d'embauche, l’humour joue un rôle bien plus crucial que nous pouvons le supposer. En effet, l’humour est non seulement un puissant outil de leadership, mais aussi un élément clé dans le processus de recrutement parce qu’il agit notamment comme un excellent brise-glace. D’ailleurs, selon l’étude, 88 % des recruteurs utilisent l'humour pour alléger l'atmosphère lors des entretiens, reflétant une pratique courante pour rendre les candidats moins nerveux. Encore plus fort, les recruteurs et les candidats s'accordent de façon unanime sur l’importance d’utiliser l’humour pour être perçus comme de futurs collègues chaleureux et drôles. Ce résultat indique également le désir des candidats comme des recruteurs d'avoir des collègues qui maîtrisent l’humour. Comme quoi l'humour permet aux deux parties de s'imaginer travailler ensemble dans un environnement chaleureux et agréable. Et ça fonctionne ! 56 % des recruteurs ont rapporté être plus susceptibles d'embaucher des candidats qui utilisent l'humour pendant un entretien. Il s'avère donc que les candidats ayant recours à l'humour augmentent leurs chances d'être embauchés. Après tout, selon un article de recherche paru dans le Journal of Personality and Social Psychology, les professionnels qui utilisent l’humour sont perçus comme plus compétents et accessibles. En outre, une étude de l'Université de Warwick effectuée sur la base de 26 entretiens d'embauche authentiques permet d’ajouter que dans le cas du candidat, lorsque l'humour est réussi, il contribue à la construction de multiples identités qui le montre à la fois compétent sur le plan professionnel et agréable sur le plan social. L’humour comme reflet de la culture de l'entreprise Alors que les processus de sélection traditionnels se concentrent sur les compétences techniques et l'expérience, l'humour offre une grille de lecture supplémentaire : au niveau interpersonnel, il peut révéler les traits d’une personnalité. Au niveau organisationnel, il laisse deviner la culture de l'entreprise. Les candidats interrogés ont d’ailleurs déclaré être plus attirés par les entreprises dont les recruteurs utilisent l'humour durant le processus de recrutement. Les candidats utilisent l'humour pour sa fonction de filtre afin d’évaluer le « culture fit » ou si la culture de l’entreprise peut répondre à leurs attentes. 57 % des candidats interrogés ont d’ailleurs répondu être plus susceptibles de postuler dans des entreprises qui valorisent l'humour. Et c’est normal, si vous devez passer huit heures par jour au travail, c'est mieux si vous les passez avec un collègue avec qui vous pouvez plaisanter, non ? Les entreprises qui valorisent l'humour possèdent donc un avantage concurrentiel non négligeable. L’humour n'est pas seulement un outil de sélection, mais aussi un indicateur de la culture d'entreprise, contribuant ainsi à l'attractivité de celle-ci sur le marché du travail. Naviguer avec prudence Toutefois, l'utilisation de l'humour requiert discernement et sensibilité. Les résultats de notre étude soulignent l'importance de choisir des types d'humour qui ne risquent pas de froisser votre interlocuteur, ni de le mettre dans l'embarras. La majorité des personnes interrogées privilégient un humour bienveillant, ancré dans le quotidien ou l'auto-dérision, évitant ainsi des écueils potentiels. 27 % des candidats et 28 % des recruteurs privilégient l’autodérision, se prenant ainsi pour cible dans le but de faire rire leur interlocuteur. Mais, il est essentiel pour un professionnel de ne pas en faire trop. Les participants interrogés ont estimé qu’une utilisation excessive de l’humour peut avoir un impact négatif sur le résultat de l'entretien, comme de détourner le sérieux du processus d'embauche. Et selon la recherche de l'Université de Warwick, il vaut mieux utiliser l’humour dans les parties plus informelles de l'entretien, comme les moments de "small talk" ou les conversations relationnelles. Alors, faut-il prendre le risque ? L'humour est souvent perçu comme un terrain glissant, surtout lorsqu'il s'agit d'entretiens d'embauche. Après tout, en humour comme en affaire, le risque zéro n’existe pas : trop d’humour peut décrédibiliser et compromettre la relation. Pas assez et l’échange restera très formel. Peut-être trop. L’étude met en lumière l'importance stratégique de l'humour dans les entretiens d'embauche. Utilisé judicieusement, il peut non seulement alléger l'atmosphère, mais aussi révéler des compatibilités culturelles entre candidats et entreprises et, comme le soulignent les chercheurs de l'Université de Warwick, renforcer la complicité entre le candidat et le recruteur. L'humour, lorsqu'il est bien dosé, devient alors un atout précieux, à la fois pour les recruteurs et pour les candidats en quête de leur prochain défi professionnel.

 

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Grandes écoles : quand le marché de l’emploi rattrape leurs diplômés

C'est un recul qui se confirme. L'entrée dans la vie professionnelle est « plus difficile » pour les diplômés des grandes écoles, selon l'enquête annuelle sur l'insertion des jeunes diplômés réalisée par la Conférence des grandes écoles (CGE) publiée récemment. Plus de 100.000 diplômés y ont participé, entre décembre et mars derniers (avec Les Echos). Parmi ceux qui sont sortis de leur école en 2024, 65,3 % étaient en activité au moment de l'enquête, soit 5,6 points de moins en un an. « C'est une seconde année difficile, après le rebond exceptionnel post-Covid et le niveau record à 75 % en 2023 », admet la CGE. Un recul de 9 à 11 points Le recul est plus marqué pour les ingénieurs (-6 points) et les diplômés d'autres spécialités (-8,7 points). Les étudiants d'écoles de management sont moins touchés (-3,9 points). En deux ans, le recul enregistré est ainsi de 9 à 11 points pour tous les types d'écoles. Les femmes sont moins nombreuses à être en activité professionnelle (63,1 %) que les hommes (66,8 %). Le pendant de ces données est à trouver dans un autre chiffre : les jeunes qui sont sortis de leur école en 2024 sont 16,9 % à être en recherche d'emploi quelques mois après avoir obtenu leur diplôme. C'est 4,7 points de plus que l'an dernier. Or, en 2024, la situation était déjà « peu favorable », souligne l'enquête. La CGE évoque d'ailleurs un niveau de recherche d'emploi proche de celui de la crise de 2021 (17,7 %). On est loin du taux de recherche d'emploi de 2023, qui était à son plus bas historique (8,3 %). Peu d'offres, manque d'expérience Les diplômés des écoles d'ingénieurs, qui avaient été relativement épargnés en 2024, sont 14,9 % à être en recherche d'emploi (+6,1 points). Contre 19,6 % pour les diplômés d'une école de management et 20,4 % pour ceux issus d'écoles d'autres spécialités. Les principales difficultés citées par les jeunes diplômés pour trouver un emploi sont « le manque d'expérience professionnelle » pour les diplômés d'une école d'ingénieurs. Ceux diplômés d'une école de management ou d'une autre spécialité citent « le peu d'offres d'emploi ». Les données sont néanmoins à relativiser par rapport aux chiffres de l'Apec sur le recrutement des cadres débutants, qui a enregistré une baisse de 19 % l'an dernier et qui devrait encore chuter de 16 % cette année, tempère la Conférence des grandes écoles. Un chiffre à comparer à la hausse de 4,7 % sur un an pour les diplômés de grandes écoles - ils sont 16,9 % en recherche d'emploi. « Quand le marché de l'emploi est plus difficile, on recrute moins de jeunes », commente le président de la commission formation et insertion de la CGE, Nicolas Glady, en rappelant, à l'inverse, qu'après la pandémie de Covid, les jeunes avaient été les premiers à bénéficier de la relance. Les chiffres sur la durée de la recherche du premier emploi sont aussi moins bons. La part des étudiants qui signent un contrat avant leur sortie de l'école est moindre. « La baisse est liée à la rétractation du marché de l'emploi, mais 93 % de nos diplômés ont trouvé un emploi quatre mois après leur sortie de l'école, et deux tiers des étudiants ont un emploi avant de la quitter, donc le diplôme d'une grande école protège », souligne Nicolas Glady. Salaires : niveau moyen annuel brut à 39.604 euros En termes de qualité de l'emploi, la part de jeunes en CDI et ayant un emploi de cadre enregistre une légère baisse de 0,7 point par rapport à l'an dernier, mais la grande majorité des jeunes diplômés de grandes écoles (83,5 %) décrochent un CDI et un emploi de cadre (85,7 %). Et les salaires continuent d'augmenter (+1,5 % en un an), avec un niveau de salaire brut annuel moyen (hors primes) en France de 39.604 euros. La hausse par rapport à 2024 concerne un peu plus les jeunes qui sortent d'une école de management (+2,1 %) que d'une école d'ingénieurs (+1,6 %).

 

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Mobilité des cadres : l’insatisfaction salariale concerne un salarié sur deux

54 % des cadres qui ont obtenu une augmentation au premier semestre 2025 s’estiment déçus par son montant, selon une étude de Robert Walters. Près de la moitié se dit prête à partir voir si l’herbe est plus verte ailleurs (avec Cadremploi). Les hausses de salaire ne sont pas à la hauteur de leurs attentes. Les prévisions d’augmentations pour 2025 étaient en 2024 inférieures à l’année précédente, et elles se sont concrétisées, observe Robert Walters dans sa dernière étude. Il en ressort que 52 % des cadres ont été augmentés durant le premier semestre, un tout petit peu plus que sur la même période en 2025 (49 %). Quatre entreprises sur dix reconnaissent par ailleurs avoir décalé les augmentations cette année. Néanmoins, pour 54 % des cadres ayant été augmentés, cette hausse est inférieure aux attentes. C’est neuf points de plus que l’an dernier. 37 % la jugent conforme à leurs attentes, et pour 8 % des cadres interrogés, elle dépasse même les attentes. 39 % des cadres ont d’ailleurs tenté de renégocier leur augmentation à la hausse en début d’année. Il est vrai que les augmentations restent faibles : 65 % ont eu droit à une revalorisation comprise entre 1 et 5 %, soit six points de plus qu’en 2024. Seulement 18 % ont eu une hausse allant de 6 à 10 %, soit six points de moins qu’en 2024. Les femmes sont toujours en moyenne moins augmentée que les hommes, mais l’écart diminue lentement. Les organisations restent frileuses vis-à-vis du contexte et cette instabilité ne leur permet pas toujours d’augmenter leurs collaborateurs à la hauteur de leurs attentes. Cependant, d’autres dispositifs ont pu être proposés aux cadres pour combler ces augmentations jugées insuffisantes, comme davantage de flexibilité, de congés, ou encore des bonus. Les fonctions chez qui il y a eu le plus d’augmentations sont les ressources humaines (80 % des cadres ont été augmentés), les métiers juridique – fiscal – conformité (67 %) et les fonctions de l’informatique et du numérique (64 %). A l’inverse, seules 42 % des professions marketing et commerciales ont bénéficié d’une revalorisation, un taux qui tombe à 28 % dans les achats et la supply chain, et 25 % dans l’ingénierie. Dans ce dernier cas, comme dans la tech et le numérique, 78 % des augmentations sont inférieures à 5 %. Dans les achats et la supply chain, c’est 84 %, en juridique – fiscal – conformité, 81 %, 75 % dans les ressources humaines. Des hausses moindres qui pourraient accélérer les départs Or, ces hausses faibles en regard des attentes des cadres a un impact sur leur volonté de changer d’entreprise. Ainsi, 43 % des cadres insatisfaits de leur augmentation envisagent de changer d’emploi. Presque les trois-quarts d’entre eux (70 %) veulent le faire d’ici moins d’un an, 15 % ont même décidé de changer dans les trois prochains mois. A l’inverse, les cadres dont la hausse a été supérieure aux attentes n’envisagent pas de changer d’emploi dans les six mois, et plus de la moitié d’entre eux n’envisagent même pas de changer dans les deux ans. 38 % disent même avoir ralenti voire stoppé leurs recherches. 71 % des entreprises interrogées ont connu des départs depuis le début d’année, et 76 % se disent confrontées à des difficultés pour remplacer des salariés. Selon elles, les trois principales raisons de départ sont un manque de perspective d’évolution (pour 52 %), une absence de promotion ou une trop faible augmentation (pour 32 %), et une mésentente avec le management (pour 28 %). 31 % des entreprises ayant retardé les hausses de salaire ont quant à elles observé un désengagement de leurs salariés. Pour celles qui ne sont pas en mesure d’accorder des hausses de salaire correspondant aux attentes des cadres, des pistes restent possibles pour garantir une certaine fidélité. Face à l’insatisfaction des cadres, les entreprises doivent redoubler d’efforts pour offrir des perspectives d’évolution claires, des augmentations significatives et un environnement de travail harmonieux. Dans un marché de l’emploi tendu, il est crucial de retenir les talents en répondant à leurs attentes afin de maintenir la compétitivité et la stabilité organisationnelle.

 

 

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Les dernières missions confiées à R.C.V. Conseil

Pour votre information, vous trouverez ci-dessous quelques-uns des recrutements qui ont été confiés à notre Cabinet au mois d'août 2025 :  

Conducteur travaux menuiserie bois – Grand Est

Responsable d'Agence - Sud-Ouest

Technico-Commercial itinérant - Nord

Commercial – Ile-de-France

Chef de Projet Essais – Eure-et-Loir

Conducteur Travaux – Ile-de-France

Technicien Bureau d’Etudes - Caen

Délégué Commercial – Ile-de-France

Chef de Projet CFO-CFA – Toulouse

Concepteur BIM – Ile-de-France

Chargé d'Etudes junior Pôle Sinistres - IDF

Chef de chantier Assainissement - IDF

Futur Responsable d'Exploitation - IDF

Conducteurs Travaux - Lyon

Dessinateurs Projeteurs - Lyon

Responsable Bureau d’Etudes – Le Havre

Responsable de Production - Evreux

Conducteur Travaux Enveloppe du Bâtiment - Somme

Conducteur Travaux confirmé - IDF

Chargé d’Affaires Couverture Charpente – Beaune

Assistante d'Exploitation – Alpes-Maritimes

Technicien qualifié – Ile-de-France

Directeur Général Adjoint – Ile-de-France

Conducteur Travaux Menuiserie – Ile-de-France

Technicien Exploitation confirmé – Ile-de-France

Chargés d'Affaires Travaux Urbains sur cordes - IDF

 

 

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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil : Régis, Nathalie, Louis-Marie, Marie, Louis-Marie, Gwénaëlle, Pierre-Antoine, Marie, Thibault, Amélie et Marc-Henri se tiennent à votre disposition. Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS Président 144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex Tel : 01.55.38.75.00 Le Forum - 27 rue Maurice Flandin - 69444 Lyon cedex 03 Tel : 06.46.36.11.66 contact@rcv-conseil.com
www.rcv-conseil.com LinkedIn R.C.V. Conseil

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