DOSSIER

 

La Chargée de Recrutement de la quinzaine

Nathalie ORLIAC : Maitrise en Droit privé (1993) et D.E.A. de Droit social (1994) Paris 2 Assas, Responsable Ressources Humaines en établissements bancaires de 1995 à 2006, Chargée de recrutement chez R.C.V. Conseil depuis 2008.


3 questions à Nathalie ORLIAC :

Vous intervenez essentiellement dans le secteur des énergies, génie électrique et génie climatique, en conception, installation et maintenance ; quelles sont les tendances actuelles en matière de recrutement ?
La situation économique est contratsée avec des entreprises qui performent et d'autres qui se portent mal. Pour beaucoup de nos partenaires, le principal motif d’embauche est motivé par une volonté d’intégrer des compétences plus élevées et à plus forte valeur ajoutée tant sur le plan technique, managérial ou commercial. Quant aux candidats, les trois principales incitations à changer d’emploi demeurent : une rémunération plus attractive, l’intérêt du poste et les perspectives d’évolution.


Comment parvenez-vous à « débaucher »les candidats à potentiel, là où d’autres sont à la peine ?
Nos approches se font essentiellement par réseaux, aussi bien les réseaux ouverts et publics notamment virtuels mais aussi et surtout par les contacts que nous entretenons avec les milliers de profils de nos bases. A partir des besoins précis de nos partenaires, nous avons la capacité à cibler les profils correspondant souvent peu connus des non-initiés, et nous avons les arguments pour les convaincre d’entamer un process de recrutement !


Crise et pause estivale ; est-ce le moment de recruter ?
C’est aussi la période des soldes (et pas des fins de séries !) : nous croisons de bons potentiels parfois démotivés dans leur entreprise actuelle et souvent davantage prêts à bouger aujourd'hui qu’il y a quelques mois. Nous ressentons qu’une partie de nos partenaires cherchent à optimiser leurs structures actuellement et à les mettre en situation d’aborder le prochain cycle économique qui s’annonce. Le recrutement constitue l'un des éléments d’optimisation utilisé !





Les dernières missions de recrutement lancées par R.C.V. Conseil :


- un Directeur Technique Bâtiment-Génie civil en Ile-de-France,
- un Chargé d'Affaires Electricité Infrastructures à Nice,
- un Ingénieur Etudes en CVC,
- un Chef de Projet (grand projet) dans le Nord,
- un Ingénieur confirmé (10 ans) en Electricité en Ile-de-France,
- un Chef d'Agence en ferroviaire (Sud de la France),
- un Chargé Etudes de Prix Bâtiment en Ile-de-France,
- un Chargé des Méthodes Bâtiment en Normandie,
- plusieurs Conducteurs Travaux Principaux Corps d'Etat Techniques,
- un Expert Construction à Bordeaux,
- un Chef de Projet Cuisiniste et ingénierie de la restauration,...

Et pour vous, sur quels profils souhaitez-vous que nous intervenions ?

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :

- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission), 
- Dossier d’Evaluation (approche directe), 
- Bilan de compétences (formation), 
- Outplacement (reclassement), 
- Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation), 
- Portage salarial, 
- Test de personnalité ou d’aptitude.

N'hésitez pas à nous consulter.

 

L’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil reste à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
83 rue de Silly – 92100 Boulogne-Billancourt
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
contact@rcv-conseil.com

www.rcv-conseil.com



Ingénieurs : l’emploi se dégrade … mais rien d'inquiétant !

L’enquête annuelle d’Ingénieurs et scientifiques de France (IESF) montre un peu plus d’ingénieurs à la recherche d’un emploi que l’an dernier et des recrutements en baisse, mais rien de dramatique. Les salaires eux continuent de progresser.

Leur taux de chômage augmente, mais le niveau reste tellement bas qu’on ne s’inquiète pas pour eux : fin 2012, 4 % des ingénieurs étaient à la recherche d’un emploi, contre 3,5 % fin 2011, selon l’enquête annuelle d’Ingenieurs et scientifiques de France. Le nombre global d’ingénieurs ayant fortement augmenté, passant de 750 000 l’an dernier à 778 000 cette année, le chômage des ingénieurs augmente de 18 % en un an. Ce sont les difficultés de recrutement des jeunes diplômés qui expliquent cette baisse : fin 2012, 21 % étaient en recherche d’emploi, contre 18 % l’année d’avant, mais 22 % en 2010. Sans les recherches d’un premier emploi, le chômage des ingénieurs se maintiendrait à 2,7 % (2,8 % l’an dernier).

Logiquement, les recrutements d’ingénieurs sont aussi en baisse, de 7 %. L’industrie est le secteur le plus touché, avec 16 % de recrutements en moins, alors que le tertiaire reste le recruteur numéro un des ingénieurs, avec un volume inchangé. L’ensemble des recrutements concernent pour plus de la moitié des jeunes de moins de 30 ans, et, pour un recrutement sur cinq, une femme. Deux données stables. Envolée, en revanche, des premiers emplois décrochés à l’étranger : + 15 % d’une année à l’autre.

Sur le plan salarial, pas question de plaindre les ingénieurs : avec les primes, le salaire médian s’élève à 55 000 euros, contre 54 000 en 2011 et 53 000 en 2010. C’est dans l’industrie qu’il est le plus élevé : 60 000 euros, contre 52 000 dans le tertiaire, 50 000 dans l’agriculture ou le BTP. Contrairement aux idées reçues, un ingénieur est mieux payé dans l’industrie chimique (70 000 euros de salaire médian) que dans les banques et assurance (67 000 euros). Les évolutions de salaires en cours de carrière sont particulièrement fortes : le salaire médian des 45-49 ans (80 000 euros) est plus du double de celui des moins de 30 ans (39 000). La moyenne, tirée par les bons revenus de fin de carrière, bouge peu, autour de 65 000 euros. Le déséquilibre entre hommes et femmes reste fort, l’écart se creusant avec l’âge : de 6 ou 8 % jusqu’à 40 ans, il atteint 24 % en fin de carrière. Il n’était "que" de 17 % les deux années précédentes.

Pénurie d'Ingénieurs ?

Si 46 % d’ingénieurs appelés à recruter d’autres ingénieurs évoquent des difficultés, c’est, dans l’ordre d’importante, faute de profils adaptés à leurs besoins, pour prétentions salariales trop élevées, manque d’attractivité de la ville ou de l’entreprise. Les métiers d’ingénieurs les plus difficiles à pourvoir le sont dans les domaines des technologies de l’information et de la mécanique. Quant aux entreprises qui manquent le plus d’attractivité pour les ingénieurs, ce sont celles qui fabriquent des produits métalliques et, en deuxième position, l’administration publique…


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Reprise dans le BTP ?

D'après la note de conjoncture publiée le 20 juin dernier par l'Insee, la baisse de l'activité du bâtiment pourrait s’enrayer au quatrième trimestre 2013.

Grâce à une hausse de la demande en provenance de l'Allemagne, les exportations françaises repartiraient à la hausse au deuxième trimestre 2013 (+1,3 %), et aux trimestres suivants (+0,6 %) : de quoi stabiliser l'activité manufacturière. Côté bâtiment, une reprise est à attendre pour l'investissement en construction neuve au quatrième trimestre 2013. Selon l'Insee, les mises en chantier sont également en hausse dans le logement neuf depuis début 2013 après une année 2012 en net recul.

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Les jeunes et les RH : la grande incompéhension ?

Fainéants, les jeunes diplômés ? C'est en tout cas ainsi que les responsables des ressources humaines les perçoivent, d'après une étude réalisée par le site  Beyond.com. Selon les résultats de l'enquête, si 84 % des jeunes restent optimistes quant à leur recherche d'emploi, seuls 11 % des RH interrogés perçoivent les jeunes comme travailleurs.

Décidément, la génération Y a mauvaise presse dans les entreprises. On savait déjà que les moins de 30 ans, considérés comme individualistes, étaient mal vus par leurs aînés dans le monde professionnel. D'après de nombreux responsables RH, les jeunes auraient encore bien d'autres défauts : ils seraient également paresseux et peu motivés. Réalisée auprès de 6 000 demandeurs d'emploi âgés de 19 à 26 ans et de responsables de ressources humaines, l'étude met en lumière le problème d'image dont souffre la génération Y dans les entreprises. Alors que celle-ci, au contraire, reste relativement optimiste sur son avenir professionnel : 84 % des jeunes demandeurs d'emploi interrogés se disent ainsi confiants sur leurs chances de décrocher un job.

Les jeunes, moins loyaux et moins bosseurs que leurs aînés ?

Si la génération Y semble confiante dans ses capacités à intégrer une entreprise et à s'adapter au monde professionnel, ce n'est pas le cas des responsables RH interrogés. Une grande majorité d'entre eux voit en effet d'un mauvais œil l'arrivée de ces jeunes sur le marché de l'emploi qui jouissent, peut-être malgré eux, d'une réputation peu flatteuse. Ainsi, seuls 1 % d'entre eux considèrent que les jeunes diplômés sont loyaux envers leur entreprise sur le long terme. À l'inverse, 82 % des jeunes travailleurs s'estiment fidèles à leur employeur. Les divergences de perception entre les deux générations ne s'arrêtent pas là : tandis que 86 % des jeunes gens disent être sérieux et travailleurs, seuls 11 % des professionnels RH interrogés leur donnent raison.

Il en est de même pour l'esprit d'équipe : 60 % des jeunes interrogés considèrent être corporate contre seulement 22 % des responsables RH. Question leadership, professionnels des ressources humaines et génération Y ne se s'entendent pas non plus : 40 % des jeunes pensent avoir une âme de dirigeants. Or, seuls 9 % des pros des ressources humaines les estiment capables de diriger une équipe.

Dernier point de désaccord, plus surprenant celui-ci : tandis que 86 % des professionnels RH considèrent la génération Y comme à l'aise avec les nouvelles technologies, à peine 35 % des jeunes travailleurs estiment être doués en informatique.


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