Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil :
- Recrutement post crise sanitaire : triomphe des qualités humaines,
- Récession moins forte que prévu...,
- L'édito : "Je produis, donc je suis !",
- La Chargée de recrutement de la quinzaine.

Spécialisé depuis plus de 22 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).



*****************************

Je produis, donc je suis !

Dis Papa, c’est quoi ton métier ? Burelier ?
Cette boutade illustre combien l’univers et l’activité des salariés uniformisés des grands ensembles de bureaux revêtent un caractère virtuel pour un enfant plein de bon sens, et pas uniquement pour lui. Combien de postes ne servent pas la production de valeur ajoutée ou n’y contribuent pas, même indirectement ?

La crise sanitaire a montré toute l’importance des postes dits « productifs » au détriment des autres. Lorsque l’économie est réduite à l’essentiel, l’essentiel réside dans le concret de la production, de la création de richesses. Et dans un pays comme la France qui a laissé s’enfuir son industrie, cela s’est particulièrement fait ressentir. Santé, éducation, agriculture, autant de secteurs dans lesquels la bureaucratie a pris le pouvoir au détriment des praticiens et professionnels de terrain.

Et la bureaucratie menace aussi l’entreprise. Largo Winch, le héros de la bande dessinée éponyme, dirigeant d’une multinationale tentaculaire, explique, sous la plume de son auteur, que ce type de groupe est condamné à grossir notamment par croissance externe sous peine de périr étouffé sous ses propres charges administratives. Là où la production stagne, l’administratif et l’improductif s’installent et finissent même par mépriser la production !

La recherche de sens chez les salariés ne serait-elle pas d’abord cette recherche d’une utilité professionnelle, de la possibilité de quantifier et qualifier la valeur ajoutée réelle que chacun apporte à l’entreprise. Je produis, donc je suis !

La victoire de la bureaucratie, ce serait une économie d’usines à fabriquer des mégots, la négation de l’individu et la faillite collective. Les entreprises et les individus peuvent peut-être encore permettre à la France d’y échapper…

Vive la valeur ajoutée ! 
 
 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président

 


 

La Chargée de Recrutement de la quinzaine

Marie CHAMBON : Titulaire d'une Licence 3 en Communication des Organisations (Université Sorbonne Nouvelle - Paris) et d'un Master 2 de Management de la Communication Globale (ISTC Lille) en 2018, après une année d'immersion aux Etats-Unis, elle est intervenue comme Chargée de Communication chez TOTAL et à la SNCF. Elle intervient chez R.C.V. Conseil comme Chargée de recrutement, au sein du pôle Industrie, Génie Civil, Sols, VRD, Travaux Publics, Environnement, Travaux Spéciaux, Rail, Contrôle Technique, Expertise, Structures.


3 questions à Marie CHAMBON :

Entre crise sanitaire et vacances d’été, comment se porte l’activité de recrutement actuellement ?
Bien que le contexte actuel soulève quelques incertitudes conjoncturelles, l’horizon semble se dégager. En effet, les carnets de commandes ne désemplissent pas et les grands chantiers alimentent une dynamique positive. Les recrutements sont globalement maintenus car ils répondent avant tout à des besoins structurels. Ce marché de l’emploi étant tendu et donc qualitatif, les meilleurs sauront rebondir.

Les profils que vous approchez pour vos clients sont-ils prêts à envisager de changer d’entreprise dans le contexte actuel ?
Tout à fait, de nombreux bons profils sont prêts à envisager de changer d’entreprise. Cette crise semble avoir soulevé et révélé des carences managériales ou d’organisation au sein de leurs entreprises, poussant les bons candidats à revoir leurs perspectives d’évolution. Le contexte actuel nous apprend que les bons candidats sont d’autant plus sensibles au sens que leur apporte leur travail mais surtout à la confiance établie avec leurs responsables et aux conditions de travail. D’autres profils s’accrochent au rocher de crainte d’être contraints de prochainement se retrouver sur le marché…

Avec l’émergence des jobboards et des réseaux sociaux, et la possibilité de contacter en direct des millions de profils, les entreprises ont-elles encore besoin d’un chasseur de têtes ?
Plus que jamais ! En effet, ce type d’outils ne sont que des annuaires ouverts ; or, outre la difficulté de trouver son profil parmi 15 millions de profils sur LinkedIn, un profil ne fait pas de celui-ci un candidat motivé à rejoindre votre entreprise. Et c’est tout là notre valeur ajoutée : cibler, séduire et sélectionner vos futurs hauts potentiels ! Enfin, plus que tout, nous sommes capable de créer le besoin c’est-à-dire convaincre un profil qui ne l’imaginait pas de s’ouvrir au marché et de rejoindre nos clients. C’est là la clé des recrutements les plus réussis et s’inscrivant dans une vraie durée. 
 


 

************************ 
 

 

R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :

- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission), 
- Dossier d’Evaluation (approche directe),
- Prise (contrôle) de références,
- Bilan de compétences (formation), 
- RPO (externalisation du recrutement),
- Outplacement (reclassement), 
- Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation), 
- Portage salarial, 
- Test de personnalité ou d’aptitude.

N'hésitez pas à nous consulter.


*****************************



Recrutement post crise sanitaire : triomphe des qualités humaines

Les trois derniers mois ont été compliqués, particuliers et très challengeants et ce aussi bien au niveau humain que professionnel. Le retour à la vie et au travail se fait en douceur depuis le 11 mai, certains salariés contents de retrouver leurs bureaux et leurs collègues et d’autres, heureux d’avoir expérimenté le télétravail. Les recrutements reprennent au sein des entreprises et les candidats sont toujours aussi sollicités. Le covid-19 et toutes ses conséquences vont-t ils modifier les méthodes de recrutement et quelles tendances vont émergées ? (avec EconomieMatin)

Vers une réorganisation des méthodes de recrutement ?

Une chose est sûre, la digitalisation a permis à tous de rester en contact tout au long du confinement pour s’épauler les uns les autres. Egalement, elle permet aujourd’hui de communiquer sur les réouvertures des sociétés, des sites et des magasins.

D’ailleurs, cette digitalisation ne cesse de s’accélérer et ce n’est que le début : cela va continuer pour laisser place à plus de virtuel, de rapidité d’action et de présence sur les réseaux sociaux. Quant aux recrutements, eux aussi sont de plus en plus digitalisés via notamment des entretiens Skypes ou vidéos. Qui dit recrutement dit échange et rapport humain. Est-ce alors compatible avec ces nouvelles méthodes? Il semblerait que oui. Les entreprises et les candidats ont su s’adapter et les entretiens peuvent tout à fait rester qualitatifs. Cela permet aux recruteurs d’avancer sur leurs processus, de garder le lien avec les candidats et de leur montrer que leur société est moderne et s’adapte aux nouvelles technologies. Cela fait désormais partie intégrante de la marque employeur d’une entreprise et aide à véhiculer une image attractive de celle-ci. Les recrutements restent formels et professionnels tout en apportant du fun et de l’humanité via de nouveaux outils numériques. Le gain d’efficacité et de temps est indéniable et cela véhicule une image contemporaine.

Ne l’oublions pas, ce sont aussi ces candidats qui portent et font la réputation des sociétés et ce, même s’ils n’y ont pas été salariés. Car ils se souviendront de la façon dont ils ont été accueillis, traités et si oui ou non ils ont eu un retour de leur entretien qu’il soit positif ou négatif.

Visioconférence, entretiens via Skype ou autres logiciels, télétravail: la digitalisation est bien là. Ces entretiens à distance permettent tout aussi bien de valider les compétences techniques mais aussi comportementales des candidats. L’expérience est importante mais ne suffit plus: les soft skills sont devenues incontournables lors des processus de recrutement. Peuvent-elles prendre le pas sur les compétences demandées?

Cap sur les soft skills

Lors d’un recrutement, les expériences antérieures et les compétences techniques sont bien sûr importantes mais à quoi bon si le candidat recruté n’a pas les bonnes compétences humaines et comportementales: l’empathie, la capacité à s’intégrer dans l’équipe, à aller vers les autres, à prendre des initiatives et à monter en compétences ou même l’écoute active. Les soft skills deviennent indispensables et parfois cela rend le recrutement plus difficile car le candidat doit être compétent, avoir le relationnel escompté et en plus se sentir en phase avec la culture d’entreprise. Elles prennent ainsi du terrain sur le marché de l’emploi et du recrutement puisque nous nous rendons de plus en plus compte que l’humain passe avant tout et ce, même dans le monde professionnel.

Le système français est très à cheval sur les diplômes, les cursus scolaires et universitaires mais aussi sur les expériences professionnelles acquises. Pourtant, rien ne sert d’avoir 100% des compétences requises si on ne sait pas comment les utiliser à bon escient. Et c’est grâce aux soft skills que cela peut se faire.

Avoir un diplôme en management et coordination d’équipe est une bonne chose mais avoir suffisamment d’empathie, de la bienveillance et une réelle capacité à tirer les gens vers le haut est encore mieux. Depuis peu, certaines sociétés comme par exemple Leroy Merlin ont décidé de passer outre le CV pour davantage se concentrer sur la personnalité des candidats et leur motivation. Ce mode de fonctionnement n’est bien sûr pas possible dans certains secteurs d’activités ou une expertise dans un métier bien précis est obligatoire.

Très souvent les candidats ont le même discours: je n’ai jamais fait telle ou telle tâche mais je peux apprendre et surtout j’en ai la volonté. Pourquoi ne pas leur laisser leur chance? Un manque de confiance en eux ou aux recruteurs? Ou la certitude que le candidat idéal va finir par pointer le bout de son nez? Et si on tentait des recrutements “à l’américaine”?

S’imprégner des recrutements à l’américaine ?

Le recruteur américain est décontracté et “cool” tout en attendant de la performance et de la motivation de la part des candidats. Jusqu’ici, rien que le recruteur français ne soit pas en mesure de faire. Pourtant, les recruteurs français pourraient davantage s’en imprégner. Comment ? En détendant l’atmosphère sans pour autant être familier et ce pour mettre à l’aise le candidat qui donnera donc le meilleur de lui même pendant l’entretien. Les recrutements français, jugés trop stricts par certains anglophones, ne pourraient-ils pas devenir un frein ?

Il est important de se mettre à la place du candidat et de faire preuve d’empathie car l’humain est au centre de tout: un candidat rassuré et en confiance est un candidat de qualité et transparent. Cette transparence permettra de le cerner au mieux et de valider ou non sa candidature en fonction du poste, des attentes mais aussi de la culture d’entreprise.

Souvent, aux Etats Unis, les recrutements se font sur les motivations et non pas sur les compétences. Rêve américain oblige, c’est plutôt “dis moi ce que tu as la motivation de faire et non pas ce que tu as fait jusqu’à présent”. On en revient encore au soft skills.

Mode de recrutement un peu idyllique certes mais qui a déjà fait ses preuves outre-atlantique. Il ne s’agit pas de confirmer si tel ou tel modèle de recrutement est le meilleur mais la comparaison pousse à la réflexion et permet d’améliorer les choses, d’évoluer et donc de réussir.

La crise économique qui s’amorce risque de toucher de plein fouet certaines sociétés qui vont devoir se réorganiser. Les recrutements n’ont jamais été aussi importants et stratégiques car de bonnes recrues permettront une bonne productivité et donc une belle relance économique. L’adaptation est donc de rigueur: digitalisation toujours plus grandissante, écoute active des salariés et des candidats, concentration sur les soft skills sans oublier les hard skills, mise en place de nouvelles innovations, marque employeur, accompagnement des recrues dans leur montée en compétences. Peu importe les décisions qui seront prises, leur réussite se fera à travers la communication et la capacité à se renouveler.

 

****************************



*******************************

Récession moins forte que prévu...

La crise économique francaise, serait-elle moins inquiétante que prévue ? C'est ce que l'on pourrait penser après la réévaluation de la chute du PIB par l'Insee. Mais les chiffres européens ne sont pas dans la même dynamique (avec EconomieMatin).

L'économie française devrait connaître un rebond important au deuxième semestre

Alors que le ministre de l’Économie prévoyait le 2 juin 2020, une chute du produit intérieur brut (PIB) de 11 % pour cette année et que la Banque de France tablait sur baisse de 10 %, le recul du PIB français ne devrait n’atteindre «que» 9% en France en 2020, par rapport l’année précédente, selon les données publiées mercredi 8 juillet 2020 par l'Insee.

« Depuis mai, les premières marches de la reprise ont ainsi pu être gravies assez rapidement, peut-être plus que prévu. Ce sont les dernières qui risquent d’être les plus difficiles, concernant surtout les secteurs les plus touchés par la crise » ajoute l’Insee.

Pour ce troisième trimestre 2020, l’institut national des statistiques prévoit un rebond de 19% par rapport au deuxième (-17%), puis de 3% au quatrième. Cette réévaluation positive est due à la reprise de l’activité. «Sans surprise, les perspectives de production se redressent très nettement : la vigueur de ce rebond tient beaucoup à la faiblesse du point de départ, c’est-à-dire de l’activité économique en période de confinement ». Autre bonne nouvelle : après enquête, l’Insee établit une reprise de l’activité en décembre 2020 qui pourrait être entre 1 et 6 % seulement en-deçà de son niveau d’avant crise.

Bruxelles prévoit une baisse de la croissance économique

Attention toutefois, l’Insee rappelle que ces estimations sont soumises à de nombreuses incertitudes et qu'elles pourront être réévaluées en cas de deuxième vague épidémique sur le territoire national.

Un optimisme relatif puisqu’au niveau européen, les chiffres ne semblent pas aller dans la même dirrection. La Commission européenne a revu ses estimations à la baisse. Elle s’attend désormais à une récession 2020 de 8,7 %, soit 1 % de plus que les dernières estimations faites en mai 2020. Autre prévision à la baisse, la croissance économique qui devrait être de 6,1 %, contre 6,3 % prévu en mai 2020.


***************************

 

********************************

Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil :
Louis-Marie, Marie, Pierre, Amélie, Hugues, Gwenaëlle, Marc-Henri, Nathalie et Régis,
se tient à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
contact@rcv-conseil.com

www.rcv-conseil.com

***************************