Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil : - La Veille Mobilité, - Emploi des cadres : record absolu en 2022, vers une stabilisation en 2023, - Les nouvelles réalités du monde du travail post covid, - L'édito : "Recruter, c'est bien ; conserver, c'est mieux !", - La Chargée de recrutement du mois. Spécialisé depuis plus de 24 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).

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Recruter, c'est bien ; conserver, c'est mieux !

La France a semble-t-il perdu l'un de ses grands atouts auprès des entreprises. En effet, dans le dernier baromètre annuel Syntec Conseil de la compétitivité française, la disponibilité et la qualification de la main-d'oeuvre apparaissent désormais comme le premier frein à la compétitivité pour 37 % des entreprises, y compris dans l'industrie. Cet élément devance pour les dirigeants le coût de la main-d'oeuvre et la fiscalité française. Et pire, 84 % des dirigeants interrogés jugent également que les difficultés de recrutement sont un risque important pour leur entreprise. En interne, le maintien des talents au sein de l'entreprise est dans la même veine le premier défi endogène évoqué par les dirigeants. C'est la première fois que cette problématique apparaît si haut dans ce baromètre. La disponibilité d'ingénieurs et de techniciens bien formés constituait jusqu’à récemment une double force historique de notre pays ; et aujourd'hui le marché est tendu et de nombreuses compétences ne sont pas ou plus accessibles. Voilà un défi supplémentaire que l’économie française et les chefs d’entreprise doivent relever. Notre cabinet de recrutement les y aide : au-delà de nos interventions de chasseur de têtes, nous proposons aujourd’hui aux entreprises la prestation de veille mobilité. Celle-ci permet d’être informé au plus vite lorsqu’un des salariés de l’entreprise s’ouvre au marché via les médias internet de l’emploi, l’entreprise pouvant ainsi adopter la posture la plus adaptée. Recruter les meilleurs profils, c’est bien ; mais conserver ces profils dans vos équipes, c’est mieux !     Régis de la CROIX-VAUBOIS Président

 

 

 

 

 

 

 

La Chargée de Recrutement du mois

Emeline SALLES : Titulaire d’une Licence de Droit Public et d’un Master en Géopolitique en 2019, elle est successivement intervenue au sein d’un Etablissement Public Local puis comme Chargée de recrutement au sein d’une ESN. Elle est Chargée de recrutement chez R.C.V. Conseil intervenant au sein de l'agence de Lyon.

3 questions à Emeline SALLES :

Titulaire d’une Licence de Droit Public et d’un Master en Géopolitique en 2019, vous êtes successivement intervenue au sein d’un Etablissement Public Local puis comme Chargée de recrutement au sein d’une ESN. Qu’est-ce qui vous a orienté vers les métiers du recrutement ? Suite à mes études et à mon expérience au sein de la fonction publique, je cherchais à m’orienter vers un quotidien sans carcans et riche en rebondissements. Le recrutement, c’est être confronté tous les jours à de nouvelles situations, de nouvelles histoires, de nouvelles émotions et c’est pour vivre ces journées, où l’ennui n’a pas sa place, que je me suis orientée vers ces métiers. Vous avez intégré notre agence de Lyon au mois de janvier dernier comme Chargée de recrutement, pourquoi le choix du Cabinet R.C.V. Conseil et de la chasse de têtes ? Plusieurs raisons m’ont fait choisir R.C.V. Conseil. Tout d’abord, c’est une entreprise qui correspond à ma vision du travail, la satisfaction client étant au centre des préoccupations. Puis, l’équipe est chaleureuse et généreuse, les différents membres qui la compose étant toujours disponibles pour vous accompagner, même à distance. Enfin, la chasse de tête est un domaine du recrutement qui m’intriguait pour son exigence, pour sa rigueur et pour sa complexité intellectuelle. Ainsi, choisir R.C.V. Conseil, c’est sortir des sentiers battus et se dépasser, tout en étant parfaitement entouré. Vous avez finalisé vos premiers recrutements pour les clients du cabinet, quelles sont les principales valeurs ajoutées que vous apportez dans le cadre de vos interventions ? J’ai un penchant naturel pour nouer des liens en faisant preuve d’empathie, d’écoute et de sourires ! 

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations : - Recrutement, - Prestation de Chasse (contrat de mission),  - Dossier d’Evaluation (approche directe), - Prise (contrôle) de références, - Bilan de compétences (formation),  - RPO (externalisation du recrutement), - Outplacement (reclassement),  - Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation),  - Portage salarial,  - Test de personnalité ou d’aptitude. N'hésitez pas à nous consulter.  

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La Veille Mobilité

Vous le savez, notre principale activité consiste, en tant que chasseur de têtes, à répondre à vos besoins en recrutement. Mais, recruter les meilleurs profils, c’est bien ; mais conserver ces profils dans vos équipes, c’est mieux ! C’est la raison pour laquelle, nous lançons aujourd’hui un nouveau service pour nos clients : la VEILLE MOBILITÉ. Ce service consiste à vous informer au plus vite lorsqu’un de vos salariés s’ouvre au marché via les médias internet de l’emploi. Notre Cabinet rassemble et traite pour vous les informations recueillies sur les principaux réseaux du marché français :  

  • CV Aden : Groupe Figaro Classifieds, CV Aden rassemble les sites Cadremploi, Cadreonline et Keljob, et affiche environ 2 millions de profils avec leurs C.V., plus d’un Cadre français sur deux s’y rend chaque mois,
  • Indeed : premier site emploi mondial, Indeed compte 250 millions d’utilisateurs mensuels dont plus de 6 millions de visiteurs par mois en France,
  • APEC : acteur majeur de l’emploi, l’APEC compte plus de 300.000 profils de Cadres avec leur C.V.,
  • Pôle Emploi : Pôle Emploi compte plus de 5 millions de profils avec leur C.V. en ligne ; c’est le premier jobboard de France,
  • LinkedIn : principal réseau social professionnel comptant 25 millions de profils en France - ce qui représente 80 % de la population active - nous y avons investi dans un outil complémentaire afin d’être informés de l’ouverture active au marché des profils.  

A chaque transmission d’éléments sur l’un de vos salariés, et en complément de cette prestation de Veille Mobilité, nous vous proposerons de le contacter directement et confidentiellement afin d’analyser ses motivations ; ce contact fera l’objet d’une commande spécifique.

Pour toute souscription avant le 30 avril prochain, nous serons heureux de vous proposer une remise de 20 % sur votre commande. Pour tout renseignement et bon de commande : Régis de la CROIX-VAUBOIS - direction@rcv-conseil.com - Tel : 06.11.57.67.63

 

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Emploi des cadres : record absolu en 2022, vers une stabilisation en 2023.

Les recrutements de cadres devraient se stabiliser «à un très haut niveau» en 2023, selon les prévisions de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) (avec lefigaro.fr). L'emploi cadre a enregistré des records en 2022 avec plus de 300.000 recrutements, seuil qui devrait être à nouveau dépassé en 2023, se stabilisant ainsi «à très haut niveau», selon les prévisions de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) publiées récemment. En 2022, les recrutements de cadres en CDI ou CDD d'un an et plus ont atteint 308.300, soit une progression de 15 % sur un an, indique l'Apec. Le précédent record remontait à 2019 (281.300). Pour 2023, «le volume des embauches cadres serait stable» à 308.800, restant ainsi «à très haut niveau» (10 % au-dessus du niveau d'avant-crise), poursuit l'Apec tout en soulignant les «incertitudes» qui entourent cette prévision : «inflation, tensions géopolitiques, instabilité bancaire, conflits sociaux». Cette prévision de stabilité cache des disparités. Par secteurs, les services à forte valeur ajoutée (informatique, ingénierie-R&D, conseil, banque-assurance) resteraient bien orientés, alors que l'industrie, le commerce et la construction «marqueraient le pas». Et seules cinq régions enregistreraient des progressions et de nouveaux records (Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse, Occitanie et Pays de la Loire) tandis que les autres territoires «verraient leur volume de recrutements de cadres se contracter». L'étude repose sur une enquête annuelle menée auprès d'un échantillon représentatif de 8000 entreprises du privé, interrogées par téléphone du 14 novembre 2022 au 24 janvier 2023. Rebond de l'insertion des jeunes diplômés Une autre enquête de l'Apec centrée sur l'insertion des jeunes diplômés montre que celle-ci renoue et même dépasse son niveau d'avant-crise. Douze mois après l'obtention de leur diplôme, 88 % des jeunes diplômés Bac+5 et plus interrogés début 2023 occupent un emploi. Le taux était de 85 % pour les jeunes interrogés début 2020, avant la crise sanitaire et de 69 % pour les jeunes interrogés en 2021. Près de sept jeunes diplômés sur dix (68 %) sont en CDI et la rémunération médiane est de 32.000 euros bruts par an, ces indicateurs retrouvant leur niveau d'avant-crise. L'étude montre aussi que la rémunération constitue le premier facteur de démotivation au travail des jeunes diplômés (42 %) devant le sentiment de s'ennuyer dans le travail (34 %) et le manque de reconnaissance (34 %) ou encore le manque d'intérêt ou de sens des missions (29 %).

   

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Les nouvelles réalités du monde du travail post covid

La crise sanitaire de ces deux dernières années a modifié les habitudes de travail au niveau mondial. Dans une étude, l'OIT montre que l'on continue de travailler plus en Asie qu'en Europe ou aux Etats-Unis. Le PIB par emploi ne grimpe presque plus dans la zone euro. Le télétravail et la flexibilisation des heures de travail peuvent s'accompagner d'inconvénients importants en ce qui concerne la santé, selon l'OIT. Les salariés travaillent trop ou pas assez (avec Les Echos).  Une étude de l'Organisation Internationale du Travail (OIT), publiée récemment, montre que débuter sa journée à neuf heures pour l'achever à dix-sept heures n'est pas la norme pour plus de la moitié de la main-d'œuvre mondiale. Globalement, environ un tiers des employés ont une semaine de travail de plus de 48 heures, tandis qu'un cinquième travaille à temps partiel ou moins de 35 heures par semaine. Géographiquement, c'est en Asie où l'on travaille le plus. En Asie du Sud, le temps de travail moyen s'élève par exemple à 49 heures. A l'inverse, c'est en Europe (37,2 heures) où l'on travaille le moins. L'Amérique du Nord (37,9 heures) est légèrement au-dessus, tandis que l'Afrique affiche une moyenne de 38,8 heures. La crise du Covid-19 a partiellement comblé l'écart. Les longues heures de travail ont légèrement diminué au début de la pandémie, et le sous-emploi a quelque peu augmenté en parallèle. Ces deux phénomènes se sont estompés, et la situation est revenue à celle observée avant la pandémie, à la fin de 2020.  Le temps partiel comme amortisseur Durant la pandémie, l'OIT admet que la hausse du nombre d'employés effectuant des heures réduites a probablement empêché les pertes d'emplois. Toutefois, les bienfaits (amélioration de la vie de famille, par exemple) occasionnés par la flexibilisation des heures de travail « peuvent s'accompagner d'inconvénients comme […] des risques plus importants en ce qui concerne la santé ». Si le télétravail a pu maintenir l'emploi et créé un nouveau cadre pour l'autonomie des salariés, il nécessite des réglementations pour en limiter les effets négatifs potentiels, à l'instar d'une législation sur le « droit à la déconnexion ». Les mesures prises pendant la pandémie montrent que « le fait d'accorder davantage de flexibilité aux salariés à propos de la manière dont ils travaillent, de l'endroit et du moment où ils travaillent, peut s'avérer positif à la fois pour eux-mêmes et pour les entreprises, par exemple en améliorant la productivité », fait valoir l'OIT. A contrario, restreindre cette flexibilité entraîne des coûts importants, notamment un roulement accru du personnel. L'Europe travaille moins Depuis la pandémie, la baisse du temps de travail a pris de l'ampleur en Europe. Par rapport à la période d'avant-Covid, le salarié européen travaille en moyenne un peu moins longtemps. C'est un grand changement induit par la pandémie que montrent les statistiques disponibles. A l'échelle de la zone euro, les heures travaillées au troisième trimestre étaient supérieures de 0,2 % par rapport à la fin 2019, tandis que le nombre d'emplois était supérieur de 1,9 %. « Les Européens sont plus nombreux à travailler mais ils travaillent un peu moins d'heures chacun », constate Anton Brender, chef économiste du fonds de gestion Candriam. En effet, le taux d'emploi des personnes âgées de 15 à 64 ans dans la zone euro est passé de 68,2 % de la classe d'âge en 2019 à 69,9 % en 2022. Et il ne semble pas que ce soit à cause du développement du temps partiel contraint que les gens sont plus nombreux à travailler. « La part du temps partiel dans l'emploi total a en fait reculé de 21,2 % à 20,4 % en trois ans », indique Charles-Henri Colombier, économiste chez Rexecode. Cela fait dire à Anton Brender que « dans l'arbitrage entre salaire et loisir, les Européens optent pour le temps libre. Il s'agit d'une différence importante avec les Etats-Unis. » Il ne semble pas y avoir de préférence pour les loisirs outre-Atlantique. Les difficultés de recrutement que disent rencontrer les entreprises européennes trouvent probablement une partie de leur explication dans ce choix des salariés. La productivité en berne Ces trois dernières années, le PIB par emploi ne grimpe presque plus dans la zone euro. En clair, les gains de productivité sont quasi-nuls. C'est le cas dans toutes les grandes économies de la région, tant en Allemagne, en France, en Italie qu'aux Pays-Bas. En Espagne, le PIB par emploi recule depuis le Covid. Parallèlement, la population active n'augmente plus beaucoup dans la zone euro. Elle n'a progressé que de 0,9 % depuis 2019. Cela permet certes de réduire le taux de chômage actuellement au plus bas depuis des décennies dans la région. Mais dans ces conditions, le potentiel de croissance future est amené à s'affaiblir un peu plus. On pourra arguer que, face au réchauffement climatique, l'absence de croissance est bienvenue, que le partage du travail est plus équitable puisque le nombre de sans-emploi diminue. Mais cela implique aussi des difficultés à venir pour financer l'Etat-providence et des tensions sociales à l'horizon si la taille du gâteau n'augmente plus.      

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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil : Régis, Marie, Louis-Marie, Emeline, Amélie, Flavie, Louis-Marie, Gwénaëlle, Nathalie, Marie et Marc-Henri se tiennent à votre disposition. Bien cordialement, Régis de la CROIX-VAUBOIS Président 144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex Tel : 01.55.38.75.00 Le Forum - 27 rue Maurice Flandin - 69444 Lyon cedex 03 Tel : 06.46.36.11.66 contact@rcv-conseil.com www.rcv-conseil.com LinkedIn R.C.V. Conseil

 

 

 

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