Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil : - La France en panne d'ingénieurs, - L'école primaire est en échec et le niveau des élèves est inacceptable - La Cour des Comptes, - Recrutement : ces secteurs où décrocher un emploi prend un temps fou, - La veille mobilité : votre solution fidélisation de vos salariés, - L'édito : "L'optimisme ne paie pas les factures, mais il évite la faillite morale", - Le Chargé de recrutement du mois. Spécialisé depuis plus de 26 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, de l'Environnement, des Services aux entreprises et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).

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L’optimisme ne paie pas les factures, mais il évite la faillite morale

Le monde ressemble de plus en plus à un épisode de série apocalyptique… sans le budget effets spéciaux. Crises à tous les étages – économiques, écologiques, géopolitiques, sans oublier la crise de foi du dirigeant d’entreprise qui, devant la machine à café, confesse à mi-voix qu’il a plus confiance en la météo qu’en ses prévisions de croissance. Autant dire que le climat n’est pas seulement instable dehors. Selon le baromètre du moral des patrons, l’ambiance est à son plus bas niveau depuis vingt ans. On soupçonne même que le thermomètre ait demandé une rupture conventionnelle. Mais attention, ne nous méprenons pas : comme disait Alain, "le pessimisme est d’humeur". Et c’est bien là le problème. Car une humeur morose, ça se propage plus vite qu’un PowerPoint en réunion du lundi matin. Le patron, pourtant, sait donner le change. Il sourit, il fait des vœux galvanisants, il parle de rebond, d’agilité, d’intelligence collective. Mais entre deux discours inspirants, on le voit ramer à contre-courant, la mine soucieuse, les décisions en mode "moindre mal" plutôt que "grande ambition". À force de douter, de temporiser, d'attendre que les vents soient favorables, il finit par naviguer au mouillage. Et ce pessimisme discret mais pernicieux infiltre tout : le management, les processus, l’énergie des équipes. Quand le contrôle devient obsession, que le reporting est plus sacré que le café du matin, on comprend vite que l’autonomie n’est plus qu’un mot dans la charte d’entreprise. Les collaborateurs s’adaptent : ils arrêtent de proposer, d’oser, et bientôt de croire. Car pourquoi s’engager quand on sent, même à peine, que personne n’y croit vraiment ? À l’inverse, l’optimisme – le vrai, pas celui en fond d’écran avec une citation de Steve Jobs – se voit dans l’audace, la capacité à dire : "Et pourquoi pas ?" même quand la réponse ressemble à "Parce que c’est risqué". Il se lit dans le fait de laisser une marge d’erreur à ceux qui tentent, d’investir dans les idées même bancales, de récompenser l’élan plutôt que la conformité. Alors oui, soyons lucides : l’époque est dure. Mais justement, c’est pour ça qu’il faut réinjecter de la foi, de l’envie, du panache. Oser quand tout pousse à reculer, c’est là que se niche le véritable leadership. Car si les crises restreignent le champ des possibles, le pessimisme, lui, le clôture. Définitivement. Faisons le pari fou de croire. Croire en l’avenir, en nos équipes, en nos capacités. Pratiquons un optimisme de combat, à l’image de ces chefs d’entreprise qui, même dans la tempête, savent tenir la barre et dire : "On avance !" Quitte à se mouiller un peu.     Régis de la CROIX-VAUBOIS Président

   

 

 

 

Le Chargé de Recrutement du mois

Louis-Marie MOINIER Titulaire d'une Maitrise d'Economie Appliquée et Sciences Politiques (2009) et d'un Master en Management des Ressources Humaines (2010), obtenus à Paris IX Dauphine, après une première expérience comme Chargé de recrutement, Louis-Marie est intervenu en gestion des ressources humaines sur un site d'ALSTOM en Inde et comme Consultant SIRH au sein d'une ESN ; il intervient chez R.C.V. Conseil depuis 2014 comme Responsable du Pôle Génie Civil, TP, VRD, Sols, Structures et Environnement. Il est Associé du Cabinet depuis 2021..

3 questions à Louis-Marie MOINIER : Après un ralentissement assez marqué de l’activité ces derniers mois, comment évolue le marché du recrutement actuellement ? Depuis la période post-Covid, nous avons connu des chiffres records en matière d’emploi des cadres, avec pic inédit de 330.700 cadres recrutés en 2023. La tendance s’est cependant inversée depuis 2024. Avec l’instabilité politique que nous avons connue en juin 2024 et une situation internationale qui reste assez tendue, l’emploi des cadres a chuté de 8 % en 2024. La situation ne devrait pas en rester là car l’APEC prévoit une baisse de 4 % pour 2025 avec environ 293.000 recrutements prévus. Néanmoins, plusieurs indicateurs laissent entrevoir une embellie. Tout d’abord, le nombre de cadres en emploi continue d’augmenter (+1,8 %). Ensuite, après le pic de 2023 et quelques sursauts ponctuels, l’inflation n’a fait que baisser. Enfin, l’indice PMI est en net rebond depuis janvier et se rapproche de la barre fatidique des 50 et la confiance des entreprises a atteint son plus haut niveau depuis février 2022. Dans ce contexte, nous percevons un marché du recrutement bien mieux orienté qu’au premier trimestre. Les prises de commandes augmentent et les candidats restent toujours réceptifs aux bonnes opportunités. Reste à savoir si cette embellie n’est que passagère ou bien le synonyme d’une reprise tangible de l’activité. L’avenir nous le dira… Avez-vous constaté une détente sur la pénurie de main-d'œuvre depuis l'an dernier ? Nous sommes spécialisés dans le BTP et l’industrie depuis maintenant 26 ans. Et depuis 26 ans, nous sommes confrontés à une pénurie chronique de candidats. Celle-ci trouve son origine dans la conjonction de 3 phénomènes. Tout d’abord, dans une économie qui fait la part belle aux services, le secteur secondaire apparaît comme moins attractif (salaires moins élevés, conditions de travail parfois rudes notamment en extérieur…). Ensuite nous faisons face à un déficit de compétences, et tout particulièrement chez les plus jeunes qui n’ont pas eu les mêmes chances que leurs aînés en matière de qualité d’éducation. Enfin le départ en retraite en cours des derniers boomers va créer un vrai vide que les entreprises commencent à toucher du doigt. Dès lors, loin de se détendre, la pénurie ne fait que s’accroitre, d’autant plus qu’en période de ralentissement, les entreprises font tout ce qu’il faut pour retenir leurs meilleurs éléments. Comment gérez-vous la tension entre les besoins immédiats en recrutement de vos clients et la rareté des candidats ? Contrairement à la crise de 2008 où les cadres étaient particulièrement frileux à l’idée de changer d’entreprise, nous ne sommes pas confrontés à un refus des profils à bouger. En revanche, ceux-ci sont encore plus qu’auparavant très regardant sur les opportunités qui leur sont proposées. Ainsi la méthodologie de l’approche directe trouve toute sa justification dans ce contexte, d’autant plus que les bons profils sont en poste et choyés par leurs employeurs. Et pour répondre au mieux aux besoins de nos clients, nous faisons en sorte de passer beaucoup de temps en amont avec nos clients pour comprendre ce qui constitue leur ADN, quels sont les leviers de séduction que nous pourrons mettre en avant auprès des candidats que nous approcherons pour eux. Cela nous permet d’être particulièrement percutants auprès des candidats, de créer l’envie et de susciter la rencontre avec nos partenaires. Ainsi, 80 % des 250 candidats que nous recrutons chez nos clients par an n’imaginaient pas changer d’entreprise ici et maintenant !

   

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations : - Recrutement, - Prestation de Chasse (contrat de mission),  - Dossier d’Evaluation (approche directe), - Prise (contrôle) de références, - Veille Mobilité, - Bilan de compétences (formation),  - RPO (externalisation du recrutement), - Outplacement (reclassement),  - Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation),  - Portage salarial,  - Test de personnalité ou d’aptitude. N'hésitez pas à nous consulter.  

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Nouvel élément

La France en panne d'ingénieurs

Pour former davantage d'ingénieurs et de techniciens sans creuser le déficit public, l’Institut Montaigne suggère de fermer certaines formations et d'augmenter les frais de scolarité (avec Les Echos). Comment former plus d'ingénieurs pour répondre aux enjeux de réindustrialisation de la France. C'est le cœur d'un rapport publié récemment par l'Institut Montaigne. Selon le think tank libéral, « l'économie française a besoin de 100.000 ingénieurs et techniciens de plus, tous les ans, jusqu'en 2035 », confie Eric Labaye, ancien président de Polytechnique et coauteur du rapport avec Aiman Ezzat, directeur général de Capgemini. « Transformer les stages de troisième et seconde » Pour y parvenir, une partie des futurs ingénieurs et techniciens relèverait d'une reconversion et une autre, de l'acquisition de diplômes. Pour ces dernières, « il faut former de l'ordre de 60.000 ingénieurs et techniciens supplémentaires » (30.000 de chaque) pour qu'ils entrent dans le circuit économique chaque année, détaille Eric Labaye. Soit une hausse « de 40 à 50 % » du nombre de diplômés actuels. C'est la condition, selon lui, pour répondre à une « réindustrialisation modérée » dans laquelle l'industrie représente 12 % du PIB. Encore faut-il « que toute la chaîne s'y mette ». Cela commence « par l'école », pour redonner le goût des sciences dès le primaire, indique-t-il. Au collège et au lycée, le rapport recommande plus de « partenariats » avec les écoles d'ingénieurs ou d'anciens diplômés, et des stages de troisième et de seconde qui pourraient se transformer en « une journée d'immersion par mois » dans des usines, des entreprises ou des laboratoires, pour mieux faire comprendre les métiers de l'ingénieur. Il faut aussi « guider les lycéens vers des filières scientifiques », ajoute Eric Labaye, qui veut « changer l'orientation de 5 à 10 % d'une classe d'âge » vers « plus de sciences » et fixer aux proviseurs « des objectifs chiffrés ». Le think tank suggère aussi de réorienter certains étudiants du supérieur vers les sciences grâce à des « remédiations ». « Ce n'est pas parce que vous n'avez pas choisi la spécialité maths au lycée que vous n'avez pas le potentiel pour faire des maths ! » lance l'ex-président de Polytechnique. Il indique aussi vouloir doubler le nombre d'étudiants étrangers - de 7 à 14 % - dans les écoles d'ingénieurs. Le rapport préconise encore de puiser dans le vivier des étudiants en santé, en sciences de la vie, voire en classe préparatoire économique. Les formations en lettres et arts dans le collimateur Pour former plus d'ingénieurs « sans creuser le déficit public », l'Institut Montaigne propose d'actionner trois leviers en même temps. Le premier est celui de la « productivité » - en augmentant de 5 à 10 % le nombre d'élèves par professeur. La deuxième piste vise à réallouer les moyens dédiés à certaines formations « pour lesquelles l'économie exprime moins de besoins ». Faut-il fermer des licences ou des masters de lettres ou de psychologie pour basculer ces moyens vers les sciences fondamentales ? Les auteurs du rapport ne répondent pas explicitement. Mais ils soulignent « que les taux de chômage dans les formations en lettres et arts sont structurellement plus élevés que dans les autres formations, notamment scientifiques et juridiques ». Et se félicitent du déploiement en cours du système d'information Quadrant, qui « permettra de connaître les taux d'insertion professionnelle de chaque formation » de manière fiable. Le rapport adresse au passage quelques piques aux universités, qu'il juge « mal pilotées » et n'associant « pas suffisamment les entreprises à la gouvernance ». Les universités qui font des efforts pour se rapprocher des entreprises apprécieront… « Une université doit savoir s'adapter comme une entreprise doit s'adapter à la demande de ses consommateurs », souligne Eric Labaye. La licence à 1.500 euros Dans le plan de financement de l'Institut Montaigne, le troisième axe porte sur les frais de scolarité, à augmenter « de manière ciblée », dans les grandes écoles et à l'université. Pour former 60.000 ingénieurs et techniciens de plus par an, le rapport a chiffré les besoins à 440 millions d'euros. Plusieurs mix sont possibles en matière de hausse des frais de scolarité. En les cumulant toutes, on arriverait à près de 1 milliard d'euros, souligne Eric Labaye. Les différentes options mettraient le prix d'une licence à 1.500 euros (175 euros aujourd'hui) ou celui d'un master à 3.000 (250 euros aujourd'hui), sans concerner les boursiers. Le rapport suggère aussi d'augmenter les frais des étudiants étrangers de 50 %.

 

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L'école primaire est en échec et le niveau des élèves est inacceptable - La Cour des Comptes

Les magistrats financiers appellent à prendre en compte les temps de l'enfant et dénoncent un niveau scolaire « inacceptable » (Les Echos). C'est un rapport qui balaie d'un trait de plume tous les discours nuancés de l'Education nationale sur le niveau des élèves depuis 2017. « Notre système scolaire doit réexaminer son organisation actuellement en décalage avec les besoins de l'enfant », écrit la Cour des comptes dans un document sur l'enseignement primaire publié récemment. Semaine de quatre jours Les magistrats financiers reviennent sur la semaine de quatre jours et demi du quinquennat Hollande. Depuis 2017, un décret a permis d'y déroger et la semaine de quatre jours est redevenue la règle, « annulant de fait la réforme des rythmes scolaires de 2014 au bénéfice du bien-être des élèves ». Le système éducatif est jugé « trop centralisé », alors qu'il devrait faire plus de place aux collectivités et aux parents car « la continuité de l'action éducative, qui doit comprendre la totalité du temps de l'enfant, est un facteur de réussite scolaire et de réduction des inégalités ». Au vu du montant investi dans l'école primaire par les collectivités - 19 milliards d'euros en 2022 à comparer aux 20,1 milliards du budget de l'Etat -, il va falloir que l'Education nationale compose davantage avec elles, glisse-t-on à la Cour. Les auteurs du rapport proposent notamment de « repenser le modèle actuel de l'école » en créant un statut de directeur d'école pour « piloter le projet pédagogique ou encore renforcer son rôle auprès des partenaires extérieurs ». Pour améliorer « les performances scolaires », encore faut-il qu'il y ait des professeurs devant les élèves… En 2024, seuls 8.920 candidats sur les 10.270 postes offerts de professeurs des écoles ont été pourvus, tous concours confondus. Dans les académies les plus touchées par la pénurie, les magistrats suggèrent d'affecter les professeurs par département et non plus par académie, pour leur éviter d'être affectés loin de chez eux. Pour l'heure, la Cour pointe un système éducatif « en situation d'échec » dans lequel les inégalités « s'aggravent » et où le niveau des élèves est jugé « inacceptable ». « En dépit d'une augmentation constante, ces dix dernières années, de la dépense consacrée à l'école primaire, le niveau des élèves a suivi une tendance inverse », « baissière », écrivent les magistrats. Ils évoquent le « déclin des performances scolaires des élèves », qui « s'accompagne d'une incapacité de la politique éducative à résorber les fortes disparités de niveau ». Maths et français La Cour cite les évaluations internationales en mathématiques et l'enquête Timss publiée en décembre 2024. « En mathématiques, la France est classée dernière des 21 pays de l'Union européenne », insiste le rapport, qui balaie les nuances du service statistique du ministère de l'Education nationale de l'époque. « Cela fait trente ans qu'on parle de baisse en mathématiques, or on a une stabilisation des résultats, alors même que les élèves ont traversé la pandémie », avait-il fait valoir à l'époque. « En français, la situation n'est guère plus satisfaisante, poursuit le rapport. Après une baisse continue depuis 2001, les performances des élèves ont stagné entre 2016 et 2021 et notre pays reste à l'antépénultième place des 18 pays de l'Union européenne ayant participé à ces évaluations. » Sans relever que, en 2023, lors de la publication de l'étude internationale Pirls consacrée à la lecture et à la compréhension de l'écrit, la France se félicitait au contraire d'avoir beaucoup mieux tiré son épingle du jeu que d'autres. « Pour la première fois en vingt ans », l'écart se réduit avec les voisins européens, dont les résultats baissent fortement, à la différence de ceux de la France, affirmait alors le ministère de l'Education nationale, tout en admettant que la France restait dans le bas du tableau en Europe. Dédoublement des classes La Cour des comptes préfère voir le verre à moitié vide, et pointe aussi « un étiolement de la part des très bons élèves ». « Trois phénomènes s'entrelacent et progressent ensemble », poursuit-elle en citant « la diminution constante du nombre d'élèves » liée à l'évolution démographique, « une dépense croissante en faveur de la politique scolaire » - malgré un budget qui reste inférieur à celui du second degré - et « une baisse du niveau des élèves ». Ce faisant, elle balaie aussi la politique de dédoublement des classes de CP, CE1 et grande section dans l'éducation prioritaire. « La baisse des résultats continue alors même que le nombre moyen d'élèves par classe se réduit depuis 2017 », écrit-elle après avoir critiqué, début mai, les dédoublements dans un rapport consacré à l'éducation prioritaire.

 

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Recrutement : ces secteurs où décrocher un emploi prend un temps fou

Les délais de recrutement, c'est-à-dire le nombre de jours écoulés entre l’envoi d’une candidature et la réponse positive de l’employeur, s’allongent dans les entreprises. Voici les secteurs d'activité où ils sont le plus élevés (avec Capital). Décrocher un nouveau poste peut parfois virer au parcours du combattant. Entretiens d’embauche qui se multiplient, délais de réponse à rallonge, processus interminables… Les délais de recrutement des entreprises sont souvent très élevés, surtout dans le contexte économique actuel, marqué par le recul du nombre d'embauches prévues en 2025. Pour autant, les délais de recrutement varient considérablement selon les secteurs d’activité. C’est ce que révèle une étude récente publiée par l’entreprise Tellent, leader européen en matière de technologie RH à destination des entreprises, menée auprès de 524 entreprises françaises sur la base de l’analyse de près de 15 000 offres d”emploi et de 1,7 million de candidatures. Voici donc les secteurs d'activité où les délais de recrutement sont les plus longs, et ceux au contraire où il est plus facile de trouver un poste rapidement. Premier enseignement de l’étude, le délai moyen de recrutement des entreprises en 2024 s’élevait à 40 jours, tous secteurs confondus. On parle ici du temps écoulé entre la date à laquelle un candidat envoie une candidature et la réponse positive définitive du recruteur. Dans ce laps de temps, une fois les candidatures traitées, les recruteurs et entreprises mènent en moyenne huit entretiens avant de pourvoir un poste. La France fait figure de mauvais élève dans ce domaine puisque selon une étude menée par Linkedin, la norme internationale est plutôt de 4 entretiens par recrutement. Une « bureaucratisation croissante des processus de recrutement » Avec un délai moyen estimé à 51 jours, l’enseignement arrive en tête des secteurs où les délais de recrutement sont les plus longs, accompagné du milieu de la Culture et du divertissement. Suivent les secteurs des services informatiques et logiciels (49 jours), du digital (49 jours également), du numérique (45 jours) et de l’agroalimentaire (45 jours). « L’aversion au risque et le coût d’une erreur de recrutement, comme la rupture d’un CDI ou le coût d’un licenciement, allongent considérablement les délais de recrutement, avance Clotilde Mérillon, Global HR Business Partner de Tellent. La bureaucratisation croissante des processus de recrutement, avec la multiplication des entretiens et des validations hiérarchiques nécessaires, contribuent également à allonger ces délais. » Autant de maux dont ne semblent pas souffrir certains secteurs, tels que le milieu associatif (16 jours de délai), de l’énergie (15 jours) et du bien-être (13 jours). Problème, ces lourdeurs administratives sont de moins en moins acceptées par les candidats. D’après l’étude, environ 30 % d’entre eux abandonnent en effet leur candidature en cours de route, principalement à cause de la durée et de la complexité du processus. Dans certains secteurs d’activité, comme le numérique, la finance ou le tourisme, ce taux d'abandon dépasse même la barre des 40 %. Un chiffre alarmant, à l’heure où les entreprises peinent déjà à recruter. « Réduire le nombre d’entretiens ne veut pas dire sacrifier la qualité du processus, poursuit Clotilde Mérillon. Au contraire, structurer les échanges et privilégier les entretiens collectifs permettrait de gagner en efficacité. »

 

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Recruter, c'est bien ; fidéliser, c'est mieux : le service de Veille Mobilité proposé par R.C.V. Conseil.

Notre service de Veille Mobilité consiste à informer au plus vite nos entreprises clientes lorsqu’un de ses salariés s’ouvre au marché via les médias internet de l’emploi. Notre Cabinet rassemble et traite pour elles les informations recueillies sur les principaux réseaux du marché français. Avec la Veille Mobilité, soyez alerté en temps réel lorsque l’un de vos collaborateurs s’ouvre à de nouvelles opportunités. Grâce à une veille active sur les principaux réseaux emploi, anticipez les départs, ajustez vos stratégies RH et préservez vos talents. Les bénéfices :

  • Prévention des départs : Identifiez et fidélisez les talents avant leur départ,
  • Anticipation : Préparez vos plans de succession et réduisez les risques de ruptures,
  • Réduction des coûts : Économisez sur le recrutement externe en valorisant vos talents internes,
  • Renforcement du dialogue : Ouvrez des discussions constructives avec vos collaborateurs.

Veille sur les principales plateformes : LinkedIn, Indeed, Cadremploi, Keljob, Pôle Emploi, APEC, etc... Nous vous fournissons des informations exclusives pour garder une longueur d'avance sur les aspirations des talents. Avec la Veille Mobilité, gardez vos talents et gagnez en compétitivité sur le marché du travail.

Munis de cette information (publique et accessible à tous), cela permet à l’entreprise d’adopter l’attitude et la stratégie les plus adaptées vis-à-vis de son collaborateur.

A chaque transmission d’éléments sur un salarié, et en complément de cette prestation de Veille Mobilité, l’équipe du Cabinet propose de le contacter directement et confidentiellement afin d’analyser ses motivations ; ce contact fera l’objet d’une commande spécifique.

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Les dernières missions confiées à R.C.V. Conseil

Pour votre information, vous trouverez ci-dessous quelques-uns des recrutements qui ont été confiés à notre Cabinet aux mois de mai et juin 2025 :

Chef de Projet confirmé

Responsable Etudes

Chargé d'événements

Responsable Travaux - Paris

Responsable Bureau d’Etudes de Prix Génie Civil - Bâtiment

Commercial sédentaire

Chargé d’Affaires Maçonnerie et Taille de pierre Monuments Historiques

Chef de Travaux Electricité

Chargé d’Affaires Contrôle Technique

Ingénieur Environnement - ICPE

Ingénieur CVC

Chef de Projet TCE

Chef de Carrière

Responsable d'Exploitation

Commercial B to B

Responsable Méthodes

Electricien Eclairage public

Conducteur Travaux expérimenté

Conducteur Travaux

Contrôleur de gestion

Directeur de la Production

Chef de Groupe Pierre de Taille

Responsable de Département Serrurerie-Menuiserie aluminium – Beaune

Conducteur Travaux - Calvados

Diagnostiqueurs Immobiliers

Conducteur Travaux expérimenté

Géomètre expert

Métreur

Chef de Projet Fluides - Thermie

Chef de Projet TCE

Chargé d'Affaires Travaux sur cordes

 

 

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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil : Régis, Nathalie, Louis-Marie, Marie, Louis-Marie, Gwénaëlle, Pierre-Antoine, Marie, Thibault, Amélie et Marc-Henri se tiennent à votre disposition. Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS Président 144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex Tel : 01.55.38.75.00 Le Forum - 27 rue Maurice Flandin - 69444 Lyon cedex 03 Tel : 06.46.36.11.66 contact@rcv-conseil.com
www.rcv-conseil.com LinkedIn R.C.V. Consei