Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil :
- Cadres : une fonction aux frontières de plus en plus floues,
- Immobilier : le marché ralentit, les prix augmentent légèrement,
- L'édito : "Que reste-t-il de l'industrie française",
- La Chargée de recrutement de la quinzaine,
- Carnet rose,
- Pause estivale.


Spécialisé depuis plus de 22 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).



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Que reste-t-il de l'industrie française ?

C’est en période de crise que les masques tombent et que les personnalités se révèlent : nous en avons tous fait l’expérience pendant le confinement, avec les conséquences que l’on sait en matière de gestion des ressources humaines. C’est aussi en période de crise que les nations révèlent leurs forces ou leurs faiblesses cachées ou ignorées.

Les Français ont pris conscience de l’ampleur de la disparition de leur secteur industriel de leur propre pays.

Et l’histoire est ancienne : la France n’aime manifestement plus son industrie depuis les années 80. Sans doute par l’inclinaison idéologique, les pouvoirs publics ont considéré l’industrie comme le lieu de la domination des capitalistes sur la classe ouvrière. Résultat 40 ans plus tard, il n’y a plus ni grand patron industriel, ni d’ouvriers en France.

L’industrie, il faut aussi s’en débarrasser parce que c’est polluant… Résultat, l’industrie va polluer ailleurs, de manière beaucoup plus destructrice et sa production nous revient à grand renfort de transports bien polluants, la belle affaire !

Et ainsi, l’ancien ouvrier français qui achetait son magnétoscope fabriqué en France 500,00 francs, paye aujourd’hui son lecteur de DVD fabriqué en Chine 40 €, sauf qu’il est chômeur… Et le démantèlement actuel de notre parc nucléaire français, fleuron industriel qui nous permit d’amortir les chocs pétroliers des années 70, achève la besogne.

Mais nous devions remplacer notre industrie par les services et le tourisme…

Et voilà le résultat post Covid : plus de touristes, impossibilité d’assurer la production souveraine de sécurité pour les Français (masques, Paracétamol,…), une production dans l’industrie ou le BTP arrêtée nette par carence du système de santé (lits d’hôpitaux supprimés par dizaine de milliers) pourtant le plus cher du monde.... 

Nous intervenons aujourd'hui avec joie pour renforcer les équipes de nos partenaires industriels !  
 

Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président

 

La Chargée de Recrutement de la quinzaine

Amélie SCHMITT : Titulaire d'un DESS de Droit des Affaires et Fiscalité, d'un Magistère de Droit des Affaires, du D.J.C.E. Diplôme de Juriste Conseil en Entreprise (1993) Paris 2 Assas, elle a été Chargée de mission en collectivité territoriale ; elle intervient comme Chargée de recrutement chez R.C.V. Conseil sur les secteurs Industrie, Santé et Energie (génie électrique et génie climatique) en études et conception.


3 questions à Amélie SCHMITT :

Crise sanitaire, crise économique, vacances d’été, comment parvenez-vous à recruter actuellement ?
Il est certain que le cru 2020 est exceptionnel ! Cependant chez R.C.V Conseil nous avons toujours considéré le recrutement comme un travail sur-mesure, loin du quantitatif et de l’exploitation de fichier, notre faculté à s’adapter constamment s’est donc révélée un atout dans ces circonstances si particulières. L’approche des candidats souvent à leur domicile en télétravail crée plus rapidement des liens de confiance, qui nous permettent de mieux comprendre leurs motivations et donc de sélectionner les profils appropriés pour nos clients. Le confinement et les nouveaux modes de travail ont en effet révélé des facettes nouvelles de chacun et encouragé une réflexion de fond sur le sentiment d’appartenance à l’entreprise. Les profils que nous chassons cherchent souvent une réponse à ces questions, et voient dans cette situation hors norme l’occasion de franchir le pas. S’il est difficile de généraliser, des candidats intéressants s’ouvrent aujourd’hui au marché à l’écoute de belles opportunités, à nos clients de savoir investir dans l’Humain.

Au-delà des soubresauts économiques, quels changements avez-vous noté dans le recrutement depuis la crise sanitaire ?
Depuis la crise sanitaire certains critères d’appréciation ont pris davantage d’importance. Les expériences heureuses ou malheureuses de confinement et de télétravail ont fait prendre conscience à chacun de l’importance qu’il accorde au travail en équipe, au soutien d’un expert ou au partage de compétences avec les juniors, bref à l’humain. L’entreprise doit apparaitre comme un cadre dynamique, familier et bienveillant. C’est aujourd’hui un élément moteur dans le choix de l’ouverture au marché et le recruteur doit non seulement en mesurer les ressorts par des échanges précis et complets avec le candidat mais également anticiper par sa connaissance des clients l’intégration facile et rapide des nouveaux venus au sein des équipes.

Vers une reprise en septembre prochain ?
Après de longs mois d’incertitudes où chacun a fait preuve d’inventivité et de souplesse, la volonté de retrouver un niveau d’activité normal est clairement présente. L’implication de chacun quel que soit son niveau de responsabilité sera attendue et les échanges que nous avons eus permettent de dire que cette envie partagée sera en mesure de provoquer un nouvel élan. Les entreprises comme les candidats souhaitent achever ce qui a été interrompu et démarrer de nouveaux projets, l’occasion d’innover pour répondre aux défis du « monde d’après ». 


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Carnet rose

Toute l'équipe du Cabinet est très heureuse de partager la joie de notre collaboratrice Gwénaëlle PENICAUD, Chargée de recrutement et récemment Maman d'un adorable petit Guy.

Nous souhaitons à Gwénaëlle, son mari et leur bébé tous nos voeux de bonheur.

Cadres : une fonction aux frontières de plus en plus floues

Dans un contexte d'élargissement des missions liées à la fonction, une étude de France Stratégie montre que la différence entre cadres et non-cadres s'estompe (avec Les Echos).

Les frontières entre cadres et non-cadres sont de plus en plus poreuses. C'est le bilan que dresse France Stratégie, le centre de réflexion rattaché à Matignon, dans une récente étude . Alors que le nombre de cadres a explosé depuis 1993 - ils étaient plus de 4,6 millions en 2016 - et que les partenaires sociaux ont signé en juin dernier un Accord national interprofessionnel précisant la définition de la fonction, cette dernière se métamorphose.

De plus en plus de salariés non-cadres sont associés aux prises de décision, affirme France Stratégie, qui souligne que « certains experts sans fonction hiérarchique et non-cadres avec des fonctions managériales coexistent ». Le phénomène est d'autant plus marqué dans les PME que « la délégation y est plus forte », confirme le secrétaire général de la CFE-CGC, Gérard Mardiné.

Des missions changeantes

L'abandon progressif de l'organisation hiérarchique pyramidale dans certaines entreprises ainsi que les nouvelles technologies ont contribué à la redéfinition de l'encadrement. « Les managers ont de nouvelles missions, notamment celle de gérer des collaborateurs à distance », poursuit Gérard Mardiné. On attend d'eux qu'ils connaissent la complexité de la tâche qu'ils allouent. »

Le rapport, lui, souligne que le cadre est davantage devenu un « planneur » (en charge de la planification et de la coordination des actions) : la fonction d'encadrement au sens premier n'est plus une de ses prérogatives inhérentes, et tous n'ont pas de responsabilités de direction. En 2016, 68 % des cadres supervisaient le travail d'autres salariés mais seuls 34 % en faisaient leur activité principale, d'après France Stratégie. Le phénomène découle d'une réelle déclinaison de la profession. Les cadres peuvent être encadrants, mais aussi cadres experts, planneurs ou dirigeants.

Moins d'avantages

Le rapprochement des cadres avec les non-cadres passe aussi par la réduction des avantages qui leur étaient autrefois réservés. Le rapport met en avant la fusion de l'Association Générale des Institutions de Retraite Complémentaire des Cadres (AGIRC) avec l'Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (ARCCO) en 2019, ainsi que la faible différenciation en termes de préavis de licenciement ou de départs à la retraite. La diminution des privilèges liés à la profession pose donc la question de l'attractivité ; alors que les cadres sont souvent confrontés à des risques financiers non négligeables, France Stratégie rappelle que « la redéfinition des modes d'identification » et la difficile « reconnaissance du statut juridique » peuvent « amener de nouveaux candidats à ne plus désirer ces responsabilités ».

Prérogatives spécifiques

Pourtant, la fonction de cadre continue de se distinguer par une marge d'autonomie plus large, un temps de travail majoré comparé au reste des salariés, et une perméabilité entre sphère privée et professionnelle plus importante. Une charge mentale qui s'est accrue pendant la crise du Covid-19.

En outre, l'accès à la fonction reste conditionné à plusieurs critères socio-démographiques. « Etre diplômé bac+5 accroît très fortement la probabilité d'être cadre », souligne France Stratégie. La légitimité de poste se retrouve aussi dans le salaire : la rémunération moyenne mensuelle nette des cadres à temps complet (public et privé) est environ le double de celle des non-cadres. D'après une étude de l'APEC, le salaire médian des cadres en poste (salaire fixe + part variable) s'établit à 50.000 euros annuels.

Les évolutions sont donc nettes même si encore timides. Comme le rappelle Gérard Mardiné, « dans un certain nombre d'entreprises, les dirigeants continuent de penser qu'il y a ceux qui prennent les décisions, et les exécutants ».



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Immobilier : le marché ralentit, les prix augmentent légèrement

Abstraction faite de la période de confinement, les prix immobiliers poursuivent leur hausse, bien qu’à un moindre rythme. Les volumes, quant à eux, affichent une légère baisse (avec EconomieMatin).

Les prix augmentent, mais moins vite

La hausse des prix immobiliers se poursuit en France, même si elle est plus contenue. Au 30 juin 2020, les appartements se sont appréciés de 6,3 %, et les maisons de 4 %, révèlent Notaires de France dans leur dernière note de conjoncture.

Dans certains territoires les prix ont progressé plus que dans d’autres. Dans l’Ouest, les prix des logements collectifs ont augmenté de 16 % en Loire-Atlantique, de 16 % dans le Morbihan, de 13 % en Ille-et-Vilaine et de 10 % dans le Finistère. La majorité des grandes villes de province enregistrent également des évolutions positives et d’une plus grande ampleur par rapport au trimestre précédent.

Le volume des transactions en baisse

Les volumes ont quant à eux entrepris une inflexion légèrement baissière (-1,2 % sur un an). Il s’agit de la première baisse depuis mi-juillet 2015. Fait intéressant : cette baisse est intervenue avant le confinement. À Paris, les volumes de ventes d’appartements des 12 derniers mois (d’avril 2019 à mars 2020) ont baissé de 8% comparé aux 12 mois précédents. Si on isole le 1er trimestre 2020, les transactions de la capitale ont reculé de 23 % par rapport au 1er trimestre 2019.

Toujours est-il que Notaires de France n’y voient pas de problème majeur puisque le nombre de transactions avait connu plusieurs années de hausse ininterrompue.
 


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Pause estivale

Le Cabinet sera fermé à l'occasion de la pause estivale du lundi 3 août au vendredi 14 août inclus.

Nous vous souhaitons de belles vacances !

Et au plaisir de vous retrouver à partir du 17 août prochain !



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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil :
Louis-Marie, Marie, Pierre, Amélie, Hugues, Gwenaëlle, Marc-Henri, Nathalie et Régis,
se tient à votre disposition.

Bien cordialement,


Régis de la CROIX-VAUBOIS
Président
144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex
Tel : 01.55.38.75.00 - Fax : 01.55.38.75.09
contact@rcv-conseil.com

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N'hésitez pas à nous consulter.





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