Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil :
- Enquête nationale sur les Cabinets de recrutement,
- Cadres : les embauches toujours bien orientées,
- La disparition spontanée, l'autre cauchemar du DRH,
- L'édito : "Pénurie",
- La Chargée de recrutement du mois.

Spécialisé depuis plus de 22 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).



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Pénurie

Jusque dans les années 2000, recruter par approche directe consistait à cibler les profils et mettre en rapport deux besoins, celui du profil devenu candidat et celui de l’entreprise recruteuse. Et notre mission consistait davantage à sélectionner qu’à séduire.

En 15 ans, notre mode d’intervention s’est inversé. A 90 %, il nous faut d’abord aujourd’hui séduire les profils, mais aussi les convaincre, les rassurer, les accompagner, voire les pister pour les retrouver lorsqu’ils disparaissent purement et simplement au cours du process…

En effet, la vérité du jour n’est certainement pas celle du lendemain chez les profils. Entre le zapping de leurs priorités, l’influence du dernier qui a parlé, le confort de l’inconfort de leur poste actuel, le rattrapage exercé par leur entreprise, la volonté de changer de vie, voire l’indécision chronique, de nombreux obstacles pèsent sur le processus de recrutement…

Et pourtant, beaucoup parmi eux, constituent des profils à potentiel.

A l’heure des pénuries, la première que nous subissons tous dans les entreprises est celle des cerveaux structurés et employables. Comme pour les matières premières ou les biens manufacturés, notre société s’est malheureusement elle-même fabriquée cette pénurie par défaut de formation qualitative et décalage assumé entre offre et demande.

Et les entreprises et leurs recruteurs restent bien seuls pour résoudre cette pénurie… 

 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président

 


 

La Chargée de Recrutement du mois

Marie LEGER : Diplômée d'une double licence en Lettres Modernes et Communication, Marie complète sa formation par un Bachelor en Gestion des Ressources Humaines. Après avoir évolué dans les domaines de la culture et des assurances, Marie poursuit son parcours dans le recrutement comme Chargée de Recherche. Elle intervient aujourd'hui chez R.C.V. Conseil en tant que Chargée de Recrutement au sein du pôle Industrie, Génie Civil, Sols, VRD, Travaux Publics, Environnement, Travaux Spéciaux, Rail, Contrôle Technique, Expertise, Structures.


3 questions à Marie LEGER :

Comme le prévoit l’APEC, nous devrions connaitre une année record en matière de recrutements en 2022. Cela correspond-il à l’état du marché actuel tel que vous le ressentez ?
C'est une question difficile car nous travaillons dans des domaines très tendus quelle que soit la période ! Certes, les entreprises nous font part de beaucoup de projets de recrutement, en revanche, la position des candidats est plus mesurée. Très sollicités, ils sont particulièrement difficiles sur les postes que l'on pourrait leur proposer et sur les conditions qui les accompagnent (salaire, localisation, avantages, télétravail,...). Par ailleurs le contexte électoral, géopolitique et sanitaire actuel rebat sans cesse les cartes. Il reste cependant que 2022, sans forcément rentrer dans les annales, devrait en effet être une belle année en termes de recrutement.

Les menaces sur l’activité (guerre en Ukraine, hausses des prix, pénuries,…) ont-elles déjà un impact sur votre activité et sur celles de vos clients ?
Pour l'instant, nos clients font face mais il n'est pas impossible que l'augmentation du prix des matières premières mette un coup d'arrêt à certains de leurs projets. Il s'agit néanmoins d'un secteur résilient qui a su rebondir et s'adapter lors de différentes crises, notamment celle du COVID. Concernant notre activité, le contexte est en effet assez anxiogène pour nos candidats qui, pour certains, remettent à plus tard leur souhait de mobilité ou se laissent plus facilement retenir en interne, craignant de mettre en péril une situation peut-être routinière mais stable. La proposition qui leur serait faite devra alors compenser leur prise de risque.

Quels conseils donnez-vous à vos clients aujourd’hui pour réussir leurs recrutements ?
Le premier serait probablement d'être pragmatique : le candidat cochant toutes les cases n'existe pas, si le ressenti est bon avec l'un d'eux, allez-y, n'attendez pas de comparer avec un autre profil qui, selon les circonstances, ne se présentera peut-être jamais... Le deuxième qui rejoint le premier, serait d'être réactif : un profil qui est ouvert au marché ne le sera que sur une étroite fenêtre et soyez sûr qu'il ne recevra pas qu'une seule proposition ! Enfin, le troisième serait de soigner le contact avec le candidat : en entretien d'abord en vous montrant séduisant (le candidat vous jauge autant que vous l'évaluez), puis lors de la proposition d'embauche : restez disponible et à l'écoute dans cette période de fragilité pour le candidat, ensuite lors de son préavis : maintenez le contact avec lui, impliquez-le sur ses prochains dossiers et dans l'entreprise, afin qu'il se sente attendu et enfin, naturellement, dans sa prise de poste : qu'il se sente accueilli et dispose des moyens nécessaires pour prendre son nouveau poste et accomplir ses missions dans les meilleurs conditions. 
 
 
 


 

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :

- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission), 
- Dossier d’Evaluation (approche directe),
- Prise (contrôle) de références,
- Bilan de compétences (formation), 
- RPO (externalisation du recrutement),
- Outplacement (reclassement), 
- Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation), 
- Portage salarial, 
- Test de personnalité ou d’aptitude.

N'hésitez pas à nous consulter.


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Enquête nationale sur les cabinets de recrutement

Comme pour beaucoup de secteurs, l'activité de conseil en recrutement est atomisée entre de nombreux prestataires ; et il est parfois difficile d'en établir la qualité ou la spécialité.

Depuis quelques années, l'organisme indépendant de statistiques et d'opinion Statista s'associe avec Les Echos pour établir le palmarès des meilleurs Cabinets de recrutement de France. Pour cela, il organise une grande enquête en ligne.

Vous connaissez notre Cabinet R.C.V. Conseil et son équipe ; nous serions heureux et très reconnaissants si vous acceptiez de faire part de votre expérience à l'occasion de cette enquête. Le questionnaire ne vous prendra que deux minutes.

Le lien est le suivant : Enquête sur les Cabinets de recrutement

La clôture pour compléter cette enquête est fixée au vendredi 3 juin prochain. La publication des résultats par Les Echos est prévue pour novembre 2022.

Toute l'équipe du Cabinet vous remercie de votre participation !

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Cadres : les embauches toujours bien orientées

L'Apec anticipe 280.000 recrutements en CDI ou CDD de plus d'un an en 2022. Soit autant qu'en 2019, mais 10.000 de moins que prévu avant le déclenchement de la guerre en Ukraine (avec Les Echos).
 
Des signaux encore faibles qui ne remettent pas en cause la bonne dynamique d'ensemble, mais suffisants pour confirmer que la guerre en Ukraine commence à peser. C'est ce qui ressort du baromètre des intentions de recrutements de cadres pour 2022 publié récemment par l'Apec, l'Association pour l'emploi des cadres.

Sa direction études en anticipait 290.000 avant le déclenchement des hostilités, CDI ou CDD d'un an ou plus. Après actualisation de l'enquête en mars, le curseur a été rabaissé de 10.000 environ, soit autant - mais pas moins - qu'en 2019.

« Les perspectives restent très positives, bien dans les niveaux d'avant l'épidémie, peut-être même légèrement au-dessus, mais on a perdu un peu de l'élan du début de l'année », a commenté son directeur général, Gilles Gateau. Pour rappel, l'Apec a comptabilisé près de 270.000 embauches l'année dernière, marquée par une très nette reprise . A un peu plus de 4 millions, les effectifs de cadres dans le privé ont grossi de près de 64.000, compte tenu des démissions et des départs à la retraite.

Fléchissement dans l'industrie

Côté positif, les offres d'emploi déposées sur le site de l'Apec, qui représentent un peu moins de la moitié du total, sont restées très élevées au premier trimestre, même si c'est en partie grâce à un effet de rattrapage post-confinement qui va finir par s'estomper. A cela s'ajoute une baisse de la confiance des entreprises dans leurs perspectives d'activité liée aux conséquences de la guerre en Ukraine. C'est particulièrement sensible dans l'industrie (-12 points en un trimestre).

Conséquence logique, les intentions d'embauches ont fléchi en quelques semaines. En mars, 58 % des entreprises de plus de 250 salariés envisageaient de recruter au moins un cadre dans les trois prochains mois, contre 67 % en décembre dernier, soit 9 points de moins. Le recul est trois fois moins prononcé pour les PME (10 à 49 salariés), tandis que la tendance est toujours à la hausse pour les TPE, mais qui ne représentent pas le gros des volumes.

Pas d'effet élection

Cette préoccupation pour les conséquences de la crise internationale, les intéressés l'expriment aussi, avec un effet direct : une envie de changer d'employeur stable pour ceux qui sont en poste. Un sur deux entrevoit un impact sur son projet professionnel. « Les cadres sont moins sereins dans leurs recherches d'emploi. C'est un petit signal faible à confirmer malgré un marché du travail qui reste très favorable », analyse Gilles Gateau.

Doit-on aussi voir dans cet infléchissement des intentions d'embauche une conséquence de la période électorale, susceptible d'avoir favorisé un certain attentisme de la part des employeurs ? Non, estime le directeur des données et études de l'Apec, Pierre Lamblain, qui n'a jamais observé un tel effet depuis quarante ans que l'étude est menée.

Pour le reste, les grandes tendances demeurent. Avec 212.000 intentions d'embauches, les services restent de loin le premier secteur recruteur de cadres, qui plus est en progression de 3 % par rapport à 2019. La construction affiche un score bien moindre (14.200), mais une progression supérieure (+8 %). L'industrie (33.800, -14 %) ou le commerce (22.000, -3 %) marquent en revanche le pas. En termes de métiers, les moteurs traditionnels restent ceux attachés à l'informatique, à l'ingénierie, au juridique, à la comptabilité ou au conseil. 




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La disparition spontanée, l'autre cauchemar du DRH

Crise sanitaire, guerre en Europe… De plus en plus de salariés, notamment les jeunes, se posent la question du sens au travail. Cette remise en cause du management se traduit par une multiplication des démissions, voire des abandons de poste (avec Les Echos).

Dans la galerie des cauchemars du DRH, il y a le salarié « zombie », présent seulement physiquement dans l'entreprise. Mais il y a pire : le salarié « fantôme », celui qui peut disparaître du jour au lendemain, avant même, parfois, que son embauche ne soit définitive. Déjà connu au sein des filières réputées difficiles (le bâtiment ou la restauration), le phénomène - désigné sous le terme de ghosting dans les pays anglo-saxons - a gagné avec la crise sanitaire, du terrain dans les professions tertiaires, y compris chez les cadres.

Selon les cabinets RH, la pratique concernerait désormais au moins un profil sur dix dans les secteurs traditionnels, bien plus dans les métiers ultrademandés, comme les développeurs informatiques. Problème : ces phénomènes de disparition spontanée se poursuivent une fois le salarié en poste. La situation peut rapidement tourner à l'enfer pour les dirigeants de PME, qui privés de leur salarié, doivent en outre multiplier les démarches juridiques chronophages pour licencier… le « démissionnaire ».

Un profil sur dix

Si les entreprises se refusent souvent à en parler ouvertement, les témoignages de cas se multiplient sur LinkedIn depuis la fin de la crise sanitaire. Ainsi de ce responsable RH ayant appris - par téléphone - qu'un salarié en télétravail ne pourrait revenir au bureau, celui-ci ayant déménagé en Outre-mer. Ou cet autre, qui découvre la voiture de son commercial garée sur le parking, ordinateur dans le coffre, sans plus d'explication.

Sans compter les multiples anecdotes de recruteurs s'étant fait « poser un lapin » le jour de l'entretien. « Un de mes clients dans l'hôtellerie-restauration a récemment retenu deux candidats pour un poste d'accueil. Aucun n'est venu à l'entretien, sans même prendre la peine de prévenir », témoigne un responsable parisien d'une agence de communication.

Le phénomène illustre une « forme de revanche » des salariés, dans un contexte d'emploi plus favorable, vis-à-vis de managers aux méthodes discutables.

Selon les observateurs, la crise, et désormais la guerre aux portes de l'Europe, ont rebattu les cartes de la hiérarchie des valeurs en entreprise et contribué à « une prise de distance, tout en reposant la question du sens du travail », selon Isabelle Barth, professeure de sciences de la gestion, à l'université de Strasbourg et animatrice de la chaîne Stratégie et management de Xerfi Canal.

Dans les deux sens

Pour la chercheuse, le phénomène illustre une « forme de revanche » des salariés, dans un contexte d'emploi plus favorable, vis-à-vis de managers aux méthodes discutables.

« Combien de postulants ne reçoivent même pas une réponse lors d'une candidature ? Le ghosting s'exerce dans les deux sens », insiste Isabelle Barth, qui note également la transformation chez les jeunes des références, les rôles modèles dans le langage managérial. « Les influenceurs ou les streamers imposent de plus en plus l'image de métiers passion, sans effort apparent, qui changent le rapport à la valeur travail. Les managers doivent le prendre en compte. » 


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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil :
Louis-Marie, Flavie, Marie, Marie, Amélie, Gwenaëlle, Marc-Henri, Nathalie, Coline, Sixtine et Régis,
se tient à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00
Le Forum - 27 rue Maurice Flandin - 69444 Lyon cedex 03
Tel : 06.46.36.11.66
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