Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil :
- Enquête nationale 2023 sur les Cabinets de recrutement,
- 2022, année record pour l'emploi des cadres malgré la guerre en Ukraine, prévoit l'APEC,
- 24 %,
- L'édito : "Un « El Niño » du marché du recrutement",
- Le Chargé de recrutement du mois.

Spécialisé depuis plus de 24 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).



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Un « El Niño » du marché du recrutement

Depuis une dizaine d’années, nous avons assisté à une sorte de « El Niño » du marché du recrutement. A l’instar de cette inversion du courant marin en Pacifique, le marché du recrutement s’est lui aussi inversé : auparavant, les candidats allaient aux entreprises, ce sont maintenant les entreprises qui doivent aller aux candidats…

De nombreux phénomènes expliquent ce changement : explosion de la population des cadres avec une économie de cols bleus devenue une économie de cols blancs ; depuis l’année dernière, il y a davantage de cadres que d’ouvriers en France ! Parallèlement, le niveau des formations a chuté ainsi que le nombre de profils dont les « soft skills » répondent aux critères demandés. Enfin, le taux de mobilité, c’est-à-dire du nombre de cadres qui changent d’entreprise chaque année, a doublé depuis 2004 passant de 4 % à 7, voire 9 % d’entre eux selon les années.

Les dernières évolutions liées à la crise sanitaire et sa gestion ont ouvert la boite de Pandore au moins d’un rapport au travail et à l’entreprise sérieusement modifié, au pire d’un désengagement partiel ou total de leurs responsabilités professionnelles par beaucoup.

C’est dans cet environnement chaotique que les incertitudes politiques, économiques et géopolitiques viennent aggraver que, nous, les recruteurs, avons grandement renforcé nos liens avec nos clients dans le cadre des missions qui nous sont confiées. C’est par ce partenariat de proximité que nous nous donnons tous les chances de la réussite de nos recrutements rendus parfois si aléatoires.

La distinction obtenue par Les Echos et Statista de figurer à nouveau cette année comme l’un des meilleurs Cabinets de recrutement de France vient nous conforter dans tous ces efforts déployés au quotidien par mes équipes ; je les en remercie chaleureusement ainsi que vous, nos clients, toujours plus nombreux et toujours plus fidèles. 
 

 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président


 


 

Le Chargé de Recrutement du mois

Marc-Henri d'OZOUVILLE : Après une classe préparatoire au lycée militaire d'Aix-en-Provence, il intègre l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan. Il s'engage ensuite dans des études de théologie et de philosophie en séminaire à Toulon et Aix-en-Provence. Il intervient chez R.C.V. Conseil comme Responsable du Pôle Bâtiment, Construction, Immobilier.


3 questions à Marc-Henri d'OZOUVILLE :

Vous êtes le Responsable du Pôle Bâtiment – Immobilier chez R.C.V. Conseil ; entre crainte de récession et récession réelle, comment se situe aujourd’hui le marché en terme d’activité ?
Le marché est aujourd’hui à un tournant : les années 2021 et la première moitié 2022 étaient dans une dynamique très forte de rebond. Sur cette période, le secteur du BTP est en forte expansion, et les carnets de commande pleins jusque début 2023 ; cependant, plusieurs acteurs importants nous font part de leur incertitude quant à une éventuelle récession. Il n’y a pas à proprement parler de récession, mais il y a une crainte de récession. D’après les prévisions, après le rebond de 2021, la dynamique de croissance va nettement s’infléchir en 2022 (+5,5%). La filière fait face à des hausses de coûts majeures qui risquent de la fragiliser et, en réalité, la hausse du chiffre d’affaires sera surtout portée par un effet prix. Toutefois, le niveau historiquement élevé des carnets de commandes des entreprises du bâtiment garantit d'ores et déjà un socle solide d'activité, ce qui écarte l'hypothèse d'un recul important du secteur. Dans un climat ou la confiance est incertaine, beaucoup attendent des signaux d’encouragement de la part des pouvoirs publics, concernant le prix de l’énergie, les facilités de financement, le soutien aux PME, etc...

Quelles en sont les répercussions sur le marché du recrutement ?
Le marché est en tension structurelle, et l’évolution récente peut accroître les difficultés en rendant les candidats plus frileux à l’idée d’un changement. A cela s’ajoute le contexte géopolitique récent qui a pu accroitre l’anxiété des candidats. Plus que jamais, les entreprises cherchent à fidéliser leurs salariés en leur offrant un cadre aussi agréable que possible et des perspectives d’évolution. A titre d’exemple, « cet été, 48% des cadres avaient déjà obtenu une augmentation » souligne Gilles Gateau, Directeur de l’APEC (Association pour l'emploi des cadres). De l’autre côté, les candidats n’ont jamais été autant sollicités et se voient proposer de nombreuses opportunités dès qu’ils se signalent sur le marché : les candidats sont plus que jamais en position de force, spécialement les cadres du BTP.

Dans ce contexte, quels conseils pouvez-vous donner aux entreprises pour réussir leurs recrutements ?
Les entreprises se doivent d’investir du temps et des moyens dans le recrutement car les collaborateurs sont le socle vital de leur activité ; soigner son recrutement, c’est s’assurer un avenir solide et un climat de travail serein. Plus que jamais, je recommanderais aux entreprises de cultiver les éléments différenciants propres à leur histoire et à leur identité. Une réelle identité d’entreprise, des projets qui se démarquent, une atmosphère de travail saine et porteuse, des perspectives d’évolution : tous ces éléments sont indispensables pour attirer les profils, et les fidéliser ! Le niveau d’exigence des candidats s’est accru, et tant mieux, car cela oblige les entreprises à se démarquer. 
 
 



 

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations :

- Recrutement,
- Prestation de Chasse (contrat de mission), 
- Dossier d’Evaluation (approche directe),
- Prise (contrôle) de références,
- Bilan de compétences (formation), 
- RPO (externalisation du recrutement),
- Outplacement (reclassement), 
- Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation), 
- Portage salarial, 
- Test de personnalité ou d’aptitude.

N'hésitez pas à nous consulter.




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Enquête nationale 2023 sur les cabinets de recrutement

R.C.V. Conseil récompensé :

- Parmi les 250 meilleurs Cabinets de recrutement de France,
- Parmi les 124 meilleurs Cabinets spécialisé en recrutement de Managers et spécialistes,
- Parmi les 44 Cabinets spécialement distingués pour la qualité des services, la communication, le rapport qualité-prix, la rapidité d’exécution de la mission ainsi que la qualité et la sélection des candidats ou des emplois proposés.

Retrouvez tous les résultats du palmarès : Palmarès - Cabinets de recrutement (Les Echos - Statista)

Toute l'équipe du Cabinet est heureuse de partager sa joie avec vous !


 

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2022, année record pour l'emploi des cadres malgré la guerre en Ukraine, prévoit l'APEC

L'Association pour l'emploi des cadres (APEC) anticipe plus de 282.000 recrutements de cadres en 2022 avec un marché de l'emploi très dynamique. « La reprise de 2021 joue encore à plein en 2022 », explique l'organisation. En revanche, les cadres sont particulièrement angoissés par l'inflation. La hausse galopante des prix pourrait les amener à être plus exigeants en matière de rémunération, prévient l'Apec. Pour 2023, en revanche, l'institution de placement paritaire juge qu'il est trop tôt pour faire des prévisions (avec La Tribune.fr).

L'horizon économique s'assombrit en France. Entre la crise énergétique, l'inflation galopante et une croissance en berne, la plupart des indicateurs passent au rouge les uns après les autres. Après deux ans et demi de pandémie et huit mois après l'éclatement de la guerre en Ukraine, la plupart des instituts de prévision ont révisé à la baisse leurs perspectives pour les mois à venir.

Malgré ce contexte troublé, l'emploi des cadres se porte très bien. « La dynamique de l'emploi cadre reste soutenue », a déclaré Lætitia Niaudeau, la directrice générale adjointe de l'association lors d'un point presse lundi 7 novembre. « L'année 2022 sera peut-être une année record en matière de recrutement des cadres », a-t-elle ajouté lors de la présentation du dernier baromètre de l'APEC portant sur le dernier trimestre de l'année. « Le chiffre record de 2019 pourrait être atteint, voire dépassé ». Au printemps, l'association avait tiré la sonnette d'alarme sur les conséquences de la guerre en Ukraine sur le marché du travail des cadres. Depuis, ses projections ont bien changé, révélant des difficultés pour établir des chiffres relativement solides.

282.000 recrutements prévus sur l'ensemble de l'année 2022
Après le plongeon historique de 2020 marqué par la pandémie et le rebond spectaculaire de 2021, l'APEC table sur 282.000 embauches sur 2022, soit un niveau légèrement supérieur à 2019. Avant la crise sanitaire, les entreprises avaient déjà massivement embauché des cadres (281.000). La crise sanitaire avait marqué un coup d'arrêt brutal dans les embauches après plusieurs années consécutives en hausse.

Sans surprise, l'année 2021 a enregistré un pic de recrutements. La poursuite de cette dynamique s'explique par « un acquis de croissance que l'on ressent encore en 2022, poursuit la directrice. L'effet de la reprise en 2021 joue encore à plein en 2022. Les entreprises ont privilégié l'action à l'attentisme. Pour l'instant, l'investissement des entreprises tient ».

Au dernier trimestre, la dynamique est particulièrement visible dans les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire (ETI). 62% d'entre elles envisagent de recruter, un niveau en progression par rapport au T2 (58%) et au T3 (54%). Ce phénomène est également à l'œuvre dans les PME puisque 19% d'entre elles envisagent d'embaucher en fin d'année contre 15% lors des deux trimestres précédents.

« La situation reste favorable aux cadres », résument les auteurs de l'enquête. Actuellement, les entreprises sont à l'affût de ce type de profil. En effet, plus d'un tiers des cadres affirment qu'ils ont été contactés par des cabinets de recrutement au troisième trimestre 2022, soit une hausse de 5 points par rapport à la même période en 2021 et de 15 points par rapport au T3 2022.

Des tensions en Occitanie et en Auvergne-Rhône Alpes
Les difficultés de recrutement ont entraîné des conséquences particulièrement néfastes dans certaines régions et certains secteurs. « Ces difficultés s'intensifient », selon le responsable adjoint des études Gaël Bouron. Si aucun territoire n'est épargné par ces obstacles, certaines régions sont en proie à plus de difficultés que d'autres.

D'après le dernier baromètre de l'Apec, l'Occitanie, l'Auvergne-Rhône Alpes et la Bretagne sont les trois premières régions concernées par ce manque d'appariement entre l'offre et la demande de main-d'œuvre. « L'Occitanie se démarque car une grande partie des recrutements concerne des métiers en études et recherche et développement », ajoute Gaël Bouron.

A l'opposé, l'Île-de-France demeure relativement épargnée par ces tensions. « Les forts besoins en compétences cadres des entreprises franciliennes et les difficultés qu'elles peuvent rencontrer sont en partie amortis par une concentration de cadres en poste et de jeunes diplômés à nulle autre pareille », souligne le baromètre.

L'informatique, la recherche et développement et l'industrie sous pression
Parmi les métiers les plus en tension figurent en premier lieu ceux de l'informatique (développeur, web designer). Viennent ensuite la recherche et développement ou encore l'industrie. Ces métiers « sont tous en lien avec les transformations structurelles importantes », précise l'APEC. La numérisation accélérée de l'économie ces dernières années génère de forts besoins en recrutement chez les entreprises, en particulier chez les TPE et les PME.

A cela s'ajoute la nécessité d'embaucher des profils orientés sur la transition énergétique ou les métiers « verts ». Les tensions sur ces métiers techniques risquent encore de s'accroître dans le contexte du réchauffement climatique et la nécessaire adaptation des entreprises au changement environnemental.

« Il existe des viviers de recrutement sous-utilisés en France chez les seniors ou les demandeurs d'emploi de longue durée. Les entreprises doivent changer de regard sur ces publics afin que ces viviers répondent davantage au recrutement des cadres », indique Lætitia Niaudeau.

L'inflation, source d'angoisse chez les cadres
La reprise post-pandémie et la guerre en Ukraine ont propulsé l'indice des prix à des sommets ces derniers mois. En France, même si l'indice des prix à la consommation augmente moins vite que dans d'autres pays européens, la flambée des prix dans l'énergie et l'alimentaire oblige un grand nombre de salariés à se serrer la ceinture pour se chauffer et s'alimenter.

En dépit de salaires plus élevés, l'inflation constitue une source d'angoisse pour les cadres également. « Le contexte actuel d'inflation génère de l'inquiétude sur le pouvoir d'achat des cadres. 43% d'entre eux ont l'intention de demander des augmentations », a indiqué Lætitia Niaudeau. Entre août et octobre 2022, la part des salariés inquiets pour leur pouvoir d'achat a grimpé en flèche, passant de 62% à 71%.

« Cette inflation cristallise les inquiétudes et pourrait amener les cadres à être plus exigeants en matière de rémunération », note Lætitia Niaudeau. En face, 49% des entreprises affirment qu'elles ont déjà mis en œuvre des mesures de pouvoir d'achat (prime, hausse de salaires). « Avant les négociation annuelles obligatoires, certaines entreprises avaient pris en compte ce contexte inflationniste ». Mais ces premiers gestes pourraient s'avérer insuffisants compte tenu de l'inflation persistante.

Pas de « grande démission » chez les cadres
La pandémie a rebattu les cartes sur le marché du travail. Dans de nombreux secteurs où les conditions de travail sont jugées difficiles (restauration, bâtiment, services à la personne), beaucoup de salariés ont décidé de claquer la porte de leur entreprise. Sans atteindre de record, le taux de démission a bondi en France. Selon de récents chiffres de la direction statistique du ministère du Travail (Dares), cette proportion a atteint 2,7% des salariés, un niveau inédit depuis 2008. Chez les cadres, ce phénomène ne se ressent pas vraiment dans les enquêtes menées par l'APEC. « Les intentions de changer d'entreprise restent stables », souligne Laetitia Niaudeau.

Ces chiffres n'illustrent pas de « grande démission». Il y a néanmoins un vrai enjeu de fidélisation dans les entreprises, selon l'association. « Sur les 10 dernières années, 22% des cadres ont démissionné dans les deux années après leur prise de poste. Ces démissions constituent un écueil pour les entreprises. Un des principaux écueils est l'écart entre la réalité du poste et ce qui a été décrit pendant l'entretien », affirme la responsable. Les offres doivent être le reflet de la réalité du métier, sinon le risque de démission augmente. Le rôle des managers est de soigner l'intégration et l'évolution processionnelle au fil des années », conclut la directrice générale adjointe de l'association pour l'emploi des cadres. 
 
 

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Le chiffre

24 % (avec Les Echos).

C’est la proportion de dirigeants qui ne se trouve pas suffisamment bons pour mener à bien des négociations au sein de l’entreprise. 13 % iraient même jusqu’à déléguer cette tâche à un subordonné pour l’éviter. Or, trouver des accords, régler des conflits, créer de la valeur ajoutée pour toutes les parties prenantes... est une compétence clé des leaders. Solution : la formation, plébiscitée par 34 % des sondés ; les dirigeantes étant davantage demandeuses de formations que leurs pairs masculins (39 % contre 29 %). (Source OpinionWay). 

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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil :
Gwénaëlle, Régis, Sixtine, Marie, Marc-Henri, Marie, Nathalie, Flavie, Louis-Marie, Amélie et Louis-Marie,
se tient à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00
Le Forum - 27 rue Maurice Flandin - 69444 Lyon cedex 03
Tel : 06.46.36.11.66
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