Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil :
- Recruter dans le BTP aujourd'hui : solutions et attitudes (vidéo),
- Plus d'un cadre sur deux s'estime mal payé,
- Coronavirus : malgré la crise, des difficultés de recrutement demeurent,
- L'édito : "Recruter, c’est aujourd’hui traiter son candidat comme un client",
- Le Chargé de recrutement du mois.


Spécialisé depuis plus de 22 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).



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Recruter, c’est aujourd’hui traiter son candidat comme un client

La crise sanitaire a sans doute cassé durablement notre économie nous faisant passer d’une société d’abondance à une société de pénurie. Pour nous les recruteurs, cette pénurie, nous la ressentons chaque année plus fortement au niveau de notre matière première c’est-à-dire les profils que nous pouvons traiter pour nos clients.

Nous faisons avec ce que la société nous donne ; et il est vrai que la société française est de plus en plus avare de profils correspondants aux prérequis en matière de compétences techniques mais surtout en matière de savoir-être. L’étude Pirls réalisée sur les élèves de 9 et 10 ans (classe primaire) sur 50 pays classe les petits Français (ou plutôt le système éducatif français !) à la 34ème place, derniers des pays européens ; cela n’augure rien de bon pour l’avenir des ressources humaines pour lesquelles nous risquons de manquer à la fois de ressources et d’humains !

Pour toutes ces raisons, il est de l’intérêt de nos entreprises de préserver leur capacité « d’approvisionnement » en bons profils. Et pour cela, la première attitude à adopter consiste à considérer son candidat comme un client.

Cela veut dire d’abord écouter son besoin, ses leviers pour changer d’entreprise et pour évoluer à terme. Cela consiste à déployer une vraie force de conviction pour lui donner envie et le séduire. Séduire un candidat n’implique pas de s’obliger à le recruter : cela permet simplement à l’entreprise de rester maitre de la décision finale et de garder ainsi la main. Enfin, cela consiste à transmettre au profil la proposition la plus individualisée et la plus adaptée aux intérêts des deux parties.

Là où un chef d’entreprise sera normalement assez à l’aise dans ce type d’exercice, cela constitue un vrai et beau défi pour la fonction RH.  
 
 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président

 

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Le Chargé de Recrutement du mois

Marc-Henri d'OZOUVILLE : Après une classe préparatoire au lycée militaire d'Aix-en-Provence, il intègre l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan. Il s'engage ensuite dans des études de théologie et de philosophie en séminaire à Toulon et Aix-en-Provence. Il intervient chez R.C.V. Conseil comme Chargé de Recrutement au sein du Pôle Bâtiment, Construction, Immobilier.


3 questions à Marc-Henri d'OZOUVILLE :

Contrairement à ce que l’ambiance actuelle laisse à penser, les intentions d’embauche des entreprises du BTP sont attendues en hausse de 20 % au deuxième trimestre 2021, et celles des entreprises de l’industrie de 15 %. Commencez-vous à ressentir ce rebond des besoins en recrutement ?
En effet, nous ressentons actuellement une forte reprise économique dans les secteurs du BTP et de l’industrie ; pour la plupart des entreprises, spécialement les PME dont l’agilité est plus grande en contexte de rebond économique, le carnet de commande est bien rempli et les perspectives sont rassurantes. Ainsi la Confédération des artisans du bâtiment (Capeb) se dit « prudente » en annonçant tabler sur 5 à 6 % de progression d'activité cette année. Après une année 2020 difficile, la crise est dépassée, l’heure est à la reprise et les besoins en recrutement s’en ressentent, en particulier dans les PME !

Selon une récente étude de l’APEC, 66 % des entreprises françaises déclarent éprouver des difficultés à recruter contre 58 % en septembre dernier ; pourquoi, selon vous, recruter est perçu comme de plus en plus compliqué ?
Plusieurs éléments conduisent à ces difficultés. D’une part des éléments structurels : la baisse du niveau de la formation en France, la pénurie structurelle du marché de l’emploi dans le secteur du BTP, l’oubli de l’humain au cœur des entreprises… Et d’autre part des éléments conjoncturels : une conjoncture économique qui a été incertaine et un contexte politico-médiatique anxiogène. Comme le soulignait l’économiste Keynes, la confiance est essentielle dans l’activité économique, et aujourd’hui les entreprises et les salariés peinent à retrouver une confiance en l’avenir.

En cette période incertaine, quels conseils donneriez-vous aux entreprises dans la gestion de leurs ressources humaines et de leurs recrutements ?
Le premier conseil que je pourrais donner aux entreprises serait de garder une proximité réelle avec les salariés de l’entreprise. Un salarié doit pouvoir se projeter sur le long terme avec son entreprise et cela passe par une équipe soudée, une place claire et responsabilisante, et des projets enthousiasmants. Ensuite je conseillerais aux entreprises de s’investir pleinement dans le recrutement qui nécessite du temps et une réelle attention ; le recrutement réussi est fondamental pour la croissance d’une entreprise et garantit sa pérennité. 
 


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Le Cabinet Montparnasse qui rassemble des chefs d’entreprise du secteur du BTP pour les accompagner sur tous sujets, notamment dans le cadre de l’organisation de cessions – acquisitions, organise régulièrement des ateliers. Régis de la CROIX-VAUBOIS, Président de R.C.V. Conseil, en était l'invité le 7 avril dernier sur le thème : "Recruter dans le BTP aujourd'hui : solutions et attitudes."

Vous trouverez ci-après le lien pour visionner cette conférence : Conférence "Recruter dans le BTP aujourd'hui : solutions et attitudes"



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Plus d'un cadre sur deux s'estime mal payé

Et malgré le contexte économique délicat, les cadres entendent bien demander des augmentations de leur rémunération cette année, avance une étude de Cadremploi (avec BFM Business).

Les cadres ont le blues. Alors que le marché du travail est bouleversé par la crise sanitaire, ces salariés s'estiment par ailleurs plutôt mal payés. Selon une étude de Cadremploi, 57 % des cadres estiment ne pas être payés à leur juste valeur et 52 % se déclarent insatisfaits de leur salaire.

Les personnes interrogées pointent en effet une rémunération en dessous de celle du marché (47 %) ou encore un salaire inférieur à leur investissement dans l’entreprise (63 %).

60 % des cadres interrogés estiment qu'ils seraient "bien payés" avec une rémunération annuelle comprise entre 45 et 75.000 euros. 31 % placent le curseur à 75/90.000 euros et plus.

58 % des cadres vont demander une augmentation
Et alors que la saison des entretiens annuels d'évaluation bat son plein, les cadres entendent bien demander une augmentation. 58 % d’entre eux ont fait ou vont faire la demande.

70 % estiment avoir atteint leurs objectifs individuels quand 48 % considèrent avoir pris des initiatives profitables à l’entreprise ou avoir accédé à des responsabilités supplémentaires (39 %). 38 % estiment valoir plus sur le marché et 31 % mettent en avant une non-augmentation l'an passé.

34 % des répondants ont demandé ou vont demander une augmentation annuelle de moins de 2000 euros, 28 % entre 2000 et 3000 euros, 20 % entre 3000 et 5000 euros et 18 % plus de 5000 euros, selon l'étude.

Une majorité ne comprendrait pas un refus d’augmentation
Et plus d’un cadre sur deux (55 %) ne comprendrait pas un refus d’augmentation, même dans le contexte actuel. Toutefois, seul un cadre sur quatre pense obtenir une augmentation cette année et 53 % jugent "opaque" le processus de demande d'augmentation dans leurs entreprises.

Selon une autre étude, il ne faudra certainement pas s'attendre à des augmentations généralisées. "On peut s'attendre à de l'austérité et la tendance sera à l'individualisation des augmentations: les écarts vont se creuser principalement entre le marché passif et actif", explique ainsi un professionnel du recrutement.

Les niveaux de rémunération resteront majoritairement stables en 2021, résume l'étude. "Néanmoins, les profils cadres experts qui feront le choix de changer d'emploi pourront prétendre à une augmentation de salaire jusqu'à 15%", peut-on encore lire. 


 

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Coronavirus : malgré la crise, des difficultés de recrutement demeurent

La crise a effacé 840.000 emplois en 2020 selon l'Insee. De quoi reléguer en arrière-plan le problème, très prégnant dans les mois d'avant confinement, des difficultés de recrutements sur certains métiers ? Pas vraiment (avec Les Echos). 

Non seulement ces tensions sont revenues avant leur niveau d'avant la crise sanitaire pour certains postes - chefs de chantiers ou conducteurs de travaux par exemple. Mais elles constituent un frein potentiel pour la reprise, estime le ministère du Travail.

Plusieurs indicateurs
Développé par la Dares, la direction statistique du ministère, et Pôle emploi, cet outil fournit un indicateur principal, nourri notamment par le nombre d'offres d'emploi par chômeur sans activité. A cela s'ajoutent six indicateurs complémentaires susceptibles d'éclairer sur les causes de ces tensions : volume des embauches, conditions de travail, qualité des emplois proposés ou encore manque de main-d'oeuvre disponible.

Sans surprise, compte tenu de l'amélioration du marché du travail continue jusqu'au confinement, il en ressort que les tensions n'ont jamais été aussi fortes depuis 2011 que l'année dernière. Sur les trois premières marches des métiers les plus difficiles à pourvoir on trouvait en premier celui de dessinateur en électricité ou électronique, suivi de celui de technicien en mécanique et travail des métaux, puis d'ingénieur du bâtiment et des travaux publics, chef de chantier et conducteur de travaux.
 
Tel que conçu, cet outil ne peut pas éclairer ce qu'il en sera en 2021 même s'il est très probable que, compte tenu de la chute des embauches notamment, l'indicateur national tous métiers confondus soit en baisse, estime la Dares. Reste que l'impact de la crise n'est pas le même dans chaque profession ou chaque territoire. « Il existe des tensions sur des métiers dont on parle depuis des décennies et qu'on ne résorbe pas parce que les acteurs se désignent les uns les autres », souligne-t-on dans l'entourage du ministre du Travail… 



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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil :
Flavie, Louis-Marie, Marie, Marie, Amélie, Nathalie, Gwénaëlle, Marc-Henri et Régis,
se tient à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
contact@rcv-conseil.com

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