Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil : - IA en entreprise : mythe passager ou virage stratégique ? - Recrutement en 2025 : les entreprises face à la pénurie, aux renoncements et aux espoirs, - CAC 40 : des dirigeants plus jeunes, formés en interne et endogames, - La veille mobilité : votre solution fidélisation de vos salariés, - L'édito : "Quand la politique tue l’économie : l’appel au sursaut du pays réel", - Le Chargé de recrutement du mois. Spécialisé depuis plus de 26 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, de l'Environnement, des Services aux entreprises et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).

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Quand la politique tue l’économie : l’appel au sursaut du pays réel

Depuis 2022, nombre d’observateurs posent cette question qui hante les esprits lucides : la France peut-elle continuer à avancer malgré l’effondrement de sa vie politique ? Peut-on voir émerger une économie dynamique, inventive, autonome, affranchie des politiciens ? Pour les chefs d’entreprise, artisans, industriels, commerçants, la réponse est chaque jour plus claire : la politique française est devenue un handicap. Un poids mort. Le cirque politicien n’est pas seulement inutile – il est nocif. Les chiffres de l’Insee sont sans appel : la croissance française plonge, les investissements reculent, l’épargne explose, et 200 000 emplois seront détruits dans l’année. Chefs d’entreprise, soyons francs : qui, parmi nous, croit encore que l’Assemblée nationale est en mesure de voter une politique économique cohérente ? Les députés sont devenus des communicants. Ils produisent des lois à la chaîne, souvent absurdes, jamais appliquées, toujours clivantes. Ils ne lisent ni les rapports de l’Insee, ni ceux de la BCE, ni les études économiques sérieuses. Ils parlent de « pouvoir d’achat » comme d’un slogan magique, sans jamais aborder la question centrale : qui crée la richesse ? Pendant ce temps, les chefs d’entreprise, les dirigeants du pays réel, font face à des carnets de commandes incertains, à des hausses de coûts, à des recrutements difficiles, à une fiscalité étouffante, et à une instabilité juridique permanente. Les données sont limpides : la France est la seule grande économie européenne où la confiance s’effondre. L’Allemagne sort de la récession. L’Espagne explose en termes d’investissement. Partout, l’épargne baisse, les entreprises embauchent, l’activité repart. Sauf en France. Pourquoi ? Parce que personne ne fait confiance à nos dirigeants. Les ménages épargnent comme en temps de guerre. Les chefs d’entreprise freinent les investissements. Même ceux qui ont les moyens attendent. Parce que plus personne ne sait à quelle sauce fiscale, réglementaire ou sociale il sera mangé demain. L’Insee le dit noir sur blanc : les incertitudes politiques tuent la dynamique économique. Ce n’est pas un vague sentiment. C’est un constat chiffré. Le gouvernement et les parlementaires continuent à arroser les consommateurs pour acheter la paix sociale, alors que le vrai problème est la production, l’investissement, l’emploi. La politique de la demande est un puits sans fond. Pendant que la dépense publique explose, la productivité, elle, stagne. Le « quoi qu’il en coûte » s’est transformé en « tout pour le court terme, rien pour l’avenir ». Et quand ils parlent de compétitivité, c’est pour détricoter les rares avancées obtenues ces dix dernières années : suppression des baisses de charges, complexité administrative retrouvée, recul du soutien à l’export, fiscalité punitive à venir. Nos députés parlent au peuple comme à une foule de clients électoraux. Mais qui parle aux entrepreneurs, aux créateurs d’emplois, à ceux qui prennent des risques ? Ce n’est plus une question d’opinion, c’est une urgence nationale : la politique actuelle nuit à l’économie réelle. Et les premiers à en faire les frais, ce sont les entrepreneurs, les indépendants, les artisans, les patrons de PME et d’ETI. Ceux qui forment, embauchent, exportent, innovent. Le pays ne tient plus que parce que le tissu entrepreneurial résiste. Mais il ne tiendra pas éternellement si l’incertitude politique devient la norme. Il est temps que le pays productif sorte du silence. Il est temps que ceux qui font, qui construisent, qui emploient, qui paient, reprennent la parole et réclament des décisions à la hauteur des enjeux. La France a besoin d’une autre majorité : celle des bâtisseurs, pas celle des bavards. Celle des gens qui veulent du cadre, de la prévisibilité, du respect pour le travail et la responsabilité. Il ne s’agit pas d’un programme politique. Il s’agit de refonder la base même du pacte national : créer de la valeur, investir dans l’avenir, et cesser de mépriser ceux qui font tourner le pays. Il est temps de remettre l’économie au cœur des décisions. Il est temps de faire de nouveau entendre la voix du pays réel.     Régis de la CROIX-VAUBOIS Président

   

 

 

 

Le Chargé de Recrutement du mois

Marc-Henri d'OZOUVILLE Après une classe préparatoire au lycée militaire d'Aix-en-Provence, Marc-Henri intègre l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan. Il s'engage ensuite dans des études de théologie et de philosophie en séminaire à Toulon et Aix-en-Provence. Il intervient chez R.C.V. Conseil comme Responsable du Pôle Bâtiment, Construction, Immobilier.

3 questions à Marc-Henri d'OZOUVILLE : Quel est le principal défi que vous rencontrez actuellement dans vos missions de recrutement ? Le défi actuel réside dans le « closing » : le fait de mener le process à son terme. Du côté des entreprises qui recrutent, les incertitudes qui provoquent des décalages d’opérations ou d’investissement, le manque de perspectives rassurantes du côté des politiques publiques, une conjoncture incertaine doublée d’un manque de confiance… Du côté des candidats, les hésitations des cadres dans une période mouvante, le manque de dynamisme du marché de l’emploi, la difficulté à s’engager dans une période peu encline au risque, les possibilités de rattrapage en interne… Autant de facteurs qui peuvent fragiliser des process qui en temps normal allaient plus aisément « au bout ». Les petits grains de sables qui peuvent se glisser dans le processus de recrutement doivent être détectés en amont autant que possible afin d’être traités au mieux ! L’enjeu est de rassurer entreprises et candidats, de les ramener au réel d’une activité économique qui reste dynamique dans bien des secteurs. Qu'est-ce qui, selon vous, fait la différence entre un recrutement réussi et un recrutement raté ? Le recrutement réussi est le fruit d’une analyse minutieuse du poste et de son environnement d’une part, et des souhaits et aspirations professionnelles du candidat d’autre part. Il suppose d’une part une connaissance approfondie des métiers et secteurs d’activité ; d’autre part une réelle proximité, avec l’entreprise partenaire comme avec le candidat. Le recrutement réussi sera celui qui aura opéré la jonction parfaite en aidant l’une et l’autre des parties à prendre conscience de son intérêt, en le faisant parfois évoluer sur sa position de départ, à l’aide d’un conseil appuyé sur l’expertise métier et secteur. Cela suppose une certaine continuité dans le parcours (faire fructifier son expérience en termes de compétences techniques et de leadership), et aussi une certaine nouveauté notamment en termes d’évolution ; l’enjeu étant qu’il y ait chez le candidat une vraie adhésion au projet de l’entreprise (d’où la nécessité pour cette dernière de bien définir ce projet), et chez l’entreprise une vraie volonté d’intégrer et de faire s’épanouir professionnellement et humainement les profils qu’elle intègre. Avez-vous remarqué un changement dans les attentes ou comportements des candidats ces derniers mois ? Les candidats ont plus que jamais le souhait de s’inscrire dans un environnement qui leur apporte des garanties, tout d’abord en termes d’identité. Les cadres apprécient plus que jamais quand ils décèlent une vraie identité chez les entreprises qu’ils rencontrent : un métier mais aussi un esprit, un lien réel entre les collaborateurs, au service de la réussite de leur projet entrepreneurial. Les entreprises qui ne soignent pas cette composante essentielle voient les risques de perdre des collaborateurs augmenter très fortement. Il y a également une attente d’être rassuré sur les perspectives d’activité (« super, je rentre pour ce projet ! mais ensuite ? »), d’organisation, et sur l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle. Les cadres en mobilité ne privilégient globalement pas la rémunération (bien qu’elle faille bien sûr partie des éléments à valider) mais le sens et le défi, tout en veillant à la qualité de l’environnement humain dans lequel ils se projettent.

   

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Recruter, c'est bien ; fidéliser, c'est mieux : le service de Veille Mobilité proposé par R.C.V. Conseil.

Notre service de Veille Mobilité consiste à informer au plus vite nos entreprises clientes lorsqu’un de ses salariés s’ouvre au marché via les médias internet de l’emploi. Notre Cabinet rassemble et traite pour elles les informations recueillies sur les principaux réseaux du marché français. Avec la Veille Mobilité, soyez alerté en temps réel lorsque l’un de vos collaborateurs s’ouvre à de nouvelles opportunités. Grâce à une veille active sur les principaux réseaux emploi, anticipez les départs, ajustez vos stratégies RH et préservez vos talents. Les bénéfices :

  • Prévention des départs : Identifiez et fidélisez les talents avant leur départ,
  • Anticipation : Préparez vos plans de succession et réduisez les risques de ruptures,
  • Réduction des coûts : Économisez sur le recrutement externe en valorisant vos talents internes,
  • Renforcement du dialogue : Ouvrez des discussions constructives avec vos collaborateurs.

Veille sur les principales plateformes : LinkedIn, Indeed, Cadremploi, Keljob, Pôle Emploi, APEC, etc... Nous vous fournissons des informations exclusives pour garder une longueur d'avance sur les aspirations des talents. Avec la Veille Mobilité, gardez vos talents et gagnez en compétitivité sur le marché du travail.

Munis de cette information (publique et accessible à tous), cela permet à l’entreprise d’adopter l’attitude et la stratégie les plus adaptées vis-à-vis de son collaborateur.

A chaque transmission d’éléments sur un salarié, et en complément de cette prestation de Veille Mobilité, l’équipe du Cabinet propose de le contacter directement et confidentiellement afin d’analyser ses motivations ; ce contact fera l’objet d’une commande spécifique.

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations : - Recrutement, - Prestation de Chasse (contrat de mission),  - Dossier d’Evaluation (approche directe), - Prise (contrôle) de références, - Veille Mobilité, - Bilan de compétences (formation),  - RPO (externalisation du recrutement), - Outplacement (reclassement),  - Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation),  - Portage salarial,  - Test de personnalité ou d’aptitude. N'hésitez pas à nous consulter.  

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IA en entreprise : mythe passager ou virage stratégique ?

L’Intelligence Artificielle, et plus spécifiquement l’intelligence artificielle générative (IAg), fait désormais partie intégrante du paysage professionnel. Loin de n’être qu’un effet de mode, son adoption progresse dans les entreprises françaises, notamment les plus grandes, et bouleverse progressivement les usages et les perceptions. Décryptage à partir des derniers chiffres publiés par l’Apec (mars 2025). Une progression rapide de la confiance dans les outils d’IA Les entreprises françaises affichent une confiance croissante dans l’utilité de l’IA pour leurs collaborateurs. En mars 2025, 76 % des entreprises de 250 salariés et plus estiment que ces outils sont utiles, soit une progression de 14 points en seulement neuf mois. Ce chiffre témoigne d’un tournant stratégique, notamment au sein des structures disposant des moyens humains et technologiques pour intégrer l’IA de manière structurée. Dans les PME, 55 % partagent cette conviction, tandis que les TPE restent plus partagées, avec 49 % de réponses positives. Cette disparité reflète des réalités organisationnelles différentes : contraintes de temps, de budget ou d’accès à la formation dans les plus petites structures. L’acceptation de l’IA se transforme en encouragement Ce changement de perception s’accompagne d’un encouragement explicite à utiliser l’IA au travail. En mars 2025 :

  • 53 % des grandes entreprises déclarent promouvoir ou accepter l’usage de l’IA,
  • contre 46 % des PME,
  • et 41 % des TPE.

Ces chiffres marquent une forte accélération, notamment chez les grandes entreprises qui ont gagné 23 points par rapport à juin 2024. La tendance est donc claire : le feu vert est donné, mais dans un cadre encore en construction. Des garde-fous de plus en plus présents : chartes, bonnes pratiques et encadrement. L’adoption croissante de l’IA s’accompagne aussi de dispositifs d’encadrement plus systématiques. Ainsi, 33 % des grandes entreprises ont d’ores et déjà mis en place ou prévoient de mettre en place une charte d’usage ou des bonnes pratiques en matière d’IA. Elles n’étaient que 15 % en juin 2024. Ces chartes ont plusieurs objectifs :

  • Préciser les usages autorisés,
  • Éviter les dérives liées aux biais algorithmiques ou à la confidentialité des données,
  • Rassurer les équipes sur le cadre éthique et juridique de ces outils.

Les TPE et PME progressent également, mais de manière plus timide, probablement faute de ressources ou de service juridique dédié. Côté cadres : des usages concrets et assumés Du côté des cadres, la dynamique est également bien réelle. En mars 2025, 35 % d’entre eux déclarent utiliser régulièrement des outils d’intelligence artificielle générative (au moins une fois par semaine). Ce chiffre atteint 42 % chez les managers, et plus de 40 % chez les moins de 35 ans, ce qui souligne une adoption plus marquée parmi les jeunes générations. Fait notable : l’écrasante majorité des utilisateurs déclarent utiliser ces outils en toute transparence vis-à-vis de leur hiérarchie. Le temps du “Shadow GPT” semble déjà révolu dans de nombreuses équipes. L’IA n’est plus un outil “caché” : elle devient progressivement un outil de travail reconnu. Quels bénéfices concrets les cadres tirent-ils de l’IA ? Parmi les cadres utilisateurs d’IAg au moins une fois par semaine :

  • 90 % estiment gagner en productivité et efficacité,
  • 80 % jugent que leur qualité de travail s’en trouve améliorée,
  • 64 % y voient un levier de créativité.

En d’autres termes, l’IA n’est pas seulement un outil de vitesse, mais aussi un outil de fond, permettant d’améliorer l’impact et l’originalité des productions. Elle ne remplace pas l’expertise, elle l’augmente. Une soif de formation qui explose Si les usages progressent, la formation reste en retrait. Seul un cadre sur quatre (24 %) a déjà bénéficié d’une formation professionnelle sur l’IA, même si ce chiffre est en hausse (+5 points depuis janvier 2024). Mais les attentes explosent : 72 % des cadres souhaitent aujourd’hui être formés à ces outils, soit une progression de 12 points en un an. Même parmi ceux qui ont déjà été formés, 82 % expriment le souhait d’approfondir leurs compétences, preuve que la montée en compétence est loin d’être terminée. Toutes les tranches d’âge sont concernées, y compris les plus de 55 ans (65 % d’entre eux souhaitent être formés). L’impact perçu de l’IA sur les métiers des cadres La conscience de l’impact de l’IA sur les métiers des cadres progresse nettement :

  • 42 % des cadres estiment que l’IA va transformer en profondeur les métiers de l’encadrement en général (+11 points),
  • 35 % pensent qu’elle transformera leur propre métier (+10 points).

Autrement dit, l’IA est désormais perçue moins comme une vague lointaine que comme une marée montante. Cette prise de conscience s’accompagne d’une perception moins anxiogène qu’on ne l’imagine. L’IA, plutôt une opportunité qu’une menace En mars 2025, 37 % des cadres considèrent l’IA comme une opportunité pour leur métier, contre 22 % qui y voient une menace. Le reste affiche une position équilibrée ou prudente. Cette évolution est spectaculaire si l’on regarde les chiffres de mai 2023 : à l’époque, seuls 22 % des cadres percevaient l’IA comme une opportunité, contre 30 % qui y voyaient une menace. En deux ans, le regard des cadres s’est inversé. L’IA ne suscite plus seulement des craintes sur la disparition d’emplois ou la déshumanisation du travail. Elle est aussi vue comme un levier d’efficacité, de différenciation et de développement de compétences. Et maintenant ? Vers une généralisation contrôlée Le tableau qui se dessine est celui d’un écosystème en mutation rapide, mais encore en construction. Quelques constats à retenir :

Ce qui est déjà acquis :

  • L’IA est déjà utilisée chaque semaine par plus d’un tiers des cadres,
  • Les grandes entreprises l’intègrent de plus en plus explicitement dans leurs outils, pratiques et chartes internes,
  • Le désir de formation est massif.

Ce qui reste à structurer :

  • L’encadrement juridique et éthique (notamment dans les PME/TPE),
  • La généralisation de l’accès aux outils IAg (ex. : ChatGPT, Copilot), qui reste encore minoritaire,
  • L’adaptation des référentiels métiers, des évaluations de performance et des critères RH.

En conclusion La généralisation de l’usage de l’IA dans les entreprises françaises est en marche. Ce mouvement, s’il reste progressif et hétérogène selon la taille des structures, s’ancre désormais dans des usages concrets et assumés, notamment chez les cadres. Si des défis demeurent — encadrement, formations, inclusion des TPE — le basculement culturel est bien amorcé : l’IA n’est plus une curiosité technologique. Elle est devenue un atout stratégique, à condition d’être utilisée avec intelligence, éthique et discernement.

 

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Recrutement en 2025 : les entreprises face à la pénurie, aux renoncements et aux espoirs

Tensions, déséquilibres, repli des intentions : le marché de l’emploi amorce une décélération en 2025. Mais derrière les chiffres bruts, c’est toute la dynamique du recrutement qui s’interroge. Quels sont les besoins réels des entreprises ? Quelles difficultés freinent les embauches ? Et surtout : où se trouvent les opportunités pour les candidats et les recruteurs ? Décryptage. 2025 : coup de frein sur les intentions d’embauche L’enquête annuelle de France Travail sur les besoins en main-d’œuvre (BMO) révèle une baisse nette des projets de recrutement :

  • 2,4 millions d’intentions d’embauche annoncées, soit –12,5 % par rapport à 2024.
  • Seuls 24,1 % des établissements prévoient de recruter cette année, contre 28,2 % l’an passé.

Le volume revient au niveau de 2019, après quatre années de hausses successives puis un net ralentissement depuis 2024. Un recrutement sur deux jugé “difficile” Le chiffre-clé : 50,1 % des embauches prévues en 2025 sont considérées comme difficiles à réaliser par les entreprises. En cause :

  • Une pénurie persistante de candidats qualifiés (80 % des employeurs),
  • Une inadéquation des profils (79 %),
  • Des problèmes de motivation (52 %) et de savoir-être (40 %) selon les employeurs.

Quels secteurs recrutent (encore) ? Malgré les difficultés, les opportunités sont nombreuses. Les 2,4 millions de projets se répartissent ainsi :

  • 41,2 % dans les services aux particuliers,
  • 11,6 % dans les services aux entreprises,
  • 11,6 % dans le commerce,
  • 8,9 % dans l’industrie,
  • 8,3 % dans l’agriculture,
  • 6,9 % dans la construction / BTP.

Top 5 des métiers les plus recherchés :

  1. Serveurs en restauration,
  2. Aides de cuisine / employés polyvalents,
  3. Agriculteurs et viticulteurs,
  4. Agents d’entretien,
  5. Aides-soignants et infirmiers (+4,9 % de besoin).

Focus régional : où recrute-t-on le plus ? Les régions les plus dynamiques restent :

  • Île-de-France : 440 900 projets,
  • Auvergne-Rhône-Alpes : 275 200,
  • Nouvelle-Aquitaine : 269 400,
  • Provence-Alpes-Côte d’Azur : 220 800,
  • Occitanie : 218 000.

Seules deux régions affichent une hausse des intentions d’embauche : Bourgogne-Franche-Comté et la Guyane. La construction en net recul Le secteur le plus touché par la baisse des besoins reste la construction : –22 % de projets de recrutement par rapport à 2024. Dans un contexte d’arrêt de projets immobiliers, d'inflation des matériaux et de raréfaction de la main-d’œuvre qualifiée, le BTP s’installe dans une phase de contraction. Recruter autrement : former, qualifier, fidéliser Face à la pénurie de profils :

  • 77 % des employeurs envisagent de former des candidats externes,
  • 57 % comptent sur la montée en compétences des salariés internes.

Bonne nouvelle : les entreprises misent davantage sur des embauches durables :

  • Les recrutements en CDI sont en hausse (43,8 %, contre 38,2 % en 2024),
  • Ceux en CDD reculent légèrement.

Recrutement : entre projections et réalité Si les intentions reculent, les entreprises restent actives :

  • En 2024, près de 75 % des employeurs ont réussi à pourvoir tous leurs postes,
  • Mais 6,9 % n’ont pas pu recruter du tout, et 15,5 % ont dû renoncer à une partie de leurs embauches.

Conclusion Le marché du travail n’est pas à l’arrêt, mais il se transforme. Le défi de 2025 ? Recruter mieux, plus vite, et dans un cadre plus qualitatif.

 

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CAC 40 : des dirigeants plus jeunes, formés en interne et endogames

De plus en plus jeunes, issus du terrain, promus en interne : une nouvelle génération de dirigeants prend le pouvoir dans les grands groupes français (avec Les Echos). A intervalles réguliers, Heidrick & Struggles compare les trajectoires des directeurs généraux (DG) des plus grandes entreprises cotées du monde. Cette année, la onzième édition de l'étude « Route to the Top » du cabinet de conseil en leadership et en recherche de dirigeants et administrateurs réserve quelques surprises. Sur la base d'un échantillon de 1.232 profils et d'un corpus de données arrêté récemment, la structure internationale souligne que le marché français - un des 27 étudiés - est le cinquième pays dans le monde à avoir le plus de directeurs généraux nommés avant 45 ans. Ce sont 28 % des grands groupes français (contre 19 % à l'échelle internationale) qui désormais accordent leur confiance à des profils plus jeunes. Précisons toutefois que si l'âge moyen des directeurs généraux d'entreprises issues du CAC 40 est de 59 ans, ces derniers sont nommés en moyenne à 49 ans ; ce qui ainsi témoigne d'une longévité de quelque neuf ans à leur poste. Montée en puissance du terrain Près des trois quarts (74 %) de ces DG ont logiquement siégé au moins une fois dans un comité exécutif avant d'être nommé à leur poste actuel. A noter, la direction financière (dont 18 % des DG sont issus) perd du terrain face à la DOO, la direction des opérations (36 %) qui se pose de plus en plus en rampe d'accès à la fonction suprême. Cette montée en puissance de dirigeants issus du terrain s'explique notamment par leur aptitude à mieux convaincre les conseils d'administration. Quand bien même ne possèdent-ils pas de MBA (seulement 26 % des DG français en sont titulaires contre 33 % à l'échelle mondiale. Mais 77 % disposent d'un master, indique l'étude). « Les fonctions opérationnelles - à l'instar de la direction des opérations ou de la direction d'une division ou d'un pays - sont devenues essentielles pour assurer la bonne marche de l'entreprise dans un environnement économique et géopolitique aussi volatil qu'incertain et en incertitude », complète Hervé Borensztejn, responsable de Heidrick Consulting en France. Une certaine culture managériale et conduite des affaires Autres caractéristiques : la France est l'un des pays où 67 % des directeurs généraux (58 % en moyenne internationale) sont dépourvus d'expérience préalable à un poste équivalent. Et où un peu plus des trois quarts (77 %, contre 61 % sur le plan mondial) sont nommés en interne à l'issue d'un processus de promotion maison. Les plans de succession et de développement interne des talents à haut potentiel montent ainsi en puissance. Mais il est significatif de relever que les groupes français recrutent surtout des profils d'origines hexagonales et issus du même secteur d'activité. « Alors que dans la majorité des pays européens, les grandes entreprises ont tendance à recruter une large part de directeurs généraux étrangers ou ayant évolué dans une grande diversité de secteurs », observe Muriel Moreau, associée et responsable du bureau de Paris d'Heidrick & Struggles. « Cela témoigne d'un réflexe endogame et d'une « exception française » dans le CAC 40, avec l'attachement à une certaine culture dans le management et la conduite des affaires. »

 

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Les dernières missions confiées à R.C.V. Conseil

Pour votre information, vous trouverez ci-dessous quelques-uns des recrutements qui ont été confiés à notre Cabinet au mois de juin 2025 :  

Ingénieur Electricien-Automaticien - IDF

Ingénieur Mécanicien - IDF

Senior Fidic Engineer - IDF

Ingénieur Façades confirmé - IDF

Responsable Relations Sociales- IDF

CSPS - Lyon

Responsable Comptabilité - IDF

Adjoint au Directeur Commercial - IDF

Futur Responsable d'Exploitation - IDF

Conducteurs Travaux- IDF

Chargé d’Affaires Couverture Charpente – Beaune

Ingénieur Structures confirmé - IDF

Ingénieur d'Affaires Construction Bois - Rennes

Coordinateur SSI - Angers

Chargé d'Affaires Industrie - Nantes

Chef de Projet VRD - IDF

Chef de Projet Informatique - IDF

Chef d'Equipe Travaux - IDF

Chargé d’

Chargé d’Affaires Plomberie

Resp. Relations Sociales

 

 

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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil : Régis, Nathalie, Louis-Marie, Marie, Louis-Marie, Gwénaëlle, Pierre-Antoine, Marie, Thibault, Amélie et Marc-Henri se tiennent à votre disposition. Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS Président 144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex Tel : 01.55.38.75.00 Le Forum - 27 rue Maurice Flandin - 69444 Lyon cedex 03 Tel : 06.46.36.11.66 contact@rcv-conseil.com
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